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Fertilité du couple
Fertilité Féminine
Environ 15% des femmes en âge de procréer sont touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Ce syndrome est responsable de nombreux symptômes physiques qui ont une répercussion sur la santé mentale de la femme. Ce syndrome est aussi la première cause d’infertilité en France (avec l’endométriose), c’est pour cela, que l’accompagnement des femmes diagnostiquées SOPK est une de mes priorités.
L’ adaptation nutritionnelle, de l’environnement et du mode de vie de la femme et du couple sont des aides précieuses pour soulager les symptômes et améliorer une réponse ovarienne en cas de souhait de grossesse. On dénombre plus de 25 causes d’hypofertilité, qui peuvent diminuer les chances de réussir à tomber enceinte. Parmi celles-ci, on retrouve des causes organiques, mais aussi des déficits nutritionnels qui peuvent être les facteurs des perturbations organiques induisant des problématiques de fertilité. En plus d’impacter la fertilité, pendant la grossesse ces déséquilibres, anémies, déficits peuvent fragiliser la grossesse et impacter le développement du fœtus jusqu’à provoquer des accouchements prématurés ou des pathologies telle que la pré éclampsie.Fertilité Masculine
Entre 1973 et 2011, la concentration en spermatozoïdes dans la semence de l’homme occidental moyen aurait chuté de près de 60 %. La nutrition fonctionnelle adaptée permet d’améliorer la fertilité masculine et d’accompagner la femme dans ses modifications de mode de vie pour une meilleure fertilité du couple.
Les Complexités Hormonales Expliquées : Pour comprendre les complexités hormonales liées à la fertilité, il est essentiel de connaître les acteurs principaux. Les hormones telles que l’estradiol, la progestérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) orchestrent le cycle menstruel et la libération de l’ovule. Un équilibre délicat entre ces hormones est nécessaire pour assurer une ovulation régulière. Des niveaux inappropriés d’une hormone peuvent entraîner des perturbations du cycle menstruel, des absences d’ovulation, ou des difficultés à maintenir une grossesse
Les Perturbateurs Endocriniens : Invisible, mais Impactant : Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien, capables d’interférer avec le système hormonal humain. Leur impact sur la santé, en particulier sur la fertilité féminine, est de plus en plus préoccupant. Ces substances, présentes dans des produits courants tels que les plastiques, les pesticides, et les produits cosmétiques, peuvent imiter ou bloquer les hormones naturelles dans le corps. Cette imitation peut conduire à des déséquilibres hormonaux, affectant directement la fonction reproductive. Une perturbation hormonale peut influencer le cycle menstruel de diverses manières. Des menstruations irrégulières, une ovulation altérée, voire l’absence d’ovulation, sont des conséquences possibles. Ces changements peuvent considérablement réduire les chances de conception, entraînant des difficultés pour les couples qui cherchent à concevoir. Les perturbateurs endocriniens ont également été associés à une diminution de la qualité des œufs. Des études suggèrent que l’exposition à long terme à ces substances peut entraîner une réduction de la réserve ovarienne et une augmentation des risques de fausses couches Une exposition continue aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut affecter le développement fœtal, augmentant le risque de complications telles que le retard de croissance intra-utérin, les anomalies congénitales, et les troubles du développement neurologique chez l’enfant.
Nutrition et Fertilité : Une Alliance Vitale
Une alimentation équilibrée fournit les éléments nutritifs essentiels nécessaires au bon fonctionnement du système reproducteur féminin. Des carences en vitamines, minéraux ou acides gras peuvent perturber le cycle menstruel, affecter l’ovulation et compromettre la qualité des œufs, contribuant ainsi aux difficultés de conception.
Les antioxydants présents dans certains aliments jouent un rôle crucial dans la protection des cellules reproductrices contre les dommages oxydatifs. Une alimentation riche en fruits, légumes et grains entiers peut contribuer à réduire le stress oxydatif, favorisant ainsi une meilleure qualité des ovules et des spermatozoïdes.
Une nutrition adéquate joue également un rôle dans la santé de l’endomètre, la muqueuse utérine où l’embryon s’implante. Certains nutriments, tels que les acides gras oméga-3 et les vitamines, contribuent à la santé de l’endomètre, influençant ainsi positivement la viabilité de la grossesse.
Conseils Pratiques pour une Nutrition Favorable à la Fertilité
Pour favoriser la fertilité, il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. L’hydratation adéquate, la modération dans la consommation d’alcool et de caféine, ainsi que la gestion du stress, complètent cette approche holistique.
Gestion du Stress pour une Fertilité Sereine : Le stress peut être un facteur majeur dans les problèmes de fertilité. Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut exercer une influence significative sur la santé, y compris la fertilité.
Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal, affectant le cycle menstruel et l’ovulation. Des niveaux élevés de stress peuvent également compromettre la qualité des œufs et la régularité du cycle menstruel, entraînant des difficultés de conception. Comprendre ce lien est essentiel pour prendre des mesures efficaces.
Pratiquer la Relaxation au Quotidien
Des techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga, sont des moyens efficaces de réduire le stress. Intégrer ces pratiques dans la routine quotidienne peut aider à calmer le système nerveux, favorisant ainsi un équilibre hormonal optimal.
Adopter un Mode de Vie Équilibré
Un mode de vie équilibré, comprenant une alimentation saine, une activité physique régulière et un sommeil adéquat, est crucial pour la gestion du stress. Des choix de vie sains contribuent à renforcer la résilience face aux défis et à maintenir un équilibre hormonal propice à la fertilité.
Communiquer et Partager les Préoccupations
Le soutien social est un élément clé dans la gestion du stress. Partager ses préoccupations et émotions avec des proches, des amis ou même un professionnel peut alléger le fardeau émotionnel. Un réseau de soutien solide peut contribuer à maintenir un état d’esprit positif pendant le parcours de la fertilité.
Intégrer des Activités Plaisantes et Créatives
La recherche de joie et de créativité dans la vie quotidienne peut être un antidote puissant au stress. Engagez-vous dans des activités qui procurent du plaisir et qui stimulent la créativité, que ce soit la danse, la peinture, ou toute autre activité qui vous apporte de la satisfaction.
Vous pouvez bénéficier d’informations intéressantes concernant les problématiques de fertilité sur le site de l’association Factsaboutfertility .
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Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement
Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.
12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.
I Le cycle normal de la femme
La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation.
Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.
La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien. La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.
Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.
En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).
II- Et chez l’homme ?
L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH.
III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?
En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.
Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :
- Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
- La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
- Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
- La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
- Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
- Déséquilibres hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
- Une hypothyroïdie frustre
- Des problèmes de sommeil chroniques
- Vaginoses
- Réponses immunitaires utérines inadéquates
- Prise de traitements menant à l’infertilité
- Le syndrome métabolique
Chez l’homme :
- Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
- Déficit en testostérone
- Syndrome de Klinefelter
- Cryptorchidie
- Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
- Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification
- Manque de Zinc
Pour le couple
- L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
- Le surpoids ou les troubles métaboliques
- Des troubles psychiques : burn out, stress chronique
Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.
III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?
Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.
Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.
Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.
Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.
Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.
Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.
=> Savez-vous qu’un manque d’apport en protéines pendant la grossesse, peut conduire le futur bébé à développer des pathologies endocrines et cardio-vasculaires à l’âge adulte ?
=>Savez-vous que la diversification alimentaire commence en réalité dès la conception du bébé ? (Date de démarrage des 1000 premiers jours de vie pendant lesquelles nous avons les cartes dans nos mains pour favoriser la santé et éviter de nombreuses pathologies à notre futur enfant)
=>Savez-vous qu’un apport excessif en glucides pendant la grossesse favorisera les risques de surpoids, d’obésité et cardio vasculaires de votre futur enfant ?
=>Savez-vous que l’utilisation de désinfectants au cours de la grossesse augmente le risque d’asthme et d’eczéma chez votre enfant ?
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.
Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici
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Infertilité, que faire ?
Infertilité, que faire ? Quand consulter ?
Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.
A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.
Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?
En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.
Infertilité, quand consulter ?
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :
Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :
- Des cycles supérieurs à 35 jours
- Des cycles inférieurs à 25 jours
- Une aménorrhée
- Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé
- Des menstruations trop abondantes
- Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
- L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
- Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception
Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.
L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.
- Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel
Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.
Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.
Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement.
Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.
Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?
Chez la femme :
- Un bilan sanguin : déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
- Un examen gynécologique complet
- Une échographie
- Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
- Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…
Chez l’homme :
- Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
- Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
- Un examen clinique gynécologique
Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/
Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?
Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.
De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.
Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé. Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.
En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :
- L’hypothyroïdie
- Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
- Des carences en Zinc, en magnésium
- Une inflammation systémique
- Un déficit en CoQ10
- Le SOPK
- Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
- Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
- Un manque de cortisol
- Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens
Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.
La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.
Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle
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Comment arriver à bout de l’acné hormonale de la femme ?
A l’adolescence, 75 à 95% des filles et des garçons sont concernés par l’apparition et la persistance de l’acné pendant quelques années sur la partie haute du corps principalement (visage, dos, poitrine, bras). Cette acné juvénile s’explique par une augmentation forte de la production d’hormones sexuelles notamment les androgènes, pendant la puberté. Elle touche autant les filles que les garçons. Au-delà du facteur hormonal existe un facteur génétique certain, mais aussi des causes liées au mode de vie (tabac), à l’alimentation, à la prise de médicaments, la prise d’hormones (progestérone ou les hormones stéroïdiennes) et du niveau de stress.
Les fortes variations hormonales conduisant à l’acné interviennent principalement lors de la puberté, lors de la prise de pilule si elle est progestative ou lors de l’arrêt des pilules combinées, au moment de la grossesse ou à la ménopause.
Arrivée à l’âge adulte, la majorité des hommes voit leur acné hormonale disparaitre naturellement (seulement 3% subissent une persistance de l’acné, souvent expliquée par la prise de traitements hormonaux stéroïdiens). Néanmoins, une proportion de femmes est touchée par l’acné persistante à l’âge adulte, au-delà de 30 ans. 40% des femmes seraient concernées par ces boutons persévérants.
Quel est le mécanisme de l’acné hormonale ?
Quelles sont les causes de l’acné hormonale persistante de la femme ?
Chez la femme, après l’adolescence l’acné hormonale est de type inflammatoire. Elle se développe particulièrement sur le bas du visage, le haut de la poitrine et parfois le dos.
La grossesse
Certaines femmes, en début de grossesse, sont également concernées par l’acné résultant d’un mécanisme hormonal « normal », et qui disparaitra au cours de la grossesse ou pour les moins chanceuses après l’accouchement.
Les déséquilibres hormonaux
Les œstrogènes et la progestérone, chez la femme, ont un rôle régulateur de la production d’hormones androgènes et permettent d’éviter la surproduction de sébum conduisant à l’acné. Ces œstrogènes ont un effet bénéfique pour l’acné et pour cette action sont parfois prescrits aux jeunes femmes sous forme de pilule contraceptive. L’effet reverse apparait, alors, lors de l’arrêt de la pilule chargée en œstrogènes et l’acné est décuplée.
Lorsque l’équilibre hormonal est modifié, la production d’hormones androgènes est augmentée alors l’acné apparait ou reste persistante.
Lors du cycle menstruel de la femme, la densité de l’acné varie également. Notamment, en seconde partie du cycle à partir de l’ovulation (du 14eme au 28eme jour), la testostérone est plus élevée, le taux d’œstrogène diminue, ce qui va contribuer à l’apparition de ces boutons.
Le cortisol & le stress chronique
La production de cortisol par les glandes surrénales résultant d’un stress chronique stimule la production d’hormones androgènes. Ce mécanisme peut amplifier l’acné par l’augmentation de production de sébum.
L’hypersensibilité aux hormones androgènes
Chez certaines femmes, l’acné hormonale est expliquée par un processus différent. Elles ne surproduisent pas d’hormones androgènes mais ont une hypersensibilité aux androgènes. Elles réagissent alors de manière trop importante à la production « normale » d’hormones androgènes, ce qui provoque des symptômes identiques à l’hyperandrogénie dont l’acné.
D’autres pathologies
Il existe une maladie appelée hyperplasie congénitale des surrénales, diagnostiquée principalement dès la naissance et de nature génétique. Elle provoque une surproduction des hormones androgènes et une sous production de cortisol. L’acné est alors un symptôme régulièrement retrouvé chez les patients souffrant de cette pathologie.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), a pour caractéristique une surproduction d’hormones androgènes. Un des principaux symptômes est également l’acné hormonale.
Des défauts de production en excès de la prolactine (hormone impliquée dans la production de lait maternel), favorisent la production d’hormones androgènes en quantité très importante conduisant à des acnés sévères.
Les facteurs aggravants
Le mode de vie des personnes concernées par des productions excédentaires d’hormones androgènes conduisant à l’acné hormonale adulte, peut impacter négativement la sévérité du processus :
- La consommation de tabac
- Le stress physique et psychologique
- Une alimentation chargée en indice glycémique élevé
- Une inflammation chronique du corps
- L’exposition aux perturbateurs endocriniens
Quelle est la prise en charge de l’acné en micro nutrition ?
Au-delà du mal être physique, les femmes qui consultent pour leur acné hormonale ont un profond mal être psychologique qui n’est pas la cause de leur problème mais une conséquence d’une peau disgracieuse, d’une perte de confiance en elle, d’un isolement provoqué par ce sentiment négatif résultant de cette maladie. On retrouve des femmes en forte détresse psychologique, menant à la dépression, dont la prise en charge n’a pas eu de résultat probant. Ces femmes peuvent se sentir stigmatisée, repoussée, voire discriminée.
Il est donc urgent d’écouter et de proposer des solutions efficaces à ces femmes pour sortir de cet engrenage et retrouver une jolie peau.
Comme pour toutes les pathologies, ma démarche en tant que micro nutritionniste sera la même. Je travaille sur la recherche des causes de l’apparition ou de la persistance de cette acné pour ensuite proposer à la patiente les prescriptions les plus efficaces. Dans un premier temps, j’évalue ses antécédents, ses symptômes et ses déclencheurs. Puis nous travaillons ensemble afin d’adopter de nouvelles habitudes appropriées et individuelles pour répondre à son besoin en évitant au maximum la prise de médicaments ou de compléments impactant d’autres fonctions.
Certains bons gestes peuvent être mis en place rapidement :
- Effectuer une routine de soin de la peau optimisée avec un nettoyant adapté, un gel assainissant efficace et sain, une crème hydratante et une crème ou une huile rééquilibrante
- Adopter des épices : Certaines sont très favorables à la peau comme la cannelle (régulatrice de glycémie, anti-inflammatoire), le curcuma (anti inflammatoire, favorise la fermeté et l’élasticité de la peau), le gingembre (digestif, anti oxydant), le ginseng (favorise le renouvellement cutané), le cumin (apaise les peaux sensibles, anti-inflammatoire), le safran (anti septique).
- Essayer les tisanes pour favoriser la réussite du programme : par exemple la tisane d’ortie a des vertus anti-androgènes
- Dans l’assiette : réduire au maximum les produits sucrés et transformés (pâtisseries, biscuits, bonbons…), à IG haut (pain, pâtes, biscottes, pizza…), laitages, tout en augmentant la consommation de légumes, de produits vivants, d’omegas 3 (harengs, maquereaux, huiles de noix, colza, lin, cameline…)
- Dans le verre : on stoppe l’alcool, les jus de fruits et les sodas. On augmente l’hydratation du corps en consommant la quantité d’eau appropriée
- Pour le corps : en accompagnement avec votre nutritionniste, et en fonction de vos symptômes, nous travaillons sur l’inflammation intestinale et la détoxification du foie
- On met en place des techniques relaxantes
L’acné de la femme adulte n’est pas une fatalité, mais la prise en charge est pluridimensionnelle. N’hésitez pas à me contacter -> ici , si vous souhaitez en parler pendant une consultation.
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Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons
Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?
En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.
Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?
Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.
La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.
L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).
Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.
En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.
Par quoi remplacer le lait de vache ?
Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.
Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.
Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?
Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.
Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.
Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.
La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.
Lien pour le nouveau cadre réglementaire :
Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten
Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?
Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.
Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.
Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.
Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Je perds mes cheveux – Alopécie & SOPK
Je perds mes cheveux, mais que se passe-t-il ?
“Je perds mes cheveux” : L’alopécie est de plus en plus courante et touche les femmes comme les hommes. La perte de cheveux est rarement soudaine, mais devient de plus en plus importante au fil des semaines. Elle se caractérise par une raréfaction diffuse des cheveux sur la partie centrale du cuir chevelu. Tandis que la ligne frontale est généralement conservée.
Chez les femmes, elle est plus insidieuse car les patientes peuvent mettre du temps à s’en rendre compte. Elles ne se sentent pas forcément soutenues par leur entourage face à cette “impression” qui souvent se révèle réelle.
Plus la perte de cheveux est prise en charge rapidement, plus il sera facile de la limiter.Alopécie et SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie endocrinienne complexe et hétérogène. Elle est caractérisée par une hyperandrogénie , une ovulation faible ou absente et des anomalies métaboliques, notamment une résistance à l’insuline, un poids excessif ou une obésité, un diabète de type II, une dyslipidémie et un risque accru de maladie cardiovasculaire.
La manifestation clinique la plus importante du SOPK est l’hyperandrogénie. L’excès d’androgènes affecte le développement folliculaire par des mécanismes complexes qui conduisent à l’obésité et à l’insulinorésistance. L’hyperandrogénie induit l’obésité, la pilosité, l’acné et l’alopécie androgénétique. Ces symptômes peuvent apporter un grand stress psychologique aux femmes jusqu’à la dépression, le repli sur soi, la perte d’estime et de confiance en soi. L’alopécie androgénique commencera à se manifester après la puberté au plus tôt mais peut se déclencher bien plus tard. Quand nous traitons le SOPK, en travaillant sur les différentes causes du SOPK, nous améliorons l’alopécie. Néanmoins, c’est un des symptômes les plus longs à corriger car la pousse du cheveu se fait sur plusieurs mois.
Je souffre de SOPK et je perds mes cheveux : Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour corriger l’alopécie chez la patiente SOPK ?
Les causes de la perte de cheveux tant chez l’homme que chez la femme sont nombreuses. La première action à réaliser est une analyse biologique des différents nutriments, micronutriments et hormones qui peuvent causer cette perte de cheveux.
Puis notre attention se portera sur le mode de vie de la personne, ses antécédents, un éventuel élément déclencheur, afin de considérer tous ces facteurs pour apporter le meilleur accompagnement et trouver les solutions à long terme.
Dans tous les cas, la perte de cheveux, quand elle commence, est un signe de déséquilibre(s) au sein de votre corps qui date(nt) au moins de 3 mois, il est donc urgent de trouver les causes (par exemple une hypothyroïdie frustre ou un déficit micronutritionnel) afin de la traiter au plus tôt. La nutrition fonctionnelle, aujourd’hui, sait proposer plusieurs solutions pour répondre au différentes causes.Vous pouvez me contacter par ici Rendez-vous Nutritionniste. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Fatigue et la qualité du petit-déjeuner
Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.
Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.
La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :
Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?
Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.
Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.
Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.
L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.
Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.
Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :
La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bienAfin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).
Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.
La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :
Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucidesLien Article sur le petit-déjeuner => ici
Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?
En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.
N’hésitez pas à me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas
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Lutter contre la fatigue et la prise de poids
Quel est le lien entre prise de poids et fatigue ?
Le cerveau doit aller chercher la tyrosine dans les protéines pour activer les deux neurotransmetteurs qui nous donneront de l’énergie, la dopamine et la noradrénaline (lien article sur les neurotransmetteurs), afin de lutter contre la fatigue et la prise de poids :
Les œufs : principal fournisseur de tyrosine, à condition de les consommer très peu cuits (coque, brouillés, plat) afin de conserver les qualités nutritionnelles.
Jambon, bacon, viandes blanches
Fromages (chèvre, brebis de préférence)Du gras : Il apporte les acides gras essentiels, permet de favoriser la satiété au cours de la journée et de baisser l’indice glycémique de votre repas (si accompagné d’une protéine) et permet de lutter contre la prise de poids. Les acides gras apportent la vitamine A, diminuent les risques cardiovasculaires, et participent au contrôle des mécanismes inflammatoires afin de favoriser la production d’énergie, lutter contre la fatigue et de favoriser la perte de poids :
Poissons gras : saumon, sardines etc…
Graines de lin moulues (non moulues, les nutriments ne sont pas absorbés correctement)
Oléagineux (noix du brésil excellent pour le sélénium, on en parlera lors d’un prochain article, amande, macadamia…)
Avocat
OlivesQue penser des fruits dans un objectif de perte de poids ? Réduisent-ils la fatigue ?
Les jus de fruits ont perdu l’ensemble de leurs fibres. Les fibres permettent de réduire le niveau de sucre. L’indice glycémique du jus de fruit sera alors trop élevé et favorisera la prise de poids. Il est donc préférable de consommer des fruits entiers, mais tous les fruits ne conviennent pas au repas du matin.
Nous devons privilégier les fruits les moins sucrés.
Mon favori est le KIWI avec toutes ses propriétés (riche en vitamine C, protège des maladies cardiovasculaires, des dommages dus à l’oxydation, bon pour le transit, très peu sucré, aide à la cicatrisation …)
Les fruits sont à consommer en début de repas.
Les fruits rouges : des vraies pépites nutritionnelles ( framboises, baies, mures, myrtilles ). Ils contiennent des acides ellagiques et galliques qui ont des vertus anti virales et anti microbiennes, des flavonoïdes qui captent les radicaux libres et préviennent une longue liste de maladies chroniques, de la vitamine C, protègent du déclin cognitif, des AVC, effets anti inflammatoires, des effets de régulation sur la pression artérielle etc…)
Lien intéressant : https://www.lettre-docteur-rueff.fr/un-coup-de-rouge-au…/Les fruits séchés sont également à consommer en fin de journée, l’indice glycémique est trop élevé mais permettent de favoriser la production d’énergie pour terminer la journée ou avant une séance de sport afin de limiter la prise de poids.
En chononutrition, les fruits sont consommés davantage en fin de journée entre 16H et 18H. C’est à ce moment que le corps les digérera mieux et utilisera à bon escient leurs nutriments. Par ailleurs, il est préférable de les consommer hors des repas afin d’éviter les fermentations. Les fruits à index glycémique plus élevé sont donc déconseillés au petit déjeuner.
Et les autres glucides ?
Le pain, les biscottes, les viennoiseries, céréales = SUCRE
Je proposerai un prochain article sur le sucre.
Le sucre du matin est trop vite assimilé et de la mauvaise manière par le corps. Il va favoriser la production d’insuline toute la journée et ne favorisera pas la satiété, à contrario aidera à la prise de poids, au manque de concentration, à l’hyperactivité, la dépression…) Par ailleurs, le sucre est pro inflammatoire et nourrit un grand nombre de pathologies tout en favorisant la fatigue.Nous pouvons favoriser les pains complets, au levain ou faits maison avec des farines à indice glycémique bas (ex : Sarrasin).
Et les enfants dans tout ça ?
Les enfants ont des besoins nutritionnels particuliers. Comme les adultes, les enfants ont des appétits inégaux. Certains adorent petit déjeuner et pour certains enfants, déjeuner le matin est très difficile par manque d’appétit. Nous pouvons tout à fait leur proposer progressivement un petit déjeuner plus protéiné avec des petits morceaux de fromage, du jambon, des œufs brouillés, des fruits rouges, des oléagineux (à partir de 6 ans ou avant si pas d’intolérances détectées). A la grande surprise de beaucoup de parents, les enfants adorent et l’appétit se dénoue. Les effets sur la concentration sont importants sur la matinée, la baisse de glycémie étant fortement diminuée entre 10H30 et midi. Dans la prise en charge du surpoids infantile, nous accordons beaucoup d’importance au contenu du petit-déjeuner. A essayer !
La maîtrise des catécholamines et la production d’énergie sont des points clés travaillés en nutrition fonctionnelle. D’autres piliers comme la qualité du sommeil, l’équilibre perso/pro, l’activité physique, le stress peuvent également être travaillés dans le cadre de mon approche pour retrouver de l’énergie.
Vous pouvez me contacter ici. Les consultations avec votre nutritionniste se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique