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Fertilité du couple
Fertilité Féminine
Environ 15% des femmes en âge de procréer sont touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Ce syndrome est responsable de nombreux symptômes physiques qui ont une répercussion sur la santé mentale de la femme. Ce syndrome est aussi la première cause d’infertilité en France (avec l’endométriose), c’est pour cela, que l’accompagnement des femmes diagnostiquées SOPK est une de mes priorités.
L’ adaptation nutritionnelle, de l’environnement et du mode de vie de la femme et du couple sont des aides précieuses pour soulager les symptômes et améliorer une réponse ovarienne en cas de souhait de grossesse. On dénombre plus de 25 causes d’hypofertilité, qui peuvent diminuer les chances de réussir à tomber enceinte. Parmi celles-ci, on retrouve des causes organiques, mais aussi des déficits nutritionnels qui peuvent être les facteurs des perturbations organiques induisant des problématiques de fertilité. En plus d’impacter la fertilité, pendant la grossesse ces déséquilibres, anémies, déficits peuvent fragiliser la grossesse et impacter le développement du fœtus jusqu’à provoquer des accouchements prématurés ou des pathologies telle que la pré éclampsie.Fertilité Masculine
Entre 1973 et 2011, la concentration en spermatozoïdes dans la semence de l’homme occidental moyen aurait chuté de près de 60 %. La nutrition fonctionnelle adaptée permet d’améliorer la fertilité masculine et d’accompagner la femme dans ses modifications de mode de vie pour une meilleure fertilité du couple.
Les Complexités Hormonales Expliquées : Pour comprendre les complexités hormonales liées à la fertilité, il est essentiel de connaître les acteurs principaux. Les hormones telles que l’estradiol, la progestérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) orchestrent le cycle menstruel et la libération de l’ovule. Un équilibre délicat entre ces hormones est nécessaire pour assurer une ovulation régulière. Des niveaux inappropriés d’une hormone peuvent entraîner des perturbations du cycle menstruel, des absences d’ovulation, ou des difficultés à maintenir une grossesse
Les Perturbateurs Endocriniens : Invisible, mais Impactant : Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien, capables d’interférer avec le système hormonal humain. Leur impact sur la santé, en particulier sur la fertilité féminine, est de plus en plus préoccupant. Ces substances, présentes dans des produits courants tels que les plastiques, les pesticides, et les produits cosmétiques, peuvent imiter ou bloquer les hormones naturelles dans le corps. Cette imitation peut conduire à des déséquilibres hormonaux, affectant directement la fonction reproductive. Une perturbation hormonale peut influencer le cycle menstruel de diverses manières. Des menstruations irrégulières, une ovulation altérée, voire l’absence d’ovulation, sont des conséquences possibles. Ces changements peuvent considérablement réduire les chances de conception, entraînant des difficultés pour les couples qui cherchent à concevoir. Les perturbateurs endocriniens ont également été associés à une diminution de la qualité des œufs. Des études suggèrent que l’exposition à long terme à ces substances peut entraîner une réduction de la réserve ovarienne et une augmentation des risques de fausses couches Une exposition continue aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut affecter le développement fœtal, augmentant le risque de complications telles que le retard de croissance intra-utérin, les anomalies congénitales, et les troubles du développement neurologique chez l’enfant.
Nutrition et Fertilité : Une Alliance Vitale
Une alimentation équilibrée fournit les éléments nutritifs essentiels nécessaires au bon fonctionnement du système reproducteur féminin. Des carences en vitamines, minéraux ou acides gras peuvent perturber le cycle menstruel, affecter l’ovulation et compromettre la qualité des œufs, contribuant ainsi aux difficultés de conception.
Les antioxydants présents dans certains aliments jouent un rôle crucial dans la protection des cellules reproductrices contre les dommages oxydatifs. Une alimentation riche en fruits, légumes et grains entiers peut contribuer à réduire le stress oxydatif, favorisant ainsi une meilleure qualité des ovules et des spermatozoïdes.
Une nutrition adéquate joue également un rôle dans la santé de l’endomètre, la muqueuse utérine où l’embryon s’implante. Certains nutriments, tels que les acides gras oméga-3 et les vitamines, contribuent à la santé de l’endomètre, influençant ainsi positivement la viabilité de la grossesse.
Conseils Pratiques pour une Nutrition Favorable à la Fertilité
Pour favoriser la fertilité, il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. L’hydratation adéquate, la modération dans la consommation d’alcool et de caféine, ainsi que la gestion du stress, complètent cette approche holistique.
Gestion du Stress pour une Fertilité Sereine : Le stress peut être un facteur majeur dans les problèmes de fertilité. Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut exercer une influence significative sur la santé, y compris la fertilité.
Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal, affectant le cycle menstruel et l’ovulation. Des niveaux élevés de stress peuvent également compromettre la qualité des œufs et la régularité du cycle menstruel, entraînant des difficultés de conception. Comprendre ce lien est essentiel pour prendre des mesures efficaces.
Pratiquer la Relaxation au Quotidien
Des techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga, sont des moyens efficaces de réduire le stress. Intégrer ces pratiques dans la routine quotidienne peut aider à calmer le système nerveux, favorisant ainsi un équilibre hormonal optimal.
Adopter un Mode de Vie Équilibré
Un mode de vie équilibré, comprenant une alimentation saine, une activité physique régulière et un sommeil adéquat, est crucial pour la gestion du stress. Des choix de vie sains contribuent à renforcer la résilience face aux défis et à maintenir un équilibre hormonal propice à la fertilité.
Communiquer et Partager les Préoccupations
Le soutien social est un élément clé dans la gestion du stress. Partager ses préoccupations et émotions avec des proches, des amis ou même un professionnel peut alléger le fardeau émotionnel. Un réseau de soutien solide peut contribuer à maintenir un état d’esprit positif pendant le parcours de la fertilité.
Intégrer des Activités Plaisantes et Créatives
La recherche de joie et de créativité dans la vie quotidienne peut être un antidote puissant au stress. Engagez-vous dans des activités qui procurent du plaisir et qui stimulent la créativité, que ce soit la danse, la peinture, ou toute autre activité qui vous apporte de la satisfaction.
Vous pouvez bénéficier d’informations intéressantes concernant les problématiques de fertilité sur le site de l’association Factsaboutfertility .
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Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement
Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.
12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.
I Le cycle normal de la femme
La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation.
Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.
La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien. La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.
Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.
En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).
II- Et chez l’homme ?
L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH.
III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?
En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.
Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :
- Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
- La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
- Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
- La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
- Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
- Déséquilibres hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
- Une hypothyroïdie frustre
- Des problèmes de sommeil chroniques
- Vaginoses
- Réponses immunitaires utérines inadéquates
- Prise de traitements menant à l’infertilité
- Le syndrome métabolique
Chez l’homme :
- Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
- Déficit en testostérone
- Syndrome de Klinefelter
- Cryptorchidie
- Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
- Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification
- Manque de Zinc
Pour le couple
- L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
- Le surpoids ou les troubles métaboliques
- Des troubles psychiques : burn out, stress chronique
Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.
III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?
Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.
Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.
Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.
Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.
Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.
Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.
=> Savez-vous qu’un manque d’apport en protéines pendant la grossesse, peut conduire le futur bébé à développer des pathologies endocrines et cardio-vasculaires à l’âge adulte ?
=>Savez-vous que la diversification alimentaire commence en réalité dès la conception du bébé ? (Date de démarrage des 1000 premiers jours de vie pendant lesquelles nous avons les cartes dans nos mains pour favoriser la santé et éviter de nombreuses pathologies à notre futur enfant)
=>Savez-vous qu’un apport excessif en glucides pendant la grossesse favorisera les risques de surpoids, d’obésité et cardio vasculaires de votre futur enfant ?
=>Savez-vous que l’utilisation de désinfectants au cours de la grossesse augmente le risque d’asthme et d’eczéma chez votre enfant ?
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.
Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici
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Comment améliorer notre sommeil et lutter contre la prise de poids ?
1 adulte sur 3 souffre de problématiques liées à la qualité de son sommeil qui influera sur l’équilibre du poids : difficultés d’endormissement, insomnies, réveils fragmentés, etc.. La prise en charge rapide et adaptée est essentielle afin de réduire au maximum l’impact sur la santé à court et long terme. Cette vidéo offre quelques indications pour comprendre le mécanisme du sommeil et favoriser un sommeil de qualité.
Quel est l’impact du sommeil sur la prise de poids ou l’insulino résistance ?
Une trop courte durée de sommeil chez les enfants et les adultes est associée à une prise de poids et à un IMC plus élevé que la normal. Il existe plusieurs causes organiques à ces résultats. Une faible durée de sommeil conduit à une augmentation de la prise alimentaire. Celle-ci s’explique par le temps d’activité augmenté mais aussi une diminution de la dépense énergétique et de la sécrétion de leptine et de ghréline. Ces hormones sont en charge de réguler l’appétit et la dépense énergétique. Une autre hormone impliquée est le cortisol. Peu sécrété la nuit et principalement en journée, le cortisol est vital pour notre fonctionnement global. Il est anti-inflammatoire, régulateur de la pression artérielle, intervient dans la conversion des protéines et des lipides. Également, il participe au développement osseux et un grand régulateur de la glycémie. La nuit, le cortisol est au repos, sinon il empêche de dormir. Or lorsque le sommeil est de courte durée ou de mauvaise qualité le cortisol est sécrété en excès. En conséquence, des excès de production de cortisol de manière chronique peuvent entrainer une dérégulation de la gestion du glucose. Si bien que ce mécanisme provoquera une insulinorésistance induisant un diabète de type II, le syndrome métabolique, le SOPK, des problèmes de fertilité.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?
Nous travaillons sur le pilier du sommeil afin de rétablir une production normale de mélatonine conduisant à un sommeil de qualité. Sa qualité et quantité ont un impact fort sur le surpoids, l’infertilité et les douleurs. Ainsi c’est un des piliers principaux à améliorer si cela est nécessaire dans le cadre de notre accompagnement.
Pour me rencontrer, c’est par ici. Je propose des consultations à distance ou dans mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialité Surpoids
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas
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Les perturbateurs endocriniens, fertilité, SOPK, endométriose
Qu’est-ce-que les perturbateurs endocriniens ?
Ils sont des molécules chimiques, ou naturelles (dans les plantes par exemple), capables de dérégler le fonctionnement de notre système hormonal en bloquant, imitant ou modifiant leur(s) action(s).
L’inhalation, l’ingestion et l’application de substances contenant des perturbateurs endocriniens favorisent l’émergence de maladies liées au système endocrinien.
Elles peuvent affecter :
- Les fonctions thyroïdiennes
- Reproductrices
- Surrénaliennes
- Métaboliques
- Développement neurologique
Et contribue au développement de pathologies :
- Infertilité, Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), endométriose, fibromes, insuffisance ovarienne
- Accouchements prématurés
- Petit poids de naissance
- Altération des fonctions cognitives, baisse du quotient intellectuel, développement de troubles autistiques
- Puberté précoce
- Appareil génital masculin Hypospadias, cryptorchidie, cancer testiculaire, trouble de la reproduction qualité et quantité de sperme
- Obésité
- Diabète de type II
- Maladies thyroïdiennes
- Malformations congénitales
- Cancers hormonaux dépendants
- Maladies auto-immunes
Ces substances sont omniprésentes et largement utilisées dans les produits de notre vie quotidienne.
Quels sont les modes de contaminations des perturbateurs endocriniens ?
- Air
- Eau
- Alimentation
- Produits d’entretien
- Produits d’hygiène
- Produits de jardinage et d’agriculture
- Produits cosmétiques
- Peintures et produits chimiques
- Tissus
- Produits pharmaceutiques
- Produits de traitement (bois, vêtements…)
- Produits d’emballage
On sait aujourd’hui que l’exposition aux perturbateurs endocriniens (PE) avant la puberté (gestation et 3 mois avant la fécondation) est nettement plus impactante sur le système hormonal du futur adulte que l’exposition après la puberté.
Le cycle menstruel et la fertilité de la femme sont très sensibles aux déséquilibres hormonaux. La dégradation de la fonction endocrinienne due à l’exposition aux PE entraîne de nombreuses anomalies telles que des irrégularités menstruelles, des troubles de la fertilité, le SOPK et l’endométriose… Le BPA est le PE le plus étudié dans le monde et a été fortement associé à la santé reproductive féminine.
Les PE ont des effets délétères sur la santé humaine, y compris sur la santé reproductive, qui sont une préoccupation mondiale. L’exposition aux perturbateurs en début de vie peut provoquer des maladies à l’âge adulte, voire même transgénérationnelles.
Il est largement reconnu que le bisphénol-A est une cause principale des problématiques de fertilité des femmes atteintes de SOPK et une cause principale du développement de l’endométriose. Il est fort probable qu’il impacte également la fertilité masculine. Ce qu’on appelle également la délétion de la spermatogénèse. En 40 ans le nombre moyen de spermatozoïdes a diminué de 50%. Les études expliquent que l’exposition aux perturbateurs endocriniens in utéro et les quelques années après la naissance sont probablement les causes principales. Il est intéressant de savoir que la faune qui a accès à des terres, eau, alimentations contaminés connaissent ces mêmes problématiques de fertilité.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour diminuer les perturbateurs endocriniens ?
Dans le cadre de la nutrition fonctionnelle, nous travaillons sur la détoxification douce du corps afin de réduire l’impact des perturbateurs et retrouver une fonction hormonale optimale. Je vous conseille également sur la détoxification de l’habitat ce qui permet également de prévoir un environnement sain tout au long de la grossesse et pour le futur bébé.
Vous pouvez me contacter par ici afin de prendre rendez-vous à distance ou dans mon cabinet à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialiste surpoids, infertilité, santé gynécologique
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas
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Mes piliers de la santé
Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :
« Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».
« Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »
« Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »
« Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »
« Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »
Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.
Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.
Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.
Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?
Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.
L’alimentation : Pourquoi ?
Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.
L’hydratation : Pourquoi ?
Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.
Le stress : Pourquoi ?
Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)
Le sommeil : Pourquoi ?
Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.
L’activité physique : Pourquoi ?
L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…
Le rythme de vie : Pourquoi ?
Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.
L’oxygénation : Pourquoi ?
Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.
L’environnement : Pourquoi ?
L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.
Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.
Votre nutritionniste.
Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite
Rendez-vous par ici . Je consulte à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
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Hypothyroïdie, SOPK et prise en charge
Quel est le lien entre hypothyroïdie et SOPK ?
L’hypothyroïdie peut être la cause de nombreuses problématiques et pathologies. En France, on estime que 50% des personnes hyperthyroïdiennes ne sont pas encore diagnostiquées. L’hypothyroïdie peut notamment impacter la fertilité, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la prise de poids, une fatigue inexpliquée, les inflammations, la digestion. Elle est à prendre en charge très rapidement en cas de désir de grossesse afin de favoriser la fertilité, une grossesse sereine et le bon développement du fœtus. A travers cet article, vous pourrez découvrir les nombreux symptômes liés à l’hypothyroïdie et ses différents impacts sur le corps. Lors du diagnostic, l’apport en nutriments et micronutriments est étudié dans le détail afin de cibler des déficits et pouvoir les améliorer. Les facteurs d’inhibition du fonctionnement thyroïdien sont à limiter afin de favoriser l’impact des micronutriments sur la relance thyroïdienne.
Quelle est l’importance de la prise en charge de l’hypothyroïdie en cas de SOPK ?
La prise en charge de l’hypothyroïdie SOPK est primordiale afin de soulager de nombreux symptômes et de favoriser un rééquilibrage hormonal. Chez la patiente SOPK, le mécanisme de production des hormones FSH/LH, des hormones androgènes et la production des hormones thyroïdiennes sont facteurs et conséquences ce qui implique un accompagnement sur les deux terrains afin d’améliorer le syndrome d’une manière globale.
C’est aussi lors de la pré-ménopause et de la ménopause, que chez certaines femmes, on découvre une hypothyroïdie frustre accompagnée de la modification hormonale (baisse des œstrogènes, de la progestérone et du rapport entre les deux hormones). L’hypothyroïdie va alors nettement favoriser les symptômes tels que la prise de poids ou le ralentissement de perte de poids, la fatigue physique et psychologique, les refroidissements/bouffées de chaleur, la rétention d’eau, les problèmes digestifs, l’augmentation du cholestérol total, l’apparition de problèmes cardio-vasculaires, etc… La prise en charge permettra d’accompagner la patiente à accepter ce passage dans de meilleures conditions physiques et psychologiques et favorisera le fonctionnement des différentes approches complémentaires.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle face à hypothyroïdie ?
L’hypothyroïdie frustre est souvent causée par des déficits nutritionnels tels que l’iode, le sélénium, les complexes de vitamines B etc.. En nutrition fonctionnelle, nous allons commencer par analyser votre alimentation, la qualité de votre assimilation et en déduire des déficits nutritionnels. Ce diagnostic s’accompagne d’analyses biologiques quand cela s’avère nécessaire. Nous commençons par corriger ces déficits afin de refaire partir votre thyroïde et remettre dans les normes la production d’hormones thyroïdiennes afin de refaire fonctionner votre organisme correctement. Puis nous étudierons votre mode de vie pour diagnostiquer d’éventuels causes externes, environnementaux de dérèglement thyroïdien à corriger assez simplement.
Pour prendre rendez-vous, c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
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Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons
Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?
En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.
Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?
Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.
La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.
L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).
Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.
En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.
Par quoi remplacer le lait de vache ?
Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.
Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.
Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?
Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.
Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.
Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.
La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.
Lien pour le nouveau cadre réglementaire :
Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten
Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?
Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.
Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.
Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.
Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil est un de mes 8 piliers essentiels à travailler en nutrition fonctionnelle notamment lorsque l’on souhaite travailler sur les problématiques de poids et d’infertilité. Il n’y a pas de règles définies en terme de nombre d’heures et d’horaires à respecter. Même si on parle d’une moyenne de 7H30 par personne, une personne peut avoir besoin de 6H par nuit quand une autre aura besoin de 10h. Également, chaque personne a une prédisposition à être plutôt du matin ou du soir. Et il est rarement possible de faire changer les prédispositions en terme de sommeil.
Quelles sont les fonctions du sommeil ?
Le sommeil permet la cicatrisation, d’encoder nos souvenirs, de produire de la leptine, hormone de la satiété essentielle pour la gestion du poids et la régulation de la glycémie et donc des envies de sucre la journée. Mais aussi il favorise notre mémoire et notre cognition. C’est également la nuit que le système immunitaire se régularise et que la restauration cellulaire s’active. Il permet aussi de réguler la pression artérielle. Mais il a surement d’innombrables autres fonctions non découvertes à ce jour.
Les personnes qui ne dorment pas assez par rapport à leur besoin auront plus de risques face aux infections, aux cancers, aux maladies auto-immunes, aux maladies cardio-vasculaires, à l’hypertension artérielle. Les risques de diabète et de maladies cardiaques sont augmentés. Le sommeil permet également la régulation hormonale générale, comme les catécholamines, les hormones stéroïdes, les hormones sexuelles. Au niveau psychologique, le manque de sommeil peut amener à de faibles performances cognitives, un temps de réaction ralenti et des risques de dépression et d’anxiété.
Comment fonctionne le sommeil ?
On peut décomposer le sommeil en trois phases : La phase d’induction correspond à la phase de préparation au sommeil. La phase de maintenance correspond aux heures de sommeil. La dernière phase correspond à la préparation au réveil et au réveil.
Les problématiques de sommeil sont souvent des difficultés d’endormissement, des réveils nombreux, des réveils précoces, des ronflements, de l’apnée, le syndrome des jambes sans repos.
L’hormone principale du sommeil est la mélatonine. La glande pinéale située dans le cerveau permet de détecter la présence ou non de la lumière via la rétine. Lorsque cette glande endocrine détecte un défaut de lumière, elle déclenche la production de tryptophane. Celui-ci, par conversion, en sérotonine produira la mélatonine. La mélatonine aura donc un premier pic vers 20H puis se produite de manière croissante jusqu’à environ 2h du matin. Sa concentration sera ensuite décroissante pour laisser place à la production de cortisol qui prendra le relais pour assurer le réveil. Les trois premières heures d’endormissement sont fondamentales. Elles concentrent la principale phase de sommeil profond. C’est à ce moment que l’hormone de croissance est la plus fonctionnelle.
Le manque de sommeil et la prise de poids
Une carence en sommeil provoque des fluctuations hormonales. La baisse de production de leptine augmente notre appétit et joue un rôle dans la prise de poids. La leptine permet au corps de réguler son énergie et la satiété. En l’absence de leptine, on perd la sensation de satiété et donc le corps va réclamer à manger constamment.
Lorsque la durée de sommeil est trop faible par rapport à nos besoins, la production de cortisol va rester trop importante afin de maintenir éveillé. Cet excès de production va également augmenter l’insulinorésistance. Des nuits de moins de 6h augmentent le risque de diabète de type II de 30%.
Le manque de sommeil et l’infertilité
Les hormones sexuelles sont sécrétées en synergie avec le rythme circadien de l’organisme. Cela régule les fonctions qui permettent de favoriser une grossesse. Le manque de sommeil chez les hommes et les femmes est souvent cité comme l’une des causes de l’infertilité. Chez les hommes, les troubles du sommeil altèrent la sécrétion des hormones sexuelles, entraînant ainsi une diminution du taux de testostérone, une réduction de la motilité des spermatozoïdes et l’apoptose des cellules de Leydig. mulis. Ce mécanisme augmente l’activation de l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (HPA), qui, par conséquent, accroît la production de corticostérone. Le niveau élevé de corticostéroïdes entraîne une réduction de la production de testostérone.
La privation de sommeil produit un effet proportionnel sur les femmes en réduisant les chances de fertilité. L’insomnie chez les femmes diminue la production de mélatonine. Ce déficit entraîne une activation excessive de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Ce qui se traduit par des fausses-couches, des difficultés d’implantation embryonnaire, une anovulation et une aménorrhée. Le manque de sommeil chez les femmes est également associé à une altération de la sécrétion de gonadotrophines et de stéroïdes sexuels.
Ensemble, ils conduisent à l’infertilité féminine. L’influence des troubles du sommeil post-ménopausiques est associée à une synthèse et une sécrétion irrégulières des hormones stéroïdes sexuelles féminines.
Comment la nutrition fonctionnelle peut aider à retrouver un sommeil récupérateur ?
Par la nutrition fonctionnelle, la modification de petites habitudes de vie et la mise en place de quelques techniques, nous pouvons favoriser nettement la production de mélatonine ou corriger les causes de l’insomnie, des réveils précoces, des réveils réguliers ou du manque de sommeil récupérateur. Une personne en manque de mélatonine est à prendre en charge très rapidement. Je le considère comme une nécessité vitale mais ce n’est pas l’unique cause, c’est pour cela que je considère mon patient dans sa globalité. Nous travaillerons tout d’abord sur la phase d’induction avec par exemple, la diminution du sport tardif, la diminution de consommation de protéines qui favorisent la dopamine (hormone du matin), la gestion des pensées constantes etc…
J’apporte également une attention particulière à la santé digestive qui impacte le sommeil tout comme les inflammations. La prise en charge dans le cadre de l’amélioration du sommeil est multifactorielle et son amélioration aura une incidence sur d’autres pathologies à traiter et notamment la fertilité, le SOPK, l’endométriose et la ménopause.
Pour prendre rendez-vous avec votre nutritionniste, c’est par ici. Je consulte à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique