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Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK – Grossesse et infertilité
Qu’est-ce que le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ?
Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK est associé à un dérèglement hormonal. Il reste une des premières causes d’infertilité des femmes en souhait de grossesse. Les causes exactes ne sont pas encore explicitement définies. Ainsi, elles sont multifactorielles mais n’empêchent pas une grossesse grâce à une prise en charge globale.
La première découverte de « kystes » trop nombreux dans les ovaires est mise en évidence en 1935 par les Docteurs Stein et Leventhal. Par la suite, la recherche a montré que ces « kystes » étaient en réalité des follicules. Dans ces conditions, ces follicules qui ne parvenaient pas à maturation. Et de surcroît, ils se développaient en trop grand nombre dans les ovaires.
En 2008, lors du meeting annuel qui regroupe la Société Européenne de reproduction humaine et d’embryologie (SERHE) et la société Américaine de la médecine de la reproduction (ASRM) à Rotterdam, des critères spécifiques sont, alors, définis pour diagnostiquer le SOPK chez la femme.
Par conséquent, le SOPK doit répondre à au moins deux des trois critères spécifiques :
- Hyperandrogénie : Taux de testostérone et/ou de l’androstènedione trop élevé, acné, hirsutisme, alopécie
- Cycles menstruels déréglés : aménorrhée ou absence d’ovulation cycles courts (moins de 21 jours) ou longs (supérieurs à 35 jours)
- Présence de kystes dans les ovaires : au moins 12 follicules de 2 à 9 millimètre volume ovarien supérieur à 10 ml
Définition du SOPK
1/10 femme en âge de procréer est touchée par le syndrome des ovaires polykystiques. Une majorité des femmes reçoivent ce diagnostique dans une démarche de grossesse et un constat d’infertilité ou de difficultés à concevoir. Les cycles menstruels sont déréglés et des symptômes physiques sont associés : pilosité, perte de cheveux, acné, problématique de poids.
SOPK, prise de poids, syndrome métabolique et insulinorésistance conduisant à l’infertilité / grossesse
Une des causes principales du SOPK est une dérégulation de la gestion du glucose sanguin conduisant à une insulinorésistance et induisant une prise de poids ou des difficultés à perdre du poids. L’hypothyroïdie est également une cause de dérèglement hormonal conduisant à une problématique de fertilité et de SOPK.
Certaines patientes SOPK souffrent du syndrome métabolique conduisant à des risques de maladies du cœur, du foie, des reins, du diabète, de l’apnée du sommeil.
Quelles recommandations pour venir à bout de ce SOPK, vaincre l’infertilité et vivre une belle grossesse ?
En nutrition fonctionnelle, je vais travailler sur l’ensemble du corps et pas uniquement l’alimentation afin de corriger les déficits, revenir à un cycle menstruel “normal” et produire une ovulation de qualité. L’objectif sera de diminuer les symptômes associés au SOPK et de faciliter une grossesse en fonction des objectifs de la patiente. L’infertilité est finalement très faible chez les patientes SOPK, et suite à la prise en charge appropriée la majorité des femmes sont finalement enceintes et vivent une belle grossesse.
La Prise en charge du SOPK
La prise en charge est individualisée et l’accompagnement dépend des symptômes et du profil hormonal de la patiente.
- Vous attendez depuis des mois une grossesse
- Si vous ne supportez plus vos symptômes dus aux SOPK
- Vous souhaitez être accompagnée suite à l’arrêt de votre pilule contraceptive
- Si vous préférez une approche naturelle
N’hésitez pas à me contacter LIEN ICI. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet, sur Saint-Chamas, près d’Istres, Salon-de Provence, Miramas et Grans.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée dans la prise en charge SOPK, infertilité et grossesse.
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Reflux, RGO, et problèmes digestifs
Voyage au cœur de la digestion pour soulager les problèmes de reflux digestifs (RGO), de digestions et d’acidité de l’estomac.
Comment expliquer les reflux RGO, digestifs ?
L’hypochlorhydrie est un déficit de production d’acide dans l’estomac. Elle est souvent confondue à tort par l’hyperchlorhydrie car elle provoque elle aussi des reflux gastriques douloureux jusque dans la gorge. L’hypochlorhydrie non diagnostiquée peut avoir des conséquences importantes sur l’œsophage avec l’apparition de plaques inflammatoires causée par le RGO (reflux gastro œsophagien) mais aussi sur l’ensemble du système digestif avec principalement une malabsorption des protéines qui peut conduire à : des maladies auto-immunes, un SIBO, un leaky-gut (intestin perméable), des flatulences, le syndrome de l’intestin irritable, malabsorption des nutriments, fatigue chronique, développement des pathogènes etc…
En nutrition fonctionnelle, nous allons traiter les causes pour permettre à l’acide chlorhydrique de retrouver son équilibre : Alimentation, mastication, solutions naturelles, vérification de l’absence de l’hélicobacter pylori qui peut conduire à ce défaut d’acidité.
Comment les RGO influent sur la digestion et augmentent les problèmes digestifs ?
En un mot, la digestion consiste à décomposer de grosses molécules alimentaires en molécules solubles dans l’eau qui peuvent être transmises dans le sang et transportées vers les organes du corps.
Par exemple, les glucides sont décomposés en glucose, les protéines en acides aminés et les graisses en acides gras et glycérol.
Le système digestif comprend des organes «creux» et des organes «solides».
La nourriture voyage à travers les organes creux – bouche, œsophage, estomac, intestin grêle, gros intestin et anus.
Les organes solides – pancréas, foie et vésicule biliaire – ajoutent divers produits au mélange.
Outre les organes solides et creux, les systèmes nerveux et circulatoire sont également importants dans la digestion, tout comme les bactéries qui vivent dans l’intestin.
La digestion se distingue en deux types :
- Digestion mécanique – la nourriture se réduit physiquement en plus petites parties. Par exemple, en mâchant.
- Digestion chimique – la nourriture se décompose par les acides et les enzymes en ses unités de base.
Le voyage au coeur du tube digestif
Chez l’homme, le tube digestif (également appelé tube digestif) mesure environ 8 mètres de long. Un écrivain le décrit comme «la voie navigable la plus importante et la moins belle de la planète». Ci-dessous, nous décrivons le voyage d’une bouchée de nourriture:
La bouche
La digestion commence avant même que la nourriture entre dans la bouche. L’odeur, voire la pensée de la nourriture, déclenche la production de salive par les glandes salivaires. Une fois que la nourriture est dans la bouche, la salive l’humidifie, et les dents et la langue commencent le processus de digestion mécanique.
La salive contient une enzyme appelée amylase salivaire , qui décompose l’amidon. La salive contient également du mucus qui facilite le passage des aliments dans le système digestif.
Une fois la mastication et la digestion à l’amylase terminées, la nourriture deviendra une petite goutte ronde, appelée bolus . Après avoir avalé, le bolus pénètre dans l’œsophage et descend vers l’estomac par un processus appelé péristaltisme. L’importance donnée à la mastication permet de limiter le RGO (reflux gastro œsophagien) et les problèmes digestifs.
Le péristaltisme
Le péristaltisme est la contraction lente des muscles lisses autour des tuyaux du système digestif. De lentes vagues de contraction parcourent l’intestin, poussant le bol (chyle) dans la bonne direction – loin de la bouche et vers l’anus. Lorsque que le péristaltisme est lent, la présence de reflux (RGO) peut être importante ainsi que les douleurs et problèmes digestifs.
L’estomac (RGO reflux gastro œsophagien)
Le bol pénètre dans l’estomac par une valve musculaire au sommet appelée sphincter cardiaque . Ce sphincter contrôle la quantité de nourriture qui entre dans l’estomac et quand. si ce sphincter est défaillant ou anormalement ouvert, cela peut conduire à des reflux gastro œsophagiens (RGO) et des problèmes digestifs.
L’estomac contient du suc gastrique, qui contient principalement:
- Acide chlorhydrique – un acide suffisamment fort pour dissoudre les lames de rasoir.
- Pepsine – une enzyme qui décompose les protéines.
Ces deux produits chimiques pourraient potentiellement endommager la muqueuse de l’estomac, de sorte qu’il produit une couche visqueuse pour se protéger des dommages appelée mucus.Dans l’estomac, le péristaltisme continue, ce qui aide à mélanger la nourriture avec les sucs gastriques. Peu de composés sont absorbés dans le sang par l’estomac; les exceptions à cette règle comprennent l’eau, l’alcool et les anti-inflammatoire non stéroidien (AINS).
Après 1 à 2 heures dans l’estomac, la nourriture est une pâte épaisse, appelée chyme . Il quitte l’estomac par le sphincter pylorique au bas de l’estomac.
L’intestin grêle
Le duodénum est la première section de l’intestin grêle. Ici, le chyme se mélange avec des enzymes du pancréas, de la bile du foie et du suc intestinal:
Bile – produite par le foie, elle aide à décomposer les graisses et se stocke dans la vésicule biliaire.
Jus pancréatique – contient un cocktail d’enzymes, y compris le trypsinogène, l’élastase et l’amylase.
Jus intestinal – ce liquide active certaines des enzymes du suc pancréatique. Il contient également d’autres enzymes, du mucus et des hormones.
La nourriture continue son voyage à travers les parties restantes de l’intestin grêle – le jéjunum et l’iléon – en étant progressivement digérée au fur et à mesure. Une fois qu’il est complètement décomposé, il est absorbé dans le sang.
Chez l’homme, la grande majorité des nutriments sont absorbés dans l’intestin grêle.
De minuscules projections en forme de doigt appelées villosités dépassent des parois du duodénum et augmentent sa surface. Le Villi maximise la quantité de nutriments pouvant être absorbés. La surface est encore augmentée par les microvillosités, qui sont des projections encore plus petites qui proviennent des cellules de l’épithélium de l’intestin (doublure). En manque d’acidité, l’intestin grêle sera en présence de protéines non pré-digérées ce qui va créer des douleurs digestives telles que les ballonnements, flatulences, diarrhées, constipation et peuvent amener à un intestin perméable.
Le gros intestin
Aussi appelé côlon et gros intestin, le gros intestin mesure 1,5 mètre de longueur. Bien qu’il soit plus court que l’intestin grêle, son diamètre est plus épais.Dans le gros intestin, l’eau et les minéraux sont absorbés dans le sang.
La nourriture traverse cette région beaucoup plus lentement pour permettre la fermentation par les bactéries intestinales.
Le gros intestin absorbe tous les produits produits par l’activité bactérienne, tels que la vitamine K, la vitamine B12 , la thiamine et la riboflavine.
Le gros intestin est divisé en sections:
Le côlon ascendant – cela comprend le caecum (une poche qui se joint à l’iléon) et l’appendice (une autre petite poche. Sa fonction n’est pas claire, mais elle peut jouer un rôle dans le maintien des bactéries intestinales).
Le côlon transverse – cette section croise l’abdomen.
Le côlon descendant – cette section a une population dense de bactéries intestinales et est utilisée pour stocker les matières fécales.
Le côlon sigmoïde (en forme de S) – a des parois musculaires qui aident à pousser les matières fécales dans le rectum.
Le rectum
Tout déchet que le corps ne peut pas utiliser est déplacé vers le rectum et excrété par l’ anus pendant la défécation . Cela peut se produire plusieurs fois en une seule journée, ou une fois tous les quelques jours.
Les récepteurs d’étirement dans la paroi du rectum détectent lorsque la chambre est pleine et stimulent le désir de déféquer.Prise en charge des problèmes digestifs (RGO reflux gastriques)
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Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle
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Consommation de soda et ostéoporose
Comment la consommation de soda chez les enfants puis chez les adultes peut impacter la solidité des tissus osseux et être une des causes majeures de fractures chez les jeunes adultes et d’ostéoporose précoce ? Cette vidéo présente les mécanismes d’un certain acide présent dans les sodas sur la perte de solidité de nos os.
L’acide Phosphorique dans le soda : un poison qui favorise l’ostéoporose
En consommant de fortes proportions d’acide phosphorique, le calcium va compenser l’acidose induite par la présence de l’acide phosphorique. C’est en consommant ce calcium présent normalement dans la constitution des os du corps, que l’ostéoporose va progressivement s’installer. L’acide phosphorique aura également un impact sur la concentration de magnésium dans les os conduisant à leur fragilisation.
La consommation de soda contenant de l’acide phosphorique est fortement contre indiquée chez les enfants afin de prévenir l’ostéoporose précoce, le surpoids, les inflammations, les maladies auto-immunes et les risques neurologiques associés.
L’eau reste la meilleure boisson pour la santé. Il est recommandé d’en boire 0,33 ml/ kg /jour. N’hésitez pas à varier les sources d’eau consommées. L’eau du robinet en France reste une eau de qualité et “normalement” contrôlée. Les femmes enceintes et allaitantes ont intérêt à augmenter leur consommation. il est intéressant également de sensibiliser les enfants à boire en dehors des repas et sans attendre la sensation de soif. Ces réflexes ne peuvent pas encore être acquis. Boire en dehors des repas facilitera la digestion et évitera de couper la faim. Apprendre à boire sans attendre la sensation de soif permet au corps de rester hydrater et de ne pas perdre de capacités physiques et intellectuelles.
*Le calcium contenu dans l’eau peut tout à fait compenser un apport très faible en laitage. Le calcium se trouve également dans de nombreux végétaux.
L’eau est acalorique, de ce fait c’est un allié minceur et de lutte contre le surpoids riche en éléments essentiels pour l’organisme comme les minéraux et les oligo éléments.
Pour me contacter
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Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialisée dans le surpoids
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Comment améliorer notre sommeil et lutter contre la prise de poids ?
1 adulte sur 3 souffre de problématiques liées à la qualité de son sommeil qui influera sur l’équilibre du poids : difficultés d’endormissement, insomnies, réveils fragmentés, etc.. La prise en charge rapide et adaptée est essentielle afin de réduire au maximum l’impact sur la santé à court et long terme. Cette vidéo offre quelques indications pour comprendre le mécanisme du sommeil et favoriser un sommeil de qualité.
Quel est l’impact du sommeil sur la prise de poids ou l’insulino résistance ?
Une trop courte durée de sommeil chez les enfants et les adultes est associée à une prise de poids et à un IMC plus élevé que la normal. Il existe plusieurs causes organiques à ces résultats. Une faible durée de sommeil conduit à une augmentation de la prise alimentaire. Celle-ci s’explique par le temps d’activité augmenté mais aussi une diminution de la dépense énergétique et de la sécrétion de leptine et de ghréline. Ces hormones sont en charge de réguler l’appétit et la dépense énergétique. Une autre hormone impliquée est le cortisol. Peu sécrété la nuit et principalement en journée, le cortisol est vital pour notre fonctionnement global. Il est anti-inflammatoire, régulateur de la pression artérielle, intervient dans la conversion des protéines et des lipides. Également, il participe au développement osseux et un grand régulateur de la glycémie. La nuit, le cortisol est au repos, sinon il empêche de dormir. Or lorsque le sommeil est de courte durée ou de mauvaise qualité le cortisol est sécrété en excès. En conséquence, des excès de production de cortisol de manière chronique peuvent entrainer une dérégulation de la gestion du glucose. Si bien que ce mécanisme provoquera une insulinorésistance induisant un diabète de type II, le syndrome métabolique, le SOPK, des problèmes de fertilité.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?
Nous travaillons sur le pilier du sommeil afin de rétablir une production normale de mélatonine conduisant à un sommeil de qualité. Sa qualité et quantité ont un impact fort sur le surpoids, l’infertilité et les douleurs. Ainsi c’est un des piliers principaux à améliorer si cela est nécessaire dans le cadre de notre accompagnement.
Pour me rencontrer, c’est par ici. Je propose des consultations à distance ou dans mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialité Surpoids
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Faire accepter les légumes à nos enfants grâce aux 1000 premiers jours de vie – Équilibre du poids
La consommation de légumes par nos enfants et adolescents est souvent un sujet épineux autour de la table familiale. De nombreux parents sont confrontés à l’objection et au rejet des légumes de la part de leurs enfants. Aujourd’hui, on sait que la période des 1000 premiers jours de la vie, de la conception aux 2 ans de l’enfant, offre une période de tir intéressante pour favoriser l’acceptation et l’appréciation des légumes des futurs enfants avant cette fameuse phase de néophobie alimentaire et contrôler la prise de poids. Je souhaite par cette vidéo partager quelques conseils aux futurs parents et aux parents de très jeunes enfants afin de permettre à leurs enfants d’augmenter leur consommation de légumes avec plaisir et envie.
Quelle est l’importance de faire manger des légumes à ses enfants ?
Les fruits et légumes sont des produits non transformés provenant directement de cultures. Ces aliments sont chargés en minéraux, oligo éléments, vitamines, anti-oxydants, fibres qui ont des effets très favorables pour la croissance des enfants et leur santé. Ce cocktail a un effet protecteur sur de nombreuses maladies ainsi que sur le poids et permet de réduire les risques de déclenchement de pathologies dites “génétiques”. Par ailleurs, éduquer son enfant à aimer les fruits et légumes permettra au futur adulte de faire les bons choix culinaires et protéger lui-même sa santé des maladies et du vieillissement afin de garder énergie et vitalité.
Quel est l’impact des 1000 premiers jours de vie sur l’acceptation future des légumes et le poids ?
Pendant les 1000 premiers jours de vie (de la conception aux 2 ans de l’enfant : voir video), les parents peuvent mettre en place différentes indications pour élargir l’ouverture du futur enfant aux différents goûts et textures. Dès la gestation, de nombreuses études ont montré que le fœtus accédait aux premiers arômes et pouvait avoir des réactions différentes selon les aliments consommés. Puis par l’allaitement au sein, le principe est le même. Le lait change d’arôme en fonction de l’alimentation de la mère. Ainsi, d’autres études ont montré qu’en débutant la diversification à 5 mois au lieu de 6 mois, en jouant sur la variété plutôt que la quantité, en exposant dans la maison les fruits et légumes, en cuisinant, jardinant avec l’enfant, en montrant l’exemple, tous ces gestes permettent à l’enfant d’éduquer ses facultés gustatives à l’acceptation des différents goûts et textures des légumes.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?
En nutrition fonctionnelle, je peux travailler avec vous ces ajustements alimentaires dès la grossesse. Également, accompagner la femme allaitante afin de lui prodiguer les meilleurs conseils. J’accompagne les enfants en sur poids afin de modifier leur alimentation et leur mode de vie. L’objectif principal est d’améliorer leur croissance et leur vitalité.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou au cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée prise en charge du surpoids infantile et adulte
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L-Carnitine
Qu’est-ce que la L-Carnitine ?
La L-Carnitine est un acide aminé non essentiel, c’est à dire que notre corps est capable de le synthétiser. Celle-ci est synthétisée à partir de la lysine et de la méthionine.
La L-Carnitine permet de faire rentrer les acides gras dans la mitochondrie de manière à pouvoir produire de l’énergie. Par cette fonction, elle est également facilitatrice de la lipolyse (dégradation du gras).
La L-Carnitine permet la production d’énergie sous forme d’ATP pour le bon fonctionnement de notre cœur, de nos muscles et de notre cerveau.
Elle a besoin, pour bien fonctionner, de Vitamine C, de Vitamines B3, B6 et de fer.
Qui peut bénéficier des bienfaits de la L-Carnitine ?
L- Carnitinie contre le diabète gestationnel :
Des études tendent à prouver que la L-Carnitine serait favorable afin d’éviter le diabète gestationnel et les risques encourus. « Les résultats de la présente étude prouvent que la supplémentation en L-carnitine pendant la grossesse (2 g/jour) permet d’éviter une augmentation frappante des AGF plasmatiques, qui sont considérés comme la principale cause de la résistance à l’insuline et par conséquent du diabète gestationnel. » Relationship between carnitine, fatty acids and insulin resistance,2010 ,Alfred Lohninger 1 , U Radler, S Jinniate, S Lohninger, H Karlic, S Lechner, D Mascher, A Tammaa, H Salzer
L-carnitine pour la perte de poids :
Grace à son rôle dans la lipolyse, la L-Carnitine peut faciliter la perte de poids lors d’un régime alimentaire et d’un mode de vie adaptés.
L-carnitine contre la fatigue chronique :
Un déficit en L-Carnitine peut être précurseur de fatigue chronique. Les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont de bons résultats en rajoutant de la L-Carnitine à leur alimentation afin de retrouver de l’énergie.
L-carnitine contre la fatigue du COVID long :
Comme pour la fatigue chronique, la fatigue due au “covid long” peut etre améliorée par la prise de L-Carnitine.
L-carnitine pour améliorer les performances sportives :
Les sportifs en recherche de performances physiques peuvent être complémentés en L-Carnitine.
La prise de L-Carnitine doit être accompagnée par un professionnel de santé. N’hésitez pas à me contacter.
Pour prendre rdv, c’est ici.
Céline Matrullo – Votre Nutritionniste Fonctionnelle
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Les perturbateurs endocriniens, fertilité, SOPK, endométriose
Qu’est-ce-que les perturbateurs endocriniens ?
Ils sont des molécules chimiques, ou naturelles (dans les plantes par exemple), capables de dérégler le fonctionnement de notre système hormonal en bloquant, imitant ou modifiant leur(s) action(s).
L’inhalation, l’ingestion et l’application de substances contenant des perturbateurs endocriniens favorisent l’émergence de maladies liées au système endocrinien.
Elles peuvent affecter :
- Les fonctions thyroïdiennes
- Reproductrices
- Surrénaliennes
- Métaboliques
- Développement neurologique
Et contribue au développement de pathologies :
- Infertilité, Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), endométriose, fibromes, insuffisance ovarienne
- Accouchements prématurés
- Petit poids de naissance
- Altération des fonctions cognitives, baisse du quotient intellectuel, développement de troubles autistiques
- Puberté précoce
- Appareil génital masculin Hypospadias, cryptorchidie, cancer testiculaire, trouble de la reproduction qualité et quantité de sperme
- Obésité
- Diabète de type II
- Maladies thyroïdiennes
- Malformations congénitales
- Cancers hormonaux dépendants
- Maladies auto-immunes
Ces substances sont omniprésentes et largement utilisées dans les produits de notre vie quotidienne.
Quels sont les modes de contaminations des perturbateurs endocriniens ?
- Air
- Eau
- Alimentation
- Produits d’entretien
- Produits d’hygiène
- Produits de jardinage et d’agriculture
- Produits cosmétiques
- Peintures et produits chimiques
- Tissus
- Produits pharmaceutiques
- Produits de traitement (bois, vêtements…)
- Produits d’emballage
On sait aujourd’hui que l’exposition aux perturbateurs endocriniens (PE) avant la puberté (gestation et 3 mois avant la fécondation) est nettement plus impactante sur le système hormonal du futur adulte que l’exposition après la puberté.
Le cycle menstruel et la fertilité de la femme sont très sensibles aux déséquilibres hormonaux. La dégradation de la fonction endocrinienne due à l’exposition aux PE entraîne de nombreuses anomalies telles que des irrégularités menstruelles, des troubles de la fertilité, le SOPK et l’endométriose… Le BPA est le PE le plus étudié dans le monde et a été fortement associé à la santé reproductive féminine.
Les PE ont des effets délétères sur la santé humaine, y compris sur la santé reproductive, qui sont une préoccupation mondiale. L’exposition aux perturbateurs en début de vie peut provoquer des maladies à l’âge adulte, voire même transgénérationnelles.
Il est largement reconnu que le bisphénol-A est une cause principale des problématiques de fertilité des femmes atteintes de SOPK et une cause principale du développement de l’endométriose. Il est fort probable qu’il impacte également la fertilité masculine. Ce qu’on appelle également la délétion de la spermatogénèse. En 40 ans le nombre moyen de spermatozoïdes a diminué de 50%. Les études expliquent que l’exposition aux perturbateurs endocriniens in utéro et les quelques années après la naissance sont probablement les causes principales. Il est intéressant de savoir que la faune qui a accès à des terres, eau, alimentations contaminés connaissent ces mêmes problématiques de fertilité.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour diminuer les perturbateurs endocriniens ?
Dans le cadre de la nutrition fonctionnelle, nous travaillons sur la détoxification douce du corps afin de réduire l’impact des perturbateurs et retrouver une fonction hormonale optimale. Je vous conseille également sur la détoxification de l’habitat ce qui permet également de prévoir un environnement sain tout au long de la grossesse et pour le futur bébé.
Vous pouvez me contacter par ici afin de prendre rendez-vous à distance ou dans mon cabinet à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialiste surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Mes piliers de la santé
Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :
« Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».
« Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »
« Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »
« Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »
« Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »
Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.
Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.
Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.
Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?
Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.
L’alimentation : Pourquoi ?
Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.
L’hydratation : Pourquoi ?
Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.
Le stress : Pourquoi ?
Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)
Le sommeil : Pourquoi ?
Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.
L’activité physique : Pourquoi ?
L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…
Le rythme de vie : Pourquoi ?
Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.
L’oxygénation : Pourquoi ?
Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.
L’environnement : Pourquoi ?
L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.
Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.
Votre nutritionniste.
Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite
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Hypothyroïdie, SOPK et prise en charge
Quel est le lien entre hypothyroïdie et SOPK ?
L’hypothyroïdie peut être la cause de nombreuses problématiques et pathologies. En France, on estime que 50% des personnes hyperthyroïdiennes ne sont pas encore diagnostiquées. L’hypothyroïdie peut notamment impacter la fertilité, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la prise de poids, une fatigue inexpliquée, les inflammations, la digestion. Elle est à prendre en charge très rapidement en cas de désir de grossesse afin de favoriser la fertilité, une grossesse sereine et le bon développement du fœtus. A travers cet article, vous pourrez découvrir les nombreux symptômes liés à l’hypothyroïdie et ses différents impacts sur le corps. Lors du diagnostic, l’apport en nutriments et micronutriments est étudié dans le détail afin de cibler des déficits et pouvoir les améliorer. Les facteurs d’inhibition du fonctionnement thyroïdien sont à limiter afin de favoriser l’impact des micronutriments sur la relance thyroïdienne.
Quelle est l’importance de la prise en charge de l’hypothyroïdie en cas de SOPK ?
La prise en charge de l’hypothyroïdie SOPK est primordiale afin de soulager de nombreux symptômes et de favoriser un rééquilibrage hormonal. Chez la patiente SOPK, le mécanisme de production des hormones FSH/LH, des hormones androgènes et la production des hormones thyroïdiennes sont facteurs et conséquences ce qui implique un accompagnement sur les deux terrains afin d’améliorer le syndrome d’une manière globale.
C’est aussi lors de la pré-ménopause et de la ménopause, que chez certaines femmes, on découvre une hypothyroïdie frustre accompagnée de la modification hormonale (baisse des œstrogènes, de la progestérone et du rapport entre les deux hormones). L’hypothyroïdie va alors nettement favoriser les symptômes tels que la prise de poids ou le ralentissement de perte de poids, la fatigue physique et psychologique, les refroidissements/bouffées de chaleur, la rétention d’eau, les problèmes digestifs, l’augmentation du cholestérol total, l’apparition de problèmes cardio-vasculaires, etc… La prise en charge permettra d’accompagner la patiente à accepter ce passage dans de meilleures conditions physiques et psychologiques et favorisera le fonctionnement des différentes approches complémentaires.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle face à hypothyroïdie ?
L’hypothyroïdie frustre est souvent causée par des déficits nutritionnels tels que l’iode, le sélénium, les complexes de vitamines B etc.. En nutrition fonctionnelle, nous allons commencer par analyser votre alimentation, la qualité de votre assimilation et en déduire des déficits nutritionnels. Ce diagnostic s’accompagne d’analyses biologiques quand cela s’avère nécessaire. Nous commençons par corriger ces déficits afin de refaire partir votre thyroïde et remettre dans les normes la production d’hormones thyroïdiennes afin de refaire fonctionner votre organisme correctement. Puis nous étudierons votre mode de vie pour diagnostiquer d’éventuels causes externes, environnementaux de dérèglement thyroïdien à corriger assez simplement.
Pour prendre rendez-vous, c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
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Notre santé n’a pas de prix
Notre santé n’a pas de prix, ces organes ont des fonctions essentielles :
Estomac : Est la deuxième phase de la digestion après la mastication et le mélange des enzymes salivaires. Aussi, il permet de préparer l’absorption des nutriments et micronutriments dans les intestins.
Reins : Permettent l’élimination des déchets du corps, de maintenir un équilibre des sels minéraux importants dans de nombreux métabolismes. Également, il participe à la fabrication des globules rouges.
Vésicule biliaire : Permet une bonne digestion des graisses.
Intestin grêle : Permet de poursuivre la digestion et donc l’absorption des tous les micronutriments. Par cet intermédiaire, c’est grâce à lui que nous produisons et utilisons de l’énergie, fabriquons des hormones essentielles à la vie. Ainsi l’axe intestin-cerveau lui confère également des fonctions neurologiques et psychologiques.
Gros intestin : Termine l’absorption des derniers nutriments et micronutriments, et sert principalement de préparation à l’évacuation des déchets.
Poumons : Absorbent l’oxygène que nous respirons pour le transférer dans le sang.
Foie : Détoxifier le sang, permet la répartition dans les différents organes des nutriments, participe au métabolisme des protéines, lipides, glucides.
Cœur : Permet à chaque organe d’être alimenté en sang et donc en oxygène.
Pancréas : Régule la glycémie et produit des enzymes pour assurer la digestion des nutriments.
Yeux : Emerveillent nos journées, nous permettent de travailler, de conduire, de faire du sport, nos loisirs, nos passions, nos passe-temps, de lire, regarder un film, de percevoir un danger, etc…
Cerveau : Est notre centre de commande de tout le corps.
Ces quelques organes sont vitaux, et ils fonctionnent tous grâce aux 7 tonnes d’aliments que nous absorberons au cours de notre vie. Notre corps n’a pas de prix, chacun de ces organes nous appartient, nous sommes responsables d’en prendre soin afin que chaque fonction soit assurée correctement. En nutrition fonctionnelle, nous apportons les micronutriments nécessaires à la vitalité de chaque organe et à l’homéostasie du corps.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Pour votre santé
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Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons
Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?
En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.
Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?
Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.
La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.
L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).
Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.
En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.
Par quoi remplacer le lait de vache ?
Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.
Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.
Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?
Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.
Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.
Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.
La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.
Lien pour le nouveau cadre réglementaire :
Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten
Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?
Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.
Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.
Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.
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Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Je perds mes cheveux – Alopécie & SOPK
Je perds mes cheveux, mais que se passe-t-il ?
“Je perds mes cheveux” : L’alopécie est de plus en plus courante et touche les femmes comme les hommes. La perte de cheveux est rarement soudaine, mais devient de plus en plus importante au fil des semaines. Elle se caractérise par une raréfaction diffuse des cheveux sur la partie centrale du cuir chevelu. Tandis que la ligne frontale est généralement conservée.
Chez les femmes, elle est plus insidieuse car les patientes peuvent mettre du temps à s’en rendre compte. Elles ne se sentent pas forcément soutenues par leur entourage face à cette “impression” qui souvent se révèle réelle.
Plus la perte de cheveux est prise en charge rapidement, plus il sera facile de la limiter.Alopécie et SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie endocrinienne complexe et hétérogène. Elle est caractérisée par une hyperandrogénie , une ovulation faible ou absente et des anomalies métaboliques, notamment une résistance à l’insuline, un poids excessif ou une obésité, un diabète de type II, une dyslipidémie et un risque accru de maladie cardiovasculaire.
La manifestation clinique la plus importante du SOPK est l’hyperandrogénie. L’excès d’androgènes affecte le développement folliculaire par des mécanismes complexes qui conduisent à l’obésité et à l’insulinorésistance. L’hyperandrogénie induit l’obésité, la pilosité, l’acné et l’alopécie androgénétique. Ces symptômes peuvent apporter un grand stress psychologique aux femmes jusqu’à la dépression, le repli sur soi, la perte d’estime et de confiance en soi. L’alopécie androgénique commencera à se manifester après la puberté au plus tôt mais peut se déclencher bien plus tard. Quand nous traitons le SOPK, en travaillant sur les différentes causes du SOPK, nous améliorons l’alopécie. Néanmoins, c’est un des symptômes les plus longs à corriger car la pousse du cheveu se fait sur plusieurs mois.
Je souffre de SOPK et je perds mes cheveux : Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour corriger l’alopécie chez la patiente SOPK ?
Les causes de la perte de cheveux tant chez l’homme que chez la femme sont nombreuses. La première action à réaliser est une analyse biologique des différents nutriments, micronutriments et hormones qui peuvent causer cette perte de cheveux.
Puis notre attention se portera sur le mode de vie de la personne, ses antécédents, un éventuel élément déclencheur, afin de considérer tous ces facteurs pour apporter le meilleur accompagnement et trouver les solutions à long terme.
Dans tous les cas, la perte de cheveux, quand elle commence, est un signe de déséquilibre(s) au sein de votre corps qui date(nt) au moins de 3 mois, il est donc urgent de trouver les causes (par exemple une hypothyroïdie frustre ou un déficit micronutritionnel) afin de la traiter au plus tôt. La nutrition fonctionnelle, aujourd’hui, sait proposer plusieurs solutions pour répondre au différentes causes.Vous pouvez me contacter par ici Rendez-vous Nutritionniste. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
“Je perds mes cheveux, comment y remédier ?” Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil est un de mes 8 piliers essentiels à travailler en nutrition fonctionnelle notamment lorsque l’on souhaite travailler sur les problématiques de poids et d’infertilité. Il n’y a pas de règles définies en terme de nombre d’heures et d’horaires à respecter. Même si on parle d’une moyenne de 7H30 par personne, une personne peut avoir besoin de 6H par nuit quand une autre aura besoin de 10h. Également, chaque personne a une prédisposition à être plutôt du matin ou du soir. Et il est rarement possible de faire changer les prédispositions en terme de sommeil.
Quelles sont les fonctions du sommeil ?
Le sommeil permet la cicatrisation, d’encoder nos souvenirs, de produire de la leptine, hormone de la satiété essentielle pour la gestion du poids et la régulation de la glycémie et donc des envies de sucre la journée. Mais aussi il favorise notre mémoire et notre cognition. C’est également la nuit que le système immunitaire se régularise et que la restauration cellulaire s’active. Il permet aussi de réguler la pression artérielle. Mais il a surement d’innombrables autres fonctions non découvertes à ce jour.
Les personnes qui ne dorment pas assez par rapport à leur besoin auront plus de risques face aux infections, aux cancers, aux maladies auto-immunes, aux maladies cardio-vasculaires, à l’hypertension artérielle. Les risques de diabète et de maladies cardiaques sont augmentés. Le sommeil permet également la régulation hormonale générale, comme les catécholamines, les hormones stéroïdes, les hormones sexuelles. Au niveau psychologique, le manque de sommeil peut amener à de faibles performances cognitives, un temps de réaction ralenti et des risques de dépression et d’anxiété.
Comment fonctionne le sommeil ?
On peut décomposer le sommeil en trois phases : La phase d’induction correspond à la phase de préparation au sommeil. La phase de maintenance correspond aux heures de sommeil. La dernière phase correspond à la préparation au réveil et au réveil.
Les problématiques de sommeil sont souvent des difficultés d’endormissement, des réveils nombreux, des réveils précoces, des ronflements, de l’apnée, le syndrome des jambes sans repos.
L’hormone principale du sommeil est la mélatonine. La glande pinéale située dans le cerveau permet de détecter la présence ou non de la lumière via la rétine. Lorsque cette glande endocrine détecte un défaut de lumière, elle déclenche la production de tryptophane. Celui-ci, par conversion, en sérotonine produira la mélatonine. La mélatonine aura donc un premier pic vers 20H puis se produite de manière croissante jusqu’à environ 2h du matin. Sa concentration sera ensuite décroissante pour laisser place à la production de cortisol qui prendra le relais pour assurer le réveil. Les trois premières heures d’endormissement sont fondamentales. Elles concentrent la principale phase de sommeil profond. C’est à ce moment que l’hormone de croissance est la plus fonctionnelle.
Le manque de sommeil et la prise de poids
Une carence en sommeil provoque des fluctuations hormonales. La baisse de production de leptine augmente notre appétit et joue un rôle dans la prise de poids. La leptine permet au corps de réguler son énergie et la satiété. En l’absence de leptine, on perd la sensation de satiété et donc le corps va réclamer à manger constamment.
Lorsque la durée de sommeil est trop faible par rapport à nos besoins, la production de cortisol va rester trop importante afin de maintenir éveillé. Cet excès de production va également augmenter l’insulinorésistance. Des nuits de moins de 6h augmentent le risque de diabète de type II de 30%.
Le manque de sommeil et l’infertilité
Les hormones sexuelles sont sécrétées en synergie avec le rythme circadien de l’organisme. Cela régule les fonctions qui permettent de favoriser une grossesse. Le manque de sommeil chez les hommes et les femmes est souvent cité comme l’une des causes de l’infertilité. Chez les hommes, les troubles du sommeil altèrent la sécrétion des hormones sexuelles, entraînant ainsi une diminution du taux de testostérone, une réduction de la motilité des spermatozoïdes et l’apoptose des cellules de Leydig. mulis. Ce mécanisme augmente l’activation de l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (HPA), qui, par conséquent, accroît la production de corticostérone. Le niveau élevé de corticostéroïdes entraîne une réduction de la production de testostérone.
La privation de sommeil produit un effet proportionnel sur les femmes en réduisant les chances de fertilité. L’insomnie chez les femmes diminue la production de mélatonine. Ce déficit entraîne une activation excessive de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Ce qui se traduit par des fausses-couches, des difficultés d’implantation embryonnaire, une anovulation et une aménorrhée. Le manque de sommeil chez les femmes est également associé à une altération de la sécrétion de gonadotrophines et de stéroïdes sexuels.
Ensemble, ils conduisent à l’infertilité féminine. L’influence des troubles du sommeil post-ménopausiques est associée à une synthèse et une sécrétion irrégulières des hormones stéroïdes sexuelles féminines.
Comment la nutrition fonctionnelle peut aider à retrouver un sommeil récupérateur ?
Par la nutrition fonctionnelle, la modification de petites habitudes de vie et la mise en place de quelques techniques, nous pouvons favoriser nettement la production de mélatonine ou corriger les causes de l’insomnie, des réveils précoces, des réveils réguliers ou du manque de sommeil récupérateur. Une personne en manque de mélatonine est à prendre en charge très rapidement. Je le considère comme une nécessité vitale mais ce n’est pas l’unique cause, c’est pour cela que je considère mon patient dans sa globalité. Nous travaillerons tout d’abord sur la phase d’induction avec par exemple, la diminution du sport tardif, la diminution de consommation de protéines qui favorisent la dopamine (hormone du matin), la gestion des pensées constantes etc…
J’apporte également une attention particulière à la santé digestive qui impacte le sommeil tout comme les inflammations. La prise en charge dans le cadre de l’amélioration du sommeil est multifactorielle et son amélioration aura une incidence sur d’autres pathologies à traiter et notamment la fertilité, le SOPK, l’endométriose et la ménopause.
Pour prendre rendez-vous avec votre nutritionniste, c’est par ici. Je consulte à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
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Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Fatigue et la qualité du petit-déjeuner
Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.
Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.
La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :
Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?
Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.
Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.
Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.
L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.
Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.
Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :
La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bienAfin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).
Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.
La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :
Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucidesLien Article sur le petit-déjeuner => ici
Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?
En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.
N’hésitez pas à me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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