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Méthodes d’Observation du Cycle : Un guide pour comprendre et suivre Votre Fertilité
Les méthodes d’observation du cycle, MOC, sont des outils puissants pour toutes les femmes soucieuses de leur santé, de leur fertilité et de leur bien-être. Dans cet article, nous plongerons dans l’univers fascinant de ces méthodes et explorerons comment elles peuvent apporter des avantages inestimables à la santé féminine.
Le saviez-vous ? Les MOC offrent une perspective unique sur le fonctionnement interne du corps féminin, en permettant aux femmes de mieux comprendre leurs cycles menstruels, leurs fluctuations hormonales et leur fertilité. Grâce à ces méthodes, vous pouvez non seulement envisager une planification familiale naturelle, mais également surveiller votre santé gynécologique de manière proactive.
Dans les sections à suivre, nous parlerons des différentes méthodes d’observation du cycle, expliquerons comment les appliquer dans la vie quotidienne, et discuterons de l’impact des hormones sur le cycle menstruel. De plus, nous examinerons l’influence de la nutrition sur la régulation hormonale, et vous découvrirez des témoignages inspirants de femmes qui ont appliquées ces méthodes pour prendre le contrôle de leur santé.
Si vous êtes prête à explorer un voyage de découverte de soi, à comprendre les subtilités de votre corps et à adopter une approche holistique de votre bien-être féminin, alors cet article est fait pour vous. Continuez votre lecture pour découvrir comment elles peuvent être votre alliée précieuse dans votre parcours vers une meilleure santé et une meilleure compréhension de votre fertilité.
Comprendre les Méthodes d’Observation du Cycle
Les méthodes d’observation du cycle (MOC) sont des outils essentiels pour les femmes soucieuses de leur santé et de leur fertilité. Pour bien comprendre ces méthodes, commençons par explorer leurs bases fondamentales et les différentes options disponibles.
- Explication des bases des méthodes d’observation du cycle :
Les MOC reposent sur le principe de l’observation et de la documentation des signes physiologiques du corps féminin tout au long du cycle menstruel ou ovulatoire. Ces signes comprennent les variations de la température corporelle, les changements de la glaire cervicale, les sensations corporelles et parfois même l’examen de la position et de l’ouverture du col de l’utérus. Ces observations sont effectuées quotidiennement et consignées dans un journal ou via des applications dédiées. L’objectif est de déterminer les moments de fertilité et d’infertilité du cycle, ce qui peut être utile pour la planification familiale ou le suivi de la santé gynécologique.
- Présentation des différentes méthodes disponibles :
Il existe plusieurs méthodes d’observation du cycle, chacune ayant ses propres caractéristiques et nuances. Parmi les plus couramment utilisées, on trouve :
La méthode symptothermique : Cette méthode combine l’observation de la température corporelle basale avec d’autres signes tels que les changements dans la glaire cervicale et les sensations corporelles. Elle offre une grande précision dans la détermination des jours fertiles et infertiles.
La méthode de la glaire cervicale : Elle se concentre principalement sur les variations de la glaire cervicale, une sécrétion produite par le col de l’utérus qui change en texture et en aspect tout au long du cycle. Cette méthode est simple et non invasive.
La méthode de l’examen du col de l’utérus : Moins courante, cette méthode implique l’examen manuel de la position du col de l’utérus pour évaluer la fertilité.
L’observation des sensations corporelles : Certaines femmes se fient aux sensations qu’elles ressentent dans leur corps pour déterminer leur phase du cycle.
- Importance de la précision dans la surveillance du cycle
La précision est un élément essentiel des MOC, car elle permet une utilisation efficace tant pour la contraception naturelle que pour la conception planifiée. Des erreurs d’interprétation peuvent avoir des conséquences significatives. C’est pourquoi une éducation approfondie et une pratique régulière sont nécessaires pour maîtriser ces méthodes.
En comprenant les bases des méthodes d’observation du cycle et en explorant les différentes options disponibles, vous serez mieux préparée à tirer parti de ces outils puissants pour surveiller votre cycle menstruel, votre fertilité et votre santé gynécologique.
Application des Méthodes d’Observation du Cycle
Maintenant que nous avons une compréhension des bases des méthodes d’observation du cycle, explorons les applications pratiques de ces méthodes dans la vie quotidienne.
- Utilisation des MOC pour comprendre la fertilité :
L’une des applications les plus importantes des méthodes d’observation du cycle est la compréhension de la fertilité. En surveillant les signes du cycle, une femme peut déterminer avec précision quand elle est fertile et quand elle ne l’est pas. Cela peut être d’une aide inestimable pour les couples qui cherchent à concevoir, car cela permet d’identifier les jours les plus favorables pour les rapports sexuels. De plus, cela peut aider à détecter d’éventuels problèmes de fertilité si les tentatives de conception ne sont pas couronnées de succès.
Planification familiale naturelle avec les MOC
Les méthodes d’observation du cycle offrent également une option de planification familiale naturelle. Les couples peuvent choisir d’utiliser ces méthodes comme alternative aux contraceptifs hormonaux ou aux dispositifs intra-utérins. Cela permet de planifier la famille de manière consciente et en harmonie avec le cycle naturel du corps. Cependant, il est essentiel de comprendre pleinement les méthodes et de les pratiquer avec diligence pour que cette approche soit efficace.
Utilisation des MOC pour le suivi de la santé gynécologique
Les MOC ne sont pas uniquement destinées à la planification familiale, elles sont également un outil précieux pour le suivi de la santé gynécologique. En observant les variations du cycle et en notant les changements inhabituels, les femmes peuvent repérer d’éventuels problèmes de santé gynécologique tels que l’endométriose, les kystes ovariens, le SOPK ou les troubles et déséquilibres hormonaux. Une détection précoce peut faciliter une intervention médicale rapide et une gestion appropriée de ces problèmes.
En utilisant les méthodes d’observation du cycle de manière judicieuse, les femmes peuvent ainsi prendre le contrôle de leur fertilité, choisir une planification familiale naturelle ou surveiller leur santé gynécologique de manière proactive. Ces méthodes offrent une approche holistique de la santé féminine, en mettant le pouvoir entre les mains des femmes pour prendre des décisions éclairées.
Influence des Hormones sur le Cycle Menstruel ou ovulatoire
Le cycle menstruel ou ovulatoire d’une femme est un ballet complexe orchestré par un ensemble d’hormones, notamment l’œstrogène et la progestérone. Comprendre comment ces hormones influencent le cycle est essentiel pour interpréter correctement les observations des méthodes d’observation du cycle (MOC).
- Explication de la manière dont les hormones (œstrogène, progestérone, etc.) influencent le cycle menstruel :
Le cycle menstruel est divisé en plusieurs phases, chaque phase étant caractérisée par des fluctuations hormonales spécifiques. Au début du cycle, les niveaux d’œstrogène augmentent, stimulant la croissance de la muqueuse utérine (l’endomètre) en préparation à une possible grossesse. Si la fécondation n’a pas lieu, les niveaux d’œstrogène diminuent, entraînant le début des menstruations.
La deuxième moitié du cycle est dominée par la progestérone, produite par le corps jaune dans l’ovaire après l’ovulation. La progestérone prépare l’utérus à une possible implantation de l’embryon. Si aucune implantation n’a lieu, les niveaux de progestérone chutent, déclenchant ainsi le début d’un nouveau cycle.
L’ensemble de ces phases sont orchestrées par une production et une rétroproduction d’hormones venant de l’axe hypothalamo-hypophysaire (GnRH, LH, FSH).
- Relation entre les observations des MOC et les fluctuations hormonales :
Les MOC sont intrinsèquement liées à ces fluctuations hormonales. Par exemple, pendant la phase pré-ovulatoire, les niveaux d’œstrogène augmentent, ce qui peut provoquer une augmentation de la glaire cervicale, une sensation de bien-être, et une température corporelle basale légèrement plus basse. Ces observations peuvent indiquer une période potentiellement fertile.
Après l’ovulation, lorsque la progestérone domine, la glaire cervicale devient généralement plus épaisse, la température corporelle basale augmente, et les sensations corporelles peuvent changer. Ces signes indiquent généralement une phase infertile du cycle.
Comprendre ces relations entre les observations des MOC et les fluctuations hormonales permet aux femmes d’interpréter correctement leurs signes et de déterminer avec précision leurs périodes de fertilité et d’infertilité. Cela peut être particulièrement utile pour la planification familiale ou la conception.
En somme, les hormones jouent un rôle central dans la régulation du cycle menstruel, et les MOC sont un moyen puissant de décoder ces fluctuations hormonales pour mieux comprendre son propre corps et sa fertilité.
Nutrition et Régulation Hormonale
L’alimentation joue un rôle significatif dans la régulation hormonale et peut influencer le fonctionnement du cycle menstruel. Comprendre comment adapter son régime alimentaire en fonction des besoins hormonaux est essentiel pour maintenir un équilibre hormonal optimal.
- Impact de la nutrition sur la régulation hormonale :
L’alimentation joue un rôle crucial dans la régulation des hormones, en particulier les hormones sexuelles telles que l’œstrogène et la progestérone. Certaines substances nutritives, comme les phytoestrogènes présents dans les légumineuses et les graines de lin, peuvent influencer les niveaux d’œstrogène dans le corps. Une alimentation riche en graisses saturées peut avoir un impact négatif sur la régulation hormonale, tandis que les graisses saines, telles que les acides gras oméga-3 présents dans les poissons gras, peuvent être bénéfiques.
- Alimentation adaptée en fonction des besoins hormonaux :
Il est essentiel de comprendre les besoins hormonaux spécifiques à chaque phase du cycle menstruel. Par exemple, pendant la phase pré-ovulatoire, lorsque les niveaux d’œstrogène augmentent, une alimentation riche en nutriments tels que la vitamine B6, le magnésium et les fibres peut aider à soutenir cet aspect du cycle. Les légumes verts, les fruits, les grains entiers et les légumineuses sont d’excellentes options.
Pendant la phase lutéale, dominée par la progestérone, il peut être bénéfique d’incorporer davantage d’aliments riches en fer, en vitamine E et en vitamine C pour soutenir le corps en cas de conception. Les épinards, les noix, les grains entiers et les agrumes sont des choix judicieux.
De plus, éviter les aliments transformés riches en sucres raffinés et en graisses saturées peut aider à maintenir un équilibre hormonal optimal tout au long du cycle.
Comprendre comment l’alimentation peut influencer la régulation hormonale et adapter son régime alimentaire en fonction des besoins hormonaux est une étape importante pour maintenir une santé hormonale optimale. En combinant cette connaissance avec les méthodes d’observation du cycle, les femmes peuvent adopter une approche holistique de leur bien-être hormonal.
Témoignages
Rien ne vaut l’inspiration que procurent les témoignages réels de femmes qui ont testées et approuvées les méthodes d’observation du cycle (MOC) pour prendre le contrôle de leur santé et de leur fertilité. Dans cette section, nous vous présentons des histoires de femmes ayant utilisé avec succès les MOC, ainsi que des cas d’étude qui illustrent l’efficacité de ces méthodes.
- Témoignages de femmes qui ont utilisé avec succès les MOC :
- Marie, 32 ans : Marie a utilisé la méthode symptothermique pour comprendre son cycle et concevoir son premier enfant. Elle partage son expérience de planification familiale naturelle et comment elle a appris à interpréter les signes de son corps avec précision. Lien ici
- Sophie, 28 ans : Sophie a adopté la méthode de la glaire cervicale pour surveiller sa santé gynécologique. Elle raconte comment cette méthode l’a aidée à détecter tôt un problème hormonal et à obtenir le traitement nécessaire. Lien ici
- Cas d’étude ou exemples concrets illustrant l’efficacité des MOC :
- Étude de cas : Conception planifiée avec précision : Nous explorons l’histoire de Laura et Marc, un couple qui a utilisé les MOC pour concevoir leur enfant. En analysant leurs observations, ils ont réussi à identifier les jours optimaux pour concevoir, ce qui a abouti à une grossesse désirée.Lien ici
- Exemple concret : Détection précoce de l’endométriose : Sarah a remarqué des irrégularités dans ses observations de la glaire cervicale et de la température corporelle. Grâce à son suivi attentif des MOC, elle a pu consulter un médecin qui a diagnostiqué une endométriose à un stade précoce, ce qui a permis une intervention médicale rapide.
Ces exemples montrent que les MOC ne sont pas seulement des outils de planification familiale, mais qu’elles peuvent également être utilisées pour le suivi de la santé gynécologique et la détection précoce de problèmes de santé. Ces histoires réelles sont autant de preuves de l’efficacité et de la polyvalence de ces méthodes.
En conclusion, les méthodes d’observation du cycle ne sont pas seulement des outils pour la planification familiale, elles sont une porte ouverte vers une meilleure compréhension de la santé féminine. Elles permettent aux femmes de prendre le contrôle de leur fertilité, de surveiller leur santé gynécologique et de détecter précocement d’éventuels problèmes. Les MOC offrent une approche holistique qui aligne le bien-être avec la connaissance de soi.
Nous vous encourageons à explorer davantage ces sujets passionnants et à découvrir comment les méthodes d’observation du cycle peuvent enrichir votre vie et votre santé. Avec la compréhension et la pratique, vous pouvez devenir une experte de votre propre corps et de votre fertilité, prenant ainsi des décisions éclairées pour votre bien-être.
Lorsque vous explorez davantage la santé féminine, la fertilité et les méthodes d’observation du cycle, nous vous encourageons à consulter nos autres articles sur ce sujet. Voici quelques liens internes vers des ressources qui approfondissent ces sujets :
- Comprendre la Glaire Cervicale : Fonction, Variations et Indications de Santé Féminine Découvrez comment interpréter les changements de la glaire cervicale pour surveiller votre cycle menstruel et votre fertilité. Lien ici.
- L’Impact de la Nutrition sur la Santé Hormonale : Approfondissez votre compréhension de l’impact de l’alimentation sur la régulation hormonale et découvrez des conseils pour une alimentation adaptée. Lien ici
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Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK – Grossesse et infertilité
Qu’est-ce que le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) ?
Le syndrome des ovaires polykystiques SOPK est associé à un dérèglement hormonal. Il reste une des premières causes d’infertilité des femmes en souhait de grossesse. Les causes exactes ne sont pas encore explicitement définies. Ainsi, elles sont multifactorielles mais n’empêchent pas une grossesse grâce à une prise en charge globale.
La première découverte de « kystes » trop nombreux dans les ovaires est mise en évidence en 1935 par les Docteurs Stein et Leventhal. Par la suite, la recherche a montré que ces « kystes » étaient en réalité des follicules. Dans ces conditions, ces follicules qui ne parvenaient pas à maturation. Et de surcroît, ils se développaient en trop grand nombre dans les ovaires.
En 2008, lors du meeting annuel qui regroupe la Société Européenne de reproduction humaine et d’embryologie (SERHE) et la société Américaine de la médecine de la reproduction (ASRM) à Rotterdam, des critères spécifiques sont, alors, définis pour diagnostiquer le SOPK chez la femme.
Par conséquent, le SOPK doit répondre à au moins deux des trois critères spécifiques :
- Hyperandrogénie : Taux de testostérone et/ou de l’androstènedione trop élevé, acné, hirsutisme, alopécie
- Cycles menstruels déréglés : aménorrhée ou absence d’ovulation cycles courts (moins de 21 jours) ou longs (supérieurs à 35 jours)
- Présence de kystes dans les ovaires : au moins 12 follicules de 2 à 9 millimètre volume ovarien supérieur à 10 ml
Définition du SOPK
1/10 femme en âge de procréer est touchée par le syndrome des ovaires polykystiques. Une majorité des femmes reçoivent ce diagnostique dans une démarche de grossesse et un constat d’infertilité ou de difficultés à concevoir. Les cycles menstruels sont déréglés et des symptômes physiques sont associés : pilosité, perte de cheveux, acné, problématique de poids.
SOPK, prise de poids, syndrome métabolique et insulinorésistance conduisant à l’infertilité / grossesse
Une des causes principales du SOPK est une dérégulation de la gestion du glucose sanguin conduisant à une insulinorésistance et induisant une prise de poids ou des difficultés à perdre du poids. L’hypothyroïdie est également une cause de dérèglement hormonal conduisant à une problématique de fertilité et de SOPK.
Certaines patientes SOPK souffrent du syndrome métabolique conduisant à des risques de maladies du cœur, du foie, des reins, du diabète, de l’apnée du sommeil.
Quelles recommandations pour venir à bout de ce SOPK, vaincre l’infertilité et vivre une belle grossesse ?
En nutrition fonctionnelle, je vais travailler sur l’ensemble du corps et pas uniquement l’alimentation afin de corriger les déficits, revenir à un cycle menstruel “normal” et produire une ovulation de qualité. L’objectif sera de diminuer les symptômes associés au SOPK et de faciliter une grossesse en fonction des objectifs de la patiente. L’infertilité est finalement très faible chez les patientes SOPK, et suite à la prise en charge appropriée la majorité des femmes sont finalement enceintes et vivent une belle grossesse.
La Prise en charge du SOPK
La prise en charge est individualisée et l’accompagnement dépend des symptômes et du profil hormonal de la patiente.
- Vous attendez depuis des mois une grossesse
- Si vous ne supportez plus vos symptômes dus aux SOPK
- Vous souhaitez être accompagnée suite à l’arrêt de votre pilule contraceptive
- Si vous préférez une approche naturelle
N’hésitez pas à me contacter LIEN ICI. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet, sur Saint-Chamas, près d’Istres, Salon-de Provence, Miramas et Grans.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée dans la prise en charge SOPK, infertilité et grossesse.
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Faire accepter les légumes à nos enfants grâce aux 1000 premiers jours de vie – Équilibre du poids
La consommation de légumes par nos enfants et adolescents est souvent un sujet épineux autour de la table familiale. De nombreux parents sont confrontés à l’objection et au rejet des légumes de la part de leurs enfants. Aujourd’hui, on sait que la période des 1000 premiers jours de la vie, de la conception aux 2 ans de l’enfant, offre une période de tir intéressante pour favoriser l’acceptation et l’appréciation des légumes des futurs enfants avant cette fameuse phase de néophobie alimentaire et contrôler la prise de poids. Je souhaite par cette vidéo partager quelques conseils aux futurs parents et aux parents de très jeunes enfants afin de permettre à leurs enfants d’augmenter leur consommation de légumes avec plaisir et envie.
Quelle est l’importance de faire manger des légumes à ses enfants ?
Les fruits et légumes sont des produits non transformés provenant directement de cultures. Ces aliments sont chargés en minéraux, oligo éléments, vitamines, anti-oxydants, fibres qui ont des effets très favorables pour la croissance des enfants et leur santé. Ce cocktail a un effet protecteur sur de nombreuses maladies ainsi que sur le poids et permet de réduire les risques de déclenchement de pathologies dites “génétiques”. Par ailleurs, éduquer son enfant à aimer les fruits et légumes permettra au futur adulte de faire les bons choix culinaires et protéger lui-même sa santé des maladies et du vieillissement afin de garder énergie et vitalité.
Quel est l’impact des 1000 premiers jours de vie sur l’acceptation future des légumes et le poids ?
Pendant les 1000 premiers jours de vie (de la conception aux 2 ans de l’enfant : voir video), les parents peuvent mettre en place différentes indications pour élargir l’ouverture du futur enfant aux différents goûts et textures. Dès la gestation, de nombreuses études ont montré que le fœtus accédait aux premiers arômes et pouvait avoir des réactions différentes selon les aliments consommés. Puis par l’allaitement au sein, le principe est le même. Le lait change d’arôme en fonction de l’alimentation de la mère. Ainsi, d’autres études ont montré qu’en débutant la diversification à 5 mois au lieu de 6 mois, en jouant sur la variété plutôt que la quantité, en exposant dans la maison les fruits et légumes, en cuisinant, jardinant avec l’enfant, en montrant l’exemple, tous ces gestes permettent à l’enfant d’éduquer ses facultés gustatives à l’acceptation des différents goûts et textures des légumes.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?
En nutrition fonctionnelle, je peux travailler avec vous ces ajustements alimentaires dès la grossesse. Également, accompagner la femme allaitante afin de lui prodiguer les meilleurs conseils. J’accompagne les enfants en sur poids afin de modifier leur alimentation et leur mode de vie. L’objectif principal est d’améliorer leur croissance et leur vitalité.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou au cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée prise en charge du surpoids infantile et adulte
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Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Les témoignages de l’utilisation des méthodes d’observation des cycles
L’Éveil à ma Féminité : Le voyage de Marie avec la Méthode Symptothermique
Je m’appelle Marie, j’ai 32 ans, et je souhaite partager mon expérience avec la méthode symptothermique, un parcours qui a changé ma vie et m’a permis de concevoir mon premier enfant.
Avant de découvrir la méthode symptothermique, je connaissais très peu mon propre cycle menstruel. Comme beaucoup de femmes, j’étais plutôt déconnectée de mon corps et de ma fertilité. Cependant, lorsque mon mari et moi avons décidé d’essayer d’avoir un enfant, j’ai ressenti le besoin de mieux comprendre mon cycle pour maximiser nos chances de conception de manière naturelle et consciente.
C’est à ce moment-là que j’ai entendu parler de la méthode symptothermique, grâce à une conférence animée par une nutrithérapeute spécialisée en santé féminine. Intriguée par l’idée d’utiliser des signaux naturels de mon corps pour comprendre ma fertilité, j’ai décidé de me lancer dans cette aventure.
La première étape a été l’apprentissage de la méthode. J’ai suivi des sessions d’information et des ateliers, notamment dirigés par la nutrithérapeute elle-même. Elle nous a enseignés à observer attentivement nos signes vitaux, tels que la température basale du corps, les changements dans la glaire cervicale et d’autres indicateurs clés. J’ai également utilisé une application dédiée pour enregistrer mes observations quotidiennes.
Ce qui m’a vraiment marquée, c’est la manière dont cette méthode m’a reconnectée à mon corps. J’ai appris à écouter les messages que mon corps me transmettait à travers ces signaux. Chaque jour, je notais ma température au réveil et observais la texture de ma glaire cervicale. Au fil des mois, j’ai pu identifier des schémas clairs dans mon cycle. J’ai compris quand j’étais fertile et quand je ne l’étais pas.
Cette connaissance a eu un impact profond sur ma relation avec mon mari. Nous avons pu choisir consciemment les moments où nous souhaitions essayer de concevoir, ce qui a réduit le stress lié à cette démarche. De plus, cela a renforcé notre communication et notre compréhension mutuelle.
Après quelques mois d’utilisation de la méthode symptothermique, j’ai eu la merveilleuse nouvelle : j’étais enceinte ! Je suis convaincue que cette méthode a joué un rôle essentiel dans notre réussite. Elle nous a permis d’optimiser nos chances de conception tout en respectant la physiologie de mon corps.
Aujourd’hui, je suis une maman comblée, et je continue à utiliser la méthode symptothermique pour gérer ma fertilité et comprendre mon cycle menstruel. C’est bien plus qu’une méthode contraceptive ou de conception ; c’est un voyage vers la connaissance de soi, vers la connexion profonde avec notre féminité et notre corps.
Je tiens à remercier la nutrithérapeute qui m’a initiée à cette méthode et qui a joué un rôle clé dans ce voyage vers la maternité. J’encourage toutes les femmes à explorer cette approche merveilleuse pour mieux comprendre leur corps et leur fertilité. Cela peut changer votre vie, comme cela a changé la mienne.
Préserver ma Santé Gynécologique : Sophie et la Méthode de la Glaire Cervicale
Je m’appelle Sophie, j’ai 28 ans, et je souhaite partager mon expérience avec la méthode de la glaire cervicale, un parcours qui a joué un rôle crucial dans la préservation de ma santé gynécologique.
Comme beaucoup de femmes, j’ai toujours été consciente de l’importance de prendre soin de ma santé, en particulier de ma santé reproductive. Cependant, il y a quelques années, j’ai commencé à ressentir des changements dans mon cycle menstruel et dans la qualité de ma vie. J’avais des cycles irréguliers, des sautes d’humeur et des perturbations dans mon cycle de sommeil. Au lieu de simplement ignorer ces symptômes, j’ai décidé de prendre les choses en main.
C’est à ce moment-là que j’ai entendu parler de la méthode de la glaire cervicale lors d’une conférence sur la santé féminine. Intriguée par l’idée d’utiliser la glaire cervicale comme indicateur de ma santé gynécologique, j’ai décidé de l’adopter dans ma vie quotidienne.
La première étape a été l’apprentissage de cette méthode. J’ai suivi des ateliers animés par des professionnels de la santé féminine, notamment une nutrithérapeute spécialisée dans la santé hormonale. J’ai appris à observer et à noter régulièrement les caractéristiques de ma glaire cervicale, comme sa texture, sa couleur et sa quantité, à différents moments de mon cycle.
Ce qui m’a frappée, c’est à quel point cette méthode m’a permis de devenir plus consciente de mon propre corps. Grâce à la méthode de la glaire cervicale, j’ai découvert que la qualité de ma glaire cervicale pouvait être un indicateur de la santé de mes hormones. J’ai remarqué des variations significatives dans ma glaire au fil de mon cycle, ce qui m’a incitée à consulter un professionnel de la santé.
Grâce à cette méthode, j’ai pu détecter tôt un problème hormonal sous-jacent. Mon médecin a confirmé que mes observations étaient cohérentes avec un dérèglement hormonal, et j’ai été diagnostiquée avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Grâce à ce diagnostic précoce, j’ai pu commencer un traitement adapté et mettre en place des ajustements nutritionnels en collaboration avec une nutrithérapeute.
Aujourd’hui, je suis reconnaissante d’avoir adopté la méthode de la glaire cervicale dans ma vie. Elle m’a permis de prendre en main ma santé gynécologique, de détecter un problème hormonal tôt et de bénéficier du traitement nécessaire. Cette méthode m’a également aidée à mieux comprendre mon propre corps et à être plus consciente de ma santé reproductive.
Je tiens à encourager toutes les femmes à explorer cette approche pour surveiller leur santé gynécologique. Il est essentiel d’être à l’écoute de son corps et de prendre des mesures proactives pour préserver sa santé, et la méthode de la glaire cervicale peut être un outil précieux dans cette démarche.
L’Expérience de Laura et Marc avec la Méthode d’Observation du Cycle, une parentalité consciente
Laura et Marc, tous deux âgés de 30 ans, avaient depuis longtemps le rêve de fonder une famille. Cependant, malgré plusieurs tentatives, ils avaient du mal à concevoir un enfant. C’est à ce moment-là qu’ils ont décidé de s’engager dans un voyage vers la parentalité consciente en utilisant la Méthode d’Observation du Cycle (MOC).
Laura avait assisté à une conférence sur la santé féminine animée par une nutrithérapeute spécialisée en méthodes observation des cycles. Intrigués par la possibilité de concevoir de manière naturelle et en harmonie avec le cycle féminin, Laura et Marc ont décidé d’explorer cette option.
La première étape de leur voyage a consisté à apprendre la MOC. Ils ont suivi des cours et des ateliers pour comprendre les bases de cette méthode. Laura a commencé à noter sa température corporelle basale chaque matin et à observer la texture de sa glaire cervicale. Marc s’est impliqué en aidant à enregistrer ces observations et en fournissant un soutien constant.
Au fur et à mesure que les mois passaient, Laura et Marc ont commencé à identifier des schémas dans les observations. Ils ont remarqué que les jours où la glaire cervicale était claire et filante correspondaient généralement à leur période fertile. La température de Laura augmentait également après l’ovulation, confirmant ainsi les jours les plus fertiles de son cycle.
L’observation minutieuse de ces signaux physiologiques a permis au couple de planifier les moments où ils avaient les meilleures chances de concevoir. Ils ont été patients et persévérants, comprenant que la conception pouvait prendre du temps, même avec une méthode aussi précise que la MOC.
Après quelques mois, Laura et Marc ont reçu la nouvelle qu’ils attendaient avec tant d’impatience : Laura était enceinte ! Leur rêve de devenir parents se réalisait enfin, et ils étaient convaincus que la MOC avait joué un rôle essentiel dans leur succès.
La grossesse s’est déroulée sans problème, et Laura et Marc sont devenus les heureux parents d’un adorable bébé. Ils étaient profondément reconnaissants d’avoir choisi la voie de la conception consciente en utilisant la MOC. Cela avait non seulement abouti à la réalisation de leur rêve, mais cela avait aussi renforcé leur compréhension du cycle féminin et leur connexion en tant que couple.
Aujourd’hui, Laura et Marc partagent leur histoire avec d’autres couples qui envisagent la parentalité consciente. Ils soulignent l’importance de l’observation attentive et du respect du cycle féminin dans le processus de conception. Leur histoire est un témoignage inspirant de persévérance, de patience et de réussite dans leur voyage vers la parentalité.
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Nutrition et santé hormonale : Impacts et conseils
La santé hormonale joue un rôle essentiel dans le bien-être général, en particulier chez les femmes. Les hormones, ces messagers chimiques du corps, influencent divers aspects de notre vie, de la fertilité à la régulation de l’humeur. Ce que nous mangeons peut avoir un impact significatif sur l’équilibre hormonal. Dans cet article, nous explorerons l’importance de la nutrition dans la régulation hormonale et fournirons des conseils pratiques pour une alimentation adaptée.
Les Hormones et leur Rôle Crucial
Pour comprendre l’impact de la nutrition sur la santé hormonale, il est d’abord nécessaire de reconnaître le rôle des hormones dans le corps. Les hormones, telles que l’œstrogène, la progestérone, la testostérone, l’insuline et le cortisol, exercent une influence considérable sur la croissance, la reproduction, le métabolisme et même notre humeur.
Chez les femmes, l’équilibre hormonal est particulièrement crucial. Des déséquilibres hormonaux peuvent entraîner des problèmes de santé tels que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), l’endométriose, le syndrome prémenstruel (SPM), des cancers et affecter la fertilité. C’est là que la nutrition entre en jeu.
Nutrition et Santé Hormonale : Le Lien Inextricable
Votre alimentation a un impact direct sur la régulation de vos hormones. Voici quelques éléments clés à considérer :
1. Les Macronutriments : Les protéines, les glucides et les graisses jouent un rôle vital. Les acides gras essentiels, que l’on trouve dans les poissons gras, les noix et les graines, sont cruciaux pour la production d’hormones stéroïdiennes. Les protéines fournissent les acides aminés nécessaires à la synthèse hormonale.
2. Les Micronutriments : Des vitamines et des minéraux tels que la vitamine D, le magnésium et le zinc sont essentiels pour réguler les hormones. La carence en ces nutriments peut perturber l’équilibre hormonal.
3. L’Équilibre Glycémique : Les pics de glycémie et d’insuline dus à une alimentation riche en sucres simples peuvent perturber les hormones, notamment l’insuline et l’œstrogène. Il est conseillé de privilégier des glucides complexes et des aliments à faible indice glycémique.
4. Les Phytoestrogènes : Certains aliments, comme le soja, le lin, le houblon, contiennent des phytoestrogènes qui peuvent agir comme des modulateurs hormonaux. Ils peuvent être bénéfiques dans certaines conditions, mais doivent être consommés avec modération et surtout avec un accompagnement spécifique.
5. Les Antioxydants : Une alimentation riche en antioxydants provenant de fruits et légumes peut aider à réduire l’inflammation et à soutenir l’équilibre et la détox hormonale.
Conseils pour une Alimentation Adaptée
Maintenant que nous avons examiné l’importance de la nutrition pour la santé hormonale, voici quelques conseils pratiques pour une alimentation adaptée :
- Mangez des aliments complets : Privilégiez les aliments non transformés, non emballés, simples, riches en nutriments essentiels.
- Équilibrez les macronutriments : Assurez-vous d’obtenir suffisamment de protéines, de graisses saines et de glucides complexes dans votre alimentation.
- Favorisez les aliments riches en nutriments : Consommez des aliments riches en vitamines, minéraux et antioxydants.
- Gérez votre indice glycémique : Limitez les sucres simples et optez pour des glucides complexes.
- Surveillez votre apport en phytoestrogènes : Si vous avez des préoccupations spécifiques en matière hormonale, consultez un spécialiste de la nutrition pour obtenir des conseils personnalisés.
- Hydratez-vous : Une hydratation suffisante est essentielle pour de nombreuses fonctions corporelles, y compris la régulation hormonale.
La nutrition joue un rôle central dans la santé hormonale. Une alimentation équilibrée, riche en nutriments essentiels, peut aider à maintenir un équilibre hormonal optimal. Si vous avez des préoccupations spécifiques concernant votre santé hormonale, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la nutrithérapie spécialisé en hormonologie et santé féminine. En comprenant l’impact de la nutrition sur vos hormones, vous pouvez prendre des mesures importantes pour améliorer votre bien-être général.
Céline Matrullo
Nutrithérapeute Fonctionnelle
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Comprendre la Glaire Cervicale : Fonctions, Variations et Indications de Santé Féminine
La glaire cervicale est un élément fondamental du cycle menstruel féminin, bien que souvent méconnu. Elle joue un rôle essentiel dans la fertilité et peut également servir d’indicateur précieux de la santé féminine. Dans cet article, nous explorerons en profondeur la fonction de la glaire cervicale, ses variations tout au long du mois et son importance en tant qu’outil d’indication de la santé des femmes.
La Fonction de la Glaire Cervicale
La glaire cervicale est produite par le col de l’utérus et remplit plusieurs fonctions importantes. L’une de ses principales tâches est de créer un environnement favorable pour les spermatozoïdes. En période fertile, la glaire cervicale devient plus fluide et transparente, facilitant ainsi la progression des spermatozoïdes à travers le col de l’utérus et dans l’utérus lui-même. Elle fournit également des nutriments essentiels aux spermatozoïdes, les aidant à rester actifs et viables. Elle agit aussi en tant que « sélectionneur » des spermatozoïdes de qualité et retient ceux sui ne sont pas viables.
En dehors de la période fertile, la glaire cervicale devient plus épaisse et moins propice à la mobilité des spermatozoïdes, agissant ainsi comme une barrière naturelle pour éviter la fécondation lorsque la femme n’est pas en période fertile.
Les Variations de la Glaire Cervicale
La glaire cervicale subit des variations tout au long du cycle menstruel, en grande partie sous l’influence des hormones. Voici un aperçu des principales phases de la glaire cervicale :
- Phase Menstruelle : Après les règles, la glaire cervicale est généralement absente ou en quantité minimale. Cela peut être un moment de relative infertilité.
- Phase Pré-Ovulatoire : À mesure que l’ovulation approche, la glaire cervicale devient plus abondante, transparente et élastique. C’est le moment où la fertilité est à son apogée.
- Phase Post-Ovulatoire : Après l’ovulation, la glaire cervicale devient plus épaisse et moins abondante. Cela peut être un signe d’infertilité relative.
- Phase Pré-Menstruelle : Avant les règles, la glaire cervicale peut devenir à nouveau plus abondante, bien que moins qu’en période pré-ovulatoire.
Les différents aspects de la Glaire Cervicale : Indicateurs Clés de la Fertilité
En comprenant les différentes phases de la glaire cervicale, il est essentiel de discuter des quatre principaux types de glaires cervicales que les femmes peuvent observer au cours de leur cycle menstruel. Ces types fournissent des indications clés sur la fertilité et peuvent être un outil puissant pour planifier ou éviter une grossesse, en fonction des objectifs de la femme. Les quatre types de glaires cervicales sont les suivants :
1. Glaire Absente (Type Sec) : Pendant la phase menstruelle et après celle-ci, de nombreuses femmes ne remarquent aucune glaire cervicale. Cette absence de glaire est souvent associée à une infertilité relative, ce qui signifie que la probabilité de conception est relativement faible à ce stade.
2. Glaire Crémeuse (Type Blanc D’Œuf) : Au fur et à mesure que l’ovulation approche, la glaire cervicale devient plus abondante, transparente et a une texture similaire à celle du blanc d’œuf cru. Cette glaire est hautement favorable à la mobilité des spermatozoïdes et à la survie des spermatozoïdes dans le tractus reproductif féminin. Elle indique un moment de grande fertilité, idéal pour concevoir.
3. Glaire Collante (Type Crémeuse) : Après l’ovulation, la glaire cervicale redevient plus épaisse, collante et moins abondante. Elle peut être opaque ou blanche. Cette phase est généralement associée à une infertilité relative, car elle rend plus difficile le passage des spermatozoïdes à travers le col de l’utérus.
4. Glaire Humide (Type Aquatique) : En période prémenstruelle, certaines femmes peuvent observer une augmentation de la production de glaire cervicale, qui est plus fine et plus légèrement teintée. Bien que moins favorable à la fertilité que la glaire de type blanc d’œuf, elle peut encore permettre la survie des spermatozoïdes plus longtemps que la glaire collante.
Ces variations dans la glaire cervicale sont le résultat des changements hormonaux qui surviennent au cours du cycle menstruel. En tant que nutrithérapeute spécialisée en hormonologie, il est essentiel de comprendre ces variations pour vous aider à maximiser votre fertilité ou à résoudre d’éventuels problèmes hormonaux qui pourraient affecter la production de glaire cervicale.
Les 4 Types de Glaire Cervicale : G, L, P, S
La glaire cervicale peut être classée en quatre principaux types, souvent abrégés en G, L, P et S. Chacun de ces types de glaires cervicales présente des caractéristiques distinctes et fournit des informations cruciales sur la fertilité et la santé reproductive.
1. Glaire de Type G (Glaire Générale)
La glaire cervicale de type G est généralement observée en dehors de la période fertile. Elle est souvent décrite comme étant absente ou en quantité minimale, ce qui la rend moins propice à la mobilité des spermatozoïdes. Pendant cette phase, la glaire cervicale agit comme une barrière naturelle, contribuant ainsi à éviter une conception non désirée. Elle agit sous l’influence de la progestérone et contient beaucoup de cellules immunitaires. C’est aussi ce qu’on appelle le bouchon muqueux.
2. Glaire de Type L (Glaire de Lubrification)
La glaire de type L est souvent associée à la période pré-ovulatoire. Elle est abondante, transparente et a une texture similaire à celle du blanc d’œuf cru. Cette glaire est hautement favorable à la mobilité des spermatozoïdes et à leur survie dans le tractus reproductif féminin. Elle indique un moment de grande fertilité, optimal pour la conception. Elle se charge d’enfermer les spermatozoïdes de mauvaise qualité.
3. Glaire de Type P
La glaire de type P est observée en période de début de fertilité. Elle se caractérise par une augmentation de la production de glaire cervicale. Elle a une action liquéfiante et de transport des spermatozoïdes vers l’utérus.
4. Glaire de Type S (Glaire Sécrétoire)
La glaire de type S est une glaire cervicale observée 3 jours avant et 3 jours après l’ovulation. Elle donne un appoint énergétique aux spermatozoïdes de bonne qualité.
Utilisation Pratique de la Classification G, L, P, S
Pour aller plus loin sur ces 4 types de glaires, elles fonctionnent ensemble. Par exemple le mucus L est un support aux mucus S et P.
La classification G, L, P, S de la glaire cervicale est un outil précieux pour les femmes qui souhaitent comprendre leur fertilité et planifier ou éviter une grossesse de manière naturelle. En observant régulièrement les caractéristiques de leur glaire cervicale, les femmes peuvent déterminer quand elles sont les plus fertiles et quand elles sont moins susceptibles de concevoir.
En méthode d’observation des cycles, je vous guide dans l’utilisation de cette méthode pour optimiser votre santé reproductive. Cela peut être particulièrement utile pour les femmes qui cherchent à concevoir ou celles qui souhaitent éviter les contraceptifs hormonaux.
Indications de Santé Féminine
La glaire cervicale peut également fournir des indications importantes sur la santé féminine. Des changements inhabituels dans la couleur, la texture ou l’odeur de la glaire cervicale peuvent signaler des problèmes de santé potentiels, tels que des infections vaginales ou des déséquilibres hormonaux.
Une observation attentive de la glaire cervicale peut contribuer à identifier les problèmes sous-jacents et à orienter le traitement nutritionnel de manière appropriée.
Conclusion
La glaire cervicale est bien plus qu’un fluide corporel ordinaire. Elle joue un rôle crucial dans la fertilité et peut offrir des indications précieuses sur la santé féminine. En comprenant ses fonctions et ses variations tout au long du mois, les femmes peuvent non seulement mieux planifier leur conception, mais aussi surveiller leur santé reproductive. En tant que nutrithérapeute spécialisée en santé féminine, je vous accompagne dans cette compréhension et vous aide à optimiser votre cycle féminin grâce à la nutrition et à d’autres approches personnalisées.
En observant attentivement les variations de la glaire cervicale et en identifiant les quatre types principaux, vous pouvez acquérir une compréhension plus profonde de votre fertilité et de votre santé reproductive. Ces observations peuvent également être d’une grande utilité pour planifier ou éviter une grossesse de manière naturelle.
Vous pouvez retrouver l’article sur les méthodes d’observation du cycle ici et vous inscrire sur mes ateliers de formation ICI ou là .
Découvrez aussi la belle Association Focus fertilité qui propose des formations sur la méthode d’observation des cycles à destination des soignants => ici
Céline Matrullo
Nutrithérapeute fonctionnelle
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La méthode d’observation du cycle
Les MOC ou méthode d’observation du cycle, tu as déjà dû en entendre parler.
QUI CELA CONCERNE ?
– Les jeunes filles qui ont eu leur ménarche depuis au moins 3 ans
– Les femmes qui souhaitent une contraception efficace, sure et surtout naturelle, dans le respect du corps et de son fonctionnement
– Les femmes et les couples qui souhaitent une grossesse et qui veulent savoir à quel moment précis faire le câlin magique
– Les femmes qui souhaitent observer leur cycle pour repérer ce qui ne va pas, ce qui est déséquilibré avec l’aide d’une professionnelle
– Les femmes qui veulent relier leur cycle à la nature, aux saisons et à la lune
– Les femmes et les sportives qui veulent améliorer leurs performances, leur énergie, leur créativité, et leur productivité en adaptant leur rythme de vie aux différentes phases du cycle.
QU’EST-CE QUE C’EST LA METHODE D’OBSERVATION DU CYCLE ?
Les MOC te permettent, en repérant des symptômes comme des indices que le corps transmet, via des mécanismes hormonaux, de savoir à quelle phase du cycle tu es et si pendant cette phase tu es fertile ou non. La contraception hormonale supprime le cycle ovulatoire, ainsi si tu es sous contraceptif hormonal tu ne peux pas utiliser les MOC.
Ils existent différentes MOC. On peut citer la méthode d’observation du cycle Mao du Cler, la méthode Séréna, la symptothermie complète, la méthode Sensiplan. Les méthodes diffèrent sur quelques points d’analyses et d’instructions à respecter.
Dans l’objectif de contraception, il est également possible de rajouter des contraceptions barrières aux méthodes d’observation des cycles pour augmenter l’efficacité.
ALORS QUELS SONT CES SIGNES ?
Dans la première phase du cycle, la production de plusieurs hormones la LH et la FSH par l’hypophyse vont induire une augmentation des œstrogènes. Cette production va petit à petit entrainer des changements sur :-Ton col (sa hauteur et son ouverture vont varier)
-La fluidité de ta glaire (sa consistance, sa quantité et sa couleur)
En deuxième phase du cycle, après l’ovulation, la production de progestérone par le corps jaune, l’activation des poches de Shaw et la
diminution des œstrogènes vont induire des changements sur :– Ta température
-Ton col (son ouverture principalement car la hauteur peut être plus variable)
– La glaire (sa consistance, sa quantité et sa couleur)
C’est donc par l’observation de ta température corporelle, de ta glaire et de ton col que tu sauras repérer les différentes phases du cycle et si tu es fertile ou non.
Selon l’OMS cette méthode a une efficacité comprise entre 95% et 99,6%. Cet écart est dû à la connaissance et à la qualité de la formation en MOC reçue et aussi à l’assiduité du couple à respecte la méthode tous les jours. A titre de comparaison, pour les contraceptions les plus communes) l’anneau vaginal a une efficacité comprise entre 93% et 99,7%, le stérilet entre 99 et 99,8%, le patch entre 91 et 99,7%, la pilule entre 91% et 99,7%, le préservatif entre 85 et 98%). C’est donc une méthode particulièrement fiable si les observations sont parfaitement réalisées.
Une petite attention pour les femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques et les femmes souffrant d’aménorrhée centrale (ou début avec cycles très longs). Cette méthode est peu exploitable car il y a des dérèglements au niveau de l’hypophyse qui impactent la LH, la FSH, la prolactine et ne permettent pas une observation concluante des cycles ovulatoires.MAIS ALORS COMMENT ?
Il est indispensable avant de se lancer dans cette méthode d’observation du cycle dans l’objectif de contraception, de suivre une formation de qualité. Si
ton objectif est une grossesse, une formation plus simple suffira.
Lors de cette formation, pour commencer, tu apprendras un peu d’anatomie et de physiologie nécessaires pour comprendre la
suite.
L’instructrice expliquera dans le détail les différentes phases du cycle la phase folliculaire, l’ovulation, la phase lutéale, les
menstruations. Elle te transmettra les outils nécessaires pour :-Apprendre à observer ta glaire et ton col
-Suivre ta température
Afin de repérer la période fertile et la période non fertile.Tu sauras repérer ton ovulation, l’arrivée de tes menstruations, les changements de ton corps et de ton énergie.
La formation permet d’avoir un accompagnement sur plusieurs cycles afin de voler de tes propres ailes par la suite et pendant ces différents cycles de repérer des incohérences, des déséquilibres, de répondre à tes questions.QUELS SONT LES BENEFICES ?
Alors oui tu vas me dire, je prends une pilule, je suis protégée en quelques jours, pas besoin de suivre une formation, de prendre du temps à m’observer, c’est simple et c’est efficace. Tu as raison, mais en réalité, la pilule est un médicament qui supprime tes cycles car elle bloque l’ovulation. Sans cycle, pas de production de corps jaune et donc pas de progestérone. La pilule est un concentré d’hormones synthétiques en micro dose mais avec des maxi réponses qui provoquent de nombreux effets secondaires plus ou moins bien supportés qui ne sont plus à démontrer.
La méthode d’observation des cycles est simple à apprendre mais il faut un peu s’entrainer pour assurer sa fiabilité. Une femme connait environ 450 cycles dans sa vie, il faut entre 3 et 6 cycles pour bien l’apprivoiser donc la formation ne représente que 1,3% de tes cycles.
La méthode d’observation des cycles permet surtout de retrouver un lien avec ton corps et tes phases du cycle, comprendre comment il fonctionne, la beauté de ce ballet hormonal qui ne s’arrête jamais tels les cycles de la lune et la routine des saisons. En suivant tes cycles, tu apprendras à te reconnecter à tes sensations, à ton intuition, à repérer les moments où tu auras de l’énergie, les jours où tu auras
besoin de voir ton entourage, et d’autres où tu auras besoin de solitude, les moments de créativité, les jours opportuns pour l’organisation et le tri. Tu sauras adapter ton alimentation à tes besoins, ton activité à tes possibilités, tes relations avec les autres à tes envies. Tu te serviras de ton cycle comme un véritable allié pour grandir et performer.Dans le sport de haut niveau, l’adaptation des entrainements aux cycles des sportives devient une méthode adoptée par les coachs.
« Gynécologue à l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), Carole Maître aide les sportives de haut-niveau à conjuguer performance et santé physique. Selon elle, tenir compte du cycle menstruel dans la préparation des athlètes leur permet ensuite d’optimiser leurs performances. »*
*https://www.francetvinfo.fr/sports/entretien-adapter-la-preparation-des-athletes-selon-le-cycle-menstruel-favorise-laperformance-d-apres-carole-maitre-gynecologue-a-l-insep_4437927.htmlC’est aussi une solution adoptée par l’équipe féminine de football Américaine, qui a su être sacrée championne du monde en s’entrainant selon les phases de leur cycle.
Céline – Nutrithérapeute, spécialisée cycle féminin, douleurs menstruelles, SOPK, fertilité du couple
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Fertilité du couple
Fertilité Féminine
Environ 15% des femmes en âge de procréer sont touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Ce syndrome est responsable de nombreux symptômes physiques qui ont une répercussion sur la santé mentale de la femme. Ce syndrome est aussi la première cause d’infertilité en France (avec l’endométriose), c’est pour cela, que l’accompagnement des femmes diagnostiquées SOPK est une de mes priorités.
L’ adaptation nutritionnelle, de l’environnement et du mode de vie de la femme et du couple sont des aides précieuses pour soulager les symptômes et améliorer une réponse ovarienne en cas de souhait de grossesse. On dénombre plus de 25 causes d’hypofertilité, qui peuvent diminuer les chances de réussir à tomber enceinte. Parmi celles-ci, on retrouve des causes organiques, mais aussi des déficits nutritionnels qui peuvent être les facteurs des perturbations organiques induisant des problématiques de fertilité. En plus d’impacter la fertilité, pendant la grossesse ces déséquilibres, anémies, déficits peuvent fragiliser la grossesse et impacter le développement du fœtus jusqu’à provoquer des accouchements prématurés ou des pathologies telle que la pré éclampsie.Fertilité Masculine
Entre 1973 et 2011, la concentration en spermatozoïdes dans la semence de l’homme occidental moyen aurait chuté de près de 60 %. La nutrition fonctionnelle adaptée permet d’améliorer la fertilité masculine et d’accompagner la femme dans ses modifications de mode de vie pour une meilleure fertilité du couple.
Les Complexités Hormonales Expliquées : Pour comprendre les complexités hormonales liées à la fertilité, il est essentiel de connaître les acteurs principaux. Les hormones telles que l’estradiol, la progestérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) orchestrent le cycle menstruel et la libération de l’ovule. Un équilibre délicat entre ces hormones est nécessaire pour assurer une ovulation régulière. Des niveaux inappropriés d’une hormone peuvent entraîner des perturbations du cycle menstruel, des absences d’ovulation, ou des difficultés à maintenir une grossesse
Les Perturbateurs Endocriniens : Invisible, mais Impactant : Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien, capables d’interférer avec le système hormonal humain. Leur impact sur la santé, en particulier sur la fertilité féminine, est de plus en plus préoccupant. Ces substances, présentes dans des produits courants tels que les plastiques, les pesticides, et les produits cosmétiques, peuvent imiter ou bloquer les hormones naturelles dans le corps. Cette imitation peut conduire à des déséquilibres hormonaux, affectant directement la fonction reproductive. Une perturbation hormonale peut influencer le cycle menstruel de diverses manières. Des menstruations irrégulières, une ovulation altérée, voire l’absence d’ovulation, sont des conséquences possibles. Ces changements peuvent considérablement réduire les chances de conception, entraînant des difficultés pour les couples qui cherchent à concevoir. Les perturbateurs endocriniens ont également été associés à une diminution de la qualité des œufs. Des études suggèrent que l’exposition à long terme à ces substances peut entraîner une réduction de la réserve ovarienne et une augmentation des risques de fausses couches Une exposition continue aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut affecter le développement fœtal, augmentant le risque de complications telles que le retard de croissance intra-utérin, les anomalies congénitales, et les troubles du développement neurologique chez l’enfant.
Nutrition et Fertilité : Une Alliance Vitale
Une alimentation équilibrée fournit les éléments nutritifs essentiels nécessaires au bon fonctionnement du système reproducteur féminin. Des carences en vitamines, minéraux ou acides gras peuvent perturber le cycle menstruel, affecter l’ovulation et compromettre la qualité des œufs, contribuant ainsi aux difficultés de conception.
Les antioxydants présents dans certains aliments jouent un rôle crucial dans la protection des cellules reproductrices contre les dommages oxydatifs. Une alimentation riche en fruits, légumes et grains entiers peut contribuer à réduire le stress oxydatif, favorisant ainsi une meilleure qualité des ovules et des spermatozoïdes.
Une nutrition adéquate joue également un rôle dans la santé de l’endomètre, la muqueuse utérine où l’embryon s’implante. Certains nutriments, tels que les acides gras oméga-3 et les vitamines, contribuent à la santé de l’endomètre, influençant ainsi positivement la viabilité de la grossesse.
Conseils Pratiques pour une Nutrition Favorable à la Fertilité
Pour favoriser la fertilité, il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. L’hydratation adéquate, la modération dans la consommation d’alcool et de caféine, ainsi que la gestion du stress, complètent cette approche holistique.
Gestion du Stress pour une Fertilité Sereine : Le stress peut être un facteur majeur dans les problèmes de fertilité. Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut exercer une influence significative sur la santé, y compris la fertilité.
Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal, affectant le cycle menstruel et l’ovulation. Des niveaux élevés de stress peuvent également compromettre la qualité des œufs et la régularité du cycle menstruel, entraînant des difficultés de conception. Comprendre ce lien est essentiel pour prendre des mesures efficaces.
Pratiquer la Relaxation au Quotidien
Des techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga, sont des moyens efficaces de réduire le stress. Intégrer ces pratiques dans la routine quotidienne peut aider à calmer le système nerveux, favorisant ainsi un équilibre hormonal optimal.
Adopter un Mode de Vie Équilibré
Un mode de vie équilibré, comprenant une alimentation saine, une activité physique régulière et un sommeil adéquat, est crucial pour la gestion du stress. Des choix de vie sains contribuent à renforcer la résilience face aux défis et à maintenir un équilibre hormonal propice à la fertilité.
Communiquer et Partager les Préoccupations
Le soutien social est un élément clé dans la gestion du stress. Partager ses préoccupations et émotions avec des proches, des amis ou même un professionnel peut alléger le fardeau émotionnel. Un réseau de soutien solide peut contribuer à maintenir un état d’esprit positif pendant le parcours de la fertilité.
Intégrer des Activités Plaisantes et Créatives
La recherche de joie et de créativité dans la vie quotidienne peut être un antidote puissant au stress. Engagez-vous dans des activités qui procurent du plaisir et qui stimulent la créativité, que ce soit la danse, la peinture, ou toute autre activité qui vous apporte de la satisfaction.
Vous pouvez bénéficier d’informations intéressantes concernant les problématiques de fertilité sur le site de l’association Factsaboutfertility .
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Comment soigner le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ?
Histoire du syndrome des ovaires polykystiques
Le syndrome des ovaires polykystiques a été découvert en 1935 par deux Docteurs : Dr Stein et Dr Leventhal. A cette époque, ils ont constaté la présence de nombreux kystes dans les ovaires des femmes concernées, et ont ainsi attribué le nom de SOPK à ce syndrome.
Plus tard, l’évolution des techniques d’imagerie médicale ont permis d’invalider la thèse des kystes au profit du développement défavorable des follicules ovariens chez des femmes aux cycles menstruels irréguliers ou absents.
C’est en 2008, lors d’un congrès médical que les spécialistes scientifiques, chercheurs et Docteurs définissent les 3 critères principaux du SOPK ainsi que les symptômes associés :
- Présence d’une hyperandrogénie : taux d’androgènes élevé, acné, hirsutisme, alopécie
- Des cycles menstruels déréglés : Aménorrhée ou des cycles inférieurs à 21 jours ou des cycles supérieurs à 35 jours
- La présence de nombreux follicules dans les ovaires : minimum de 12, d’une taille comprise entre 2 et 9 mm
Le cycle menstruel des femmes souffrant du SOPK
Un cycle menstruel classique est divisé en deux grandes phases :
- La phase folliculaire qui comprend la première phase des menstruations puis la phase de développement des follicules, jusqu’à maturation d’un follicule en capacité de libérer un ovocyte fécondable. Cette phase dure en moyenne 14 jours. Elle est caractérisée par l’augmentation progressive des œstrogènes, de l’hormone FSH (hormone folliculo stimulante) et peu avant l’ovulation de l’hormone LH (hormone lutéine).
- La phase lutéale commence après l’ovulation, lorsque l’hormone LH a atteint son pic et permis de déclencher la libération de l’ovocyte. Cette phase est caractérisée par l’augmentation de la progestérone qui permettra essentiellement d’épaissir l’endomètre afin que l’ovocyte fécondé puisse se nicher. En l’absence de fécondation, l’ensemble des hormones diminue progressivement jusqu’au déclenchement des menstruations.
Pour simplifier, je ne détaille pas les phases d’ovulation et des menstruations.
Les femmes souffrant de SOPK, ont un dérèglement marqué de ce complexe hormonal.
Certaines ont un taux de LH trop important dès le démarrage du cycle ce qui freine le développement des follicules et le choix du follicule dominant pour permettre l’ovulation.
D’autres femmes ont un taux de FSH trop faible, ce qui ne permet pas la maturation d’un follicule dominant et donc ne mènera pas à une ovulation. La prolactine en excès peut aussi causer le SOPK.
Ces désordres ont lieu majoritairement lors de la première partie du cycle et sont expliqués par un dérèglement hypothalamo-hypophysaire qui induit une sécrétion déséquilibrée de la FSH et de la LH. Lors de l’échographie ovarienne la femme se retrouve avec une multitude de follicules dans un ou les deux ovaires mais sans avoir un follicule de taille assez conséquente pour permettre une ovulation.
Les principaux symptômes et facteurs du SOPK
Les principaux symptômes sont :
- L’acné hormonale
- L’alopécie (perte de cheveux)
- L’hirsutisme (présence de pilosité excessive)
- Les douleurs pelviennes
- Des cycles absents ou irréguliers
Mais on rencontre classiquement ces symptômes associés :
- Troubles du sommeil
- Troubles gastriques
- Dyslipidémie
- Insulino-résistance ou diabète de type 2
- Hypothyroïdie
- Excès de cortisol
- Migraine
- Fatigue
- Absence de libido
- Inflammations
- Sensibilité accrue aux modifications hormonales et aux médicaments
- Fausses couches et infertilité
- Dépression et sautes d’humeur
- Problèmes de poids (excès ou déficit)
- Présence d’acanthosis nigran (tâches sur la peau)
Les symptômes sont nombreux et parfois très invalidants. Les femmes ressentent des symptômes psychologiques importants comme la perte d’estime de soi, une image dégradée, une fatigue psychologique pouvant aller jusqu’à la dépression.
Les causes du SOPK sont nombreuses et parfois multifactorielles. Principalement, ces troubles sont expliqués par l’hyperandrogénie dont souffre la patiente. C’est l’excès d’hormones androgènes qui dérégule la production de LH et FSH.
Mais cette hyperandrogénie a également, elle-même des causes qui peuvent se retrouver dans les symptômes de la patiente. Par exemple, le diabète de type II et l’insulinorésistance vont diminuer la production de SHBG (transporteur) ce qui va alors engendrer l’augmentation des hormones androgènes. Autre exemple, une hypothyroïdie peut augmenter la prolactine, également la DHEA ce qui va modifier le rapport FSH/LH et provoquer une mauvaise ovulation. Le stress chronique, l’obésité, l’inflammation, les facteurs génétiques sont autant de causes qui peuvent conduire au développement du syndrome des ovaires polykystiques.
Les femmes souffrant de SOPK sont-elles pour autant infertiles ?
Les femmes confrontées au SOPK ont des cycles irréguliers qui permettent difficilement de produire une ovulation de qualité déclenchant une fécondation. L’absence de cycles peut également amener la patiente à se poser des questions sur sa fertilité. Néanmoins, elles ne sont pas infertiles. Au contraire, la majorité des femmes SOPK prises en charge arrive à avoir de beaux bébés et voir plusieurs grossesses.
Aujourd’hui, les difficultés rencontrées concernent essentiellement la prise en charge. Celle-ci est particulièrement tardive et difficile. Pour celles qui seront dirigées vers la PMA, les temps d’attente peuvent être longs, les examens à réaliser très nombreux et les traitements hormonaux difficilement supportables. Mais, généralement, l’accompagnement médical est une réussite.
Comment soulager le syndrome des ovaires polykystiques et améliorer la fertilité ?
En micro nutrition, dans un premier temps, nous allons nous focaliser sur les causes du syndrome. En étudiant, vos antécédents, vos déclencheurs, votre histoire, vos symptômes actuels, nous centrons notre travail sur l’étiologie afin que la prise en charge soit la plus efficace possible.
Il n’existe donc pas de protocole commun à toutes les femmes SOPK. Certaines femmes souhaitent éradiquer leurs symptômes, et d’autres attendent une grossesse. En micro nutrition, nous devons aussi considérer l’objectif principal de la personne.
Les causes principales du SOPK, l’insulino résistance, l’hypothyroïdie, le syndrome métabolique et l’hypersensibilité aux androgènes, peuvent être améliorés par différentes actions telles que :
- La réduction de la glycémie par l’alimentation
- L’augmentation de la consommation d’acides gras de qualité par l’alimentation
- L’adoption d’une alimentation anti-inflammatoire
- Un travail sur la relation avec l’alimentation
- La détoxification du foie et du corps
- L’activité physique
- La réduction de la production d’hormones androgènes par les plantes
- La gestion du stress et du sommeil
Ce travail individuel et adapté à chaque personne doit être mené avec un professionnel de santé. Si vous souffrez de SOPK et souhaitez commencer par un accompagnement naturel ou si vous souhaitez accompagner votre démarche médicale par un accompagnement naturel pour favoriser la diminution de vos symptômes SOPK ou tomber enceinte, la micro nutrition peut être votre solution.
Céline Matrullo – Nutrithérapeute fonctionnelle
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Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement
Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.
12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.
I Le cycle normal de la femme
La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation.
Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.
La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien. La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.
Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.
En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).
II- Et chez l’homme ?
L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH.
III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?
En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.
Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :
- Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
- La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
- Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
- La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
- Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
- Déséquilibres hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
- Une hypothyroïdie frustre
- Des problèmes de sommeil chroniques
- Vaginoses
- Réponses immunitaires utérines inadéquates
- Prise de traitements menant à l’infertilité
- Le syndrome métabolique
Chez l’homme :
- Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
- Déficit en testostérone
- Syndrome de Klinefelter
- Cryptorchidie
- Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
- Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification
- Manque de Zinc
Pour le couple
- L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
- Le surpoids ou les troubles métaboliques
- Des troubles psychiques : burn out, stress chronique
Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.
III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?
Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.
Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.
Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.
Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.
Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.
Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.
=> Savez-vous qu’un manque d’apport en protéines pendant la grossesse, peut conduire le futur bébé à développer des pathologies endocrines et cardio-vasculaires à l’âge adulte ?
=>Savez-vous que la diversification alimentaire commence en réalité dès la conception du bébé ? (Date de démarrage des 1000 premiers jours de vie pendant lesquelles nous avons les cartes dans nos mains pour favoriser la santé et éviter de nombreuses pathologies à notre futur enfant)
=>Savez-vous qu’un apport excessif en glucides pendant la grossesse favorisera les risques de surpoids, d’obésité et cardio vasculaires de votre futur enfant ?
=>Savez-vous que l’utilisation de désinfectants au cours de la grossesse augmente le risque d’asthme et d’eczéma chez votre enfant ?
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.
Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici
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Comment perdre du poids facilement ?
I – Quand peut-on dire que le poids devient un réel problème ?
Certaines personnes vivent parfaitement bien avec un poids qui ne se situent pas dans les « normes » de santé quand d’autres perdent confiance en elles. Les rondeurs sont aussi un signe de volupté, de sensualité et de bien-être. Les visites médicales n’omettent jamais un contrôle de la prise de poids et les médecins émettent un signal d’alarme quand ils constatent un poids hors des courbes ou une variation inhabituelle entre deux visites.
Mais finalement quels sont les signes qui font pencher la balance vers une prise en charge ?
La perte de poids importante non justifiée et le sous poids sont aussi des problématiques de poids et de santé. Je les traiterai dans un prochain article.
La perte de poids importante non justifiée et le sous poids sont aussi des problématiques de poids et de santé. Je les traiterai dans un prochain article.
1- Se demander si c’est un réel problème : Le poids ou la prise de poids impacte-t-elle votre santé ? Le médecin a-t-il constaté l’apparition d’une maladie liée au poids ? Vous sentez vous mal dans votre peau ? Vous fait-il perdre confiance en vous ? Ressentez-vous un besoin d’affiner votre silhouette ? De gagner en énergie ? D’être moins essoufflé ?
2- Les données anthropométriques : Ces mesures reflètent l’état de santé et la qualité nutritionnelle du patient. Le médecin va demander le poids, la taille pour calculer l’IMC (l’indice de masse corporelle). L’IMC peut être un révélateur du niveau de surpoids du patient. Il permet aussi de différencier un patient en surpoids, en obésité et de qualifier le degré de gravité afin d’identifier les différents risques médicaux liés au niveau de surpoids ou d’obésité.
Le tour de taille est une donnée fiable permettant d’évaluer le niveau de risque du patient. On sait que le tour de taille augmenté est corrélé à des risques de développement de maladies cardiovasculaires, à l’hypertension et au diabète et est souvent la conséquence d’anomalies du métabolisme. Un patient avec un poids dans les normes mais un tour de taille trop élevé doit être pris en charge afin de diminuer les possibles apparitions des pathologies précédentes. Le poids, à lui seul, n’est jamais une donnée intéressante à part dans un suivi de perte ou prise de poids.
3- L’IMC : Doit-on s’y fier oui ou non ? L’IMC est à considérer avec le mode de vie du patient et pas comme donnée seule. Les sportifs ont tendance à avoir un IMC augmenté dû à leur masse musculaire importante. Mais cela ne doit pas conduire à considérer le patient sportif en surpoids. L’IMC est intéressant à suivre selon les courbes de l’OMS pour les enfants entre 1 et 8 ans afin de surveiller l’âge auquel l’enfant connait le rebond d’adiposité. C’est un marqueur fiable de prévention contre le surpoids et l’obésité infantiles.
4- Si l’on souhaite prévenir les risques dus au surpoids ou lorsque le corps développe des pathologies liées au surpoids.
II- Quels sont les risques dus au surpoids ?
- Maladies cardio-vasculaires
- Insulino résistance
- Diabète de type II
- Stéatose hépatique non alcoolique
- Insuffisance rénale
- Maladies digestives
- Différents cancers : œsophage, rein, colon, foie, pancréas, endomètre, thyroïde, sein, myélome, leucémie…
- Apnée du sommeil
- Inflammations chroniques
- Fatigue chronique
- Maladies psychologiques ou des neurotransmetteurs : Dépression, Anxieté, burn out
- Maladies ostéo-articulaires
- Asthme
- Allergies
- Infertilité, SOPK, Endométriose
- Diabète gestationnel, hypertension artérielle gravidique, fausses-couches, malformations, macrosomie
- Maladies dermatologiques
III – Alors, peut-on perdre du poids facilement ?
La réponse à cette question va être assez abstraite : je dirais oui et non.
Perdre du poids dépend de nombreux facteurs :
- L’ancienneté de la prise de poids
- Votre historique des différents régimes essayés
- Votre métabolisme
- La génétique ou les habitudes éducatives
- Le nombre de Kg à perdre
- Le sexe du patient
- Le mode de vie : sédentarité, activité physique, famille ou seul, les revenus, la vie sociale, la vie professionnelle
- Le travail posté
- L’état de santé : permet-il la reprise de l’activité physique ? les douleurs sont-elles handicapantes ? les problèmes de santé sont-ils bien pris en charge ?
- La fatigue physique
- La santé psychologique : la confiance en soi, la persistance, la vision de son corps, le regard des autres, la fatigue mentale
- Le rapport à l’alimentation
- Le rapport aux autres
- Le sommeil
- Ce que vous êtes prêt à investir en temps et en volonté
Une prise de poids récente expliquée par une grossesse, par exemple, ou un changement de travail ou l’arrêt brutal de l’activité physique (confinement) peut être travaillée rapidement avec un retour à la silhouette de base et un maintien. Les changements seront plus simples à réaliser et à encrer dans le quotidien car la mémoire de votre corps n’a pas oublié votre poids de forme et vos habitudes qui permettaient de le maintenir.
Les mauvaises habitudes alimentaires et de mode de vie, lorsqu’elles sont prises en charge rapidement, se modifient plus facilement. On considère qu’en moyenne 21 jours suffisent pour contre balancer des mauvaises habitudes. Le corps, lui, reprendra sa « forme » à son rythme.
Un surpoids ou de l’obésité, expliqués par une pathologie, un désordre hormonal et qui sont anciens avec de nombreuses fluctuations de poids seront plus difficiles à travailler et demanderont une forte rigueur et une force mentale. C’est pour cela, qu’il n’est pas exceptionnel d’être accompagné psychologiquement dans une perte de poids. La force mentale exigée est très importante et le soutien de vos proches, de votre entourage est essentiel.
IV – Quelle est la prise en charge en micro nutrition pour perdre du poids « presque » facilement ?
- La première étape est d’identifier les causes de cette prise de poids : modification récente des habitudes et du mode de vie, apparition ou persistance d’une pathologie qui explique la prise de poids (diabète, hypothyroïdie, pathologie endocrine, âge, modification hormonale, stress excessif et chronique, prise d’un médicament facteur d’augmentation du poids, pathologie digestive…). En identifiant la cause, il sera plus simple de préconiser les bonnes indications nutritionnelles et du mode de vie pour perdre du poids plus facilement.
Identifier la cause permet aussi une prise en charge médicale parallèle afin de la traiter si nécessaire.
- La seconde étape est de bien connaître l’histoire du patient et de comprendre le ou les déclencheurs de ce changement physique. Il est essentiel de savoir détecter un facteur déclenchant (hors maladie) afin de travailler sur le long terme et de pouvoir éviter plus tard les récidives. Parfois ce déclencheur doit être pris en charge par un autre professionnel de santé et c’est tout à fait normal.
- La troisième étape est de décrypter le mode de vie du patient sous toutes ces coutures pour dans un premier temps expliquer ce qui peut poser problème et freiner la perte de poids et dans un second temps adapter les différentes indications à ses possibilités. Aucun régime ne conviendra à tous les patients, aucun protocole n’est applicable pour tous. Chaque patient aura ses prescriptions spécifiques et ses adaptations. Aucun rythme ne peut être imposé, c’est le corps qui décide la manière dont il va accepter ces différents changements et comment il va réagir et si la perte de poids se fera facilement ou prendra plus de temps.
- La quatrième étape m’appartient avec la collaboration du patient. Elle est d’assurer un suivi régulier avec un contrôle des réactions, des blocages et de prescrire les recommandations les plus efficaces et les plus adaptées.
V – Quelles sont les premières recommandations qui permettent de déclencher une perte de poids ?
La grande majorité de mes patients en désir de perdre du poids ont certains points communs qui orientent quelques recommandations dans la même direction.
- Un intestin perméable : un intestin perméable, avec un déséquilibre du microbiote intestinal, est un facteur de surpoids et d’obésité mais aussi une conséquence. Par exemple, certaines études confirment un déficit en certains probiotiques tels que Saccaromyces boulardii Biocodex chez les personnes en surpoids, qui lorsqu’elles sont administrées permettent une perte de poids et de diminuer les inflammations dues à l’obésité. Les modifications du microbiote intestinal sont souvent corrélées à des réponses positives de l’hôte. L’objectif est de réparer l’intestin et de rééquilibrer le microbiote pour permettre une meilleure assimilation des nutriments, une diminution des inflammations et une perte de poids.
- Un déséquilibre alimentaire par rapport au métabolisme de base et aux dépenses quotidiennes : La majorité ont une consommation de sucre trop importante au quotidien. Cet excès ne correspond pas au métabolisme et donc aux dépenses quotidiennes du patient. Si ce sucre n’est pas utilisé par les muscles, il sera transformé et stocké sous forme de tissus adipeux donc beaucoup plus complexe à faire partir. Cet excès de sucre va également conduire à l’insulinorésistance, au diabète, à la stéatose hépatique non alcoolique (troubles du foie), à la dépression, à la fatigue chronique, à la perte de sommeil, au stress, irritabilité et aux inflammations.
- Une perte de sensation de faim et de satiété : On retrouve un rapport à alimentation particulièrement complexe. Les patients se sentent déconnectés de leur corps et de leurs sensations. Ils peuvent manger en grande quantité sans faim. Ils peuvent ressentir la faim mais ne plus savoir reconnaitre les indicateurs d’un corps rassasié.
Il s’agit alors de rééduquer le patient à prendre son temps, à manger avec plaisir, à mâcher, à prendre le temps de considérer les odeurs, les goûts, les textures, à mettre des couleurs dans son assiette, et à écouter les signaux de son corps.
- Une méconnaissance importante de ses besoins nutritionnels dans la journée : De nombreux patients ont besoin de recevoir de l’information pour comprendre comment notre corps fonctionne la journée et quels sont ses réels besoins. On évoque l’absolue nécessité de consommer un petit déjeuner protéiné le matin notamment pour la synthèse des neurotransmetteurs (fournissent de l’énergie et évitent la dépression). On explique que la consommation de gras, tant incriminée chez les personnes en surpoids, n’est en réalité pas un problème tant que le patient s’oriente vers le « bon » gras, au bon moment de la journée et sans excès. On parle des fonctions des différentes vitamines, minéraux, oligo éléments pour permettre au moteur de fonctionner à la bonne vitesse.
On argumente l’importance d’éviter les produits transformés, lait de vache et gluten particulièrement inflammatoires et qui ne font qu’entretenir le surpoids. Et de préférer consommer tous les produits frais, de saison, de les cuisiner sous plusieurs formes, de les redécouvrir, de réapprendre à les apprécier.
- Un manque d’information concernant le fonctionnement du métabolisme : Pour les patients concernés, on rappelle le besoin de reconsidérer les protéines, d’augmenter sa consommation et au bon moment de la journée. Un travail est aussi réalisé sur le rythme des repas par rapport aux besoins du corps. La revue Cell Metabolism a récemment publié le résultat d’études qui confirment que « l’heure à laquelle nous mangeons a un impact important sur notre dépense énergétique, notre appétit et les voies moléculaires dans le tissu adipeux ». La leptine et la ghréline, les hormones régulatrices de l’appétit, diminuent largement si le dernier repas de la journée est pris tardivement. Ce qui signifie que ces personnes, le lendemain, auront une moins bonne sensation de satiété et donc favoriseront le grignotage ou la consommation d’aliments à teneur élevée en calories. D’autres parts, ces personnes auront une diminution importante de leurs dépenses énergétiques le lendemain ce qui favorisera l’augmentation de l’adipogénèse (création de tissus adipeux) et diminuera la lipolyse (utilisation du gras en énergie). Nous redonnons donc du sens à l’importance du rythme des repas en fonction de son mode de vie, de son métabolisme énergétique et de sa sensation de faim.
VI- Pourquoi le décompte des calories ne permet pas de perdre du poids facilement ?
Aujourd’hui, les études ont prouvé que ce n’est pas le nombre de calories avalées qui aura un impact sur le poids mais la qualité des calories et des nutriments. De plus, suivre un régime stricte hypocalorique aura de fortes chances d’avoir un effet contraire lors de la reprise alimentaire normale et donc une reprise du poids perdu.
Pour perdre du poids facilement, il faut remettre la machine en route, remonter le métabolisme de base en travaillant sur l’activité physique, la thyroïde, les nutriments, changer son mode de vie et adopter une alimentation qui corresponde à ses besoins et qui est acceptable sur le long terme.
Céline Matrullo – Micro nutritionniste fonctionnelle – Perte de poids adulte et enfants.
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Infertilité, que faire ?
Infertilité, que faire ? Quand consulter ?
Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.
A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.
Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?
En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.
Infertilité, quand consulter ?
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :
Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :
- Des cycles supérieurs à 35 jours
- Des cycles inférieurs à 25 jours
- Une aménorrhée
- Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé
- Des menstruations trop abondantes
- Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
- L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
- Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception
Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.
L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.
- Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel
Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.
Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.
Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement.
Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.
Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?
Chez la femme :
- Un bilan sanguin : déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
- Un examen gynécologique complet
- Une échographie
- Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
- Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…
Chez l’homme :
- Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
- Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
- Un examen clinique gynécologique
Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/
Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?
Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.
De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.
Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé. Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.
En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :
- L’hypothyroïdie
- Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
- Des carences en Zinc, en magnésium
- Une inflammation systémique
- Un déficit en CoQ10
- Le SOPK
- Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
- Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
- Un manque de cortisol
- Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens
Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.
La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.
Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle
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Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?
Définition endométriose et adénomyose
On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas, en dehors de leur endomètre.
Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.
Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.
L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.
Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.
Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?
2. Les principaux symptômes
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.
- Douleurs aux seins / Mastose
- Rétention d’eau
- Congestion petit bassin
- Douleurs pelviennes
- Ballonnement / diarrhée
- Maux de tête/ Migraine
- Acné
- Fringales
- Irritabilité, agressivité
Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.
On retrouve :
- Des règles douloureuses
- Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
- Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
- Des maux de tête et migraines
- Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
- Des douleurs lors de la défécation
- De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
- Des dyspareunies
- Des symptômes grippaux
- Une hyperalgésie
- Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
- De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales
Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.
- L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?
Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.
Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.
L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).
Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.
Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.
La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.
- Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?
Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.
Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.
En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.
La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».
Parmi les principales causes, on retrouve :
- La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
- L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
- Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
- Le niveau d’inflammation
En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.
Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.
Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.
Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels, les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.
Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.
Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.
L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.
Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869
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Comment arriver à bout de l’acné hormonale de la femme ?
A l’adolescence, 75 à 95% des filles et des garçons sont concernés par l’apparition et la persistance de l’acné pendant quelques années sur la partie haute du corps principalement (visage, dos, poitrine, bras). Cette acné juvénile s’explique par une augmentation forte de la production d’hormones sexuelles notamment les androgènes, pendant la puberté. Elle touche autant les filles que les garçons. Au-delà du facteur hormonal existe un facteur génétique certain, mais aussi des causes liées au mode de vie (tabac), à l’alimentation, à la prise de médicaments, la prise d’hormones (progestérone ou les hormones stéroïdiennes) et du niveau de stress.
Les fortes variations hormonales conduisant à l’acné interviennent principalement lors de la puberté, lors de la prise de pilule si elle est progestative ou lors de l’arrêt des pilules combinées, au moment de la grossesse ou à la ménopause.
Arrivée à l’âge adulte, la majorité des hommes voit leur acné hormonale disparaitre naturellement (seulement 3% subissent une persistance de l’acné, souvent expliquée par la prise de traitements hormonaux stéroïdiens). Néanmoins, une proportion de femmes est touchée par l’acné persistante à l’âge adulte, au-delà de 30 ans. 40% des femmes seraient concernées par ces boutons persévérants.
Quel est le mécanisme de l’acné hormonale ?
Quelles sont les causes de l’acné hormonale persistante de la femme ?
Chez la femme, après l’adolescence l’acné hormonale est de type inflammatoire. Elle se développe particulièrement sur le bas du visage, le haut de la poitrine et parfois le dos.
La grossesse
Certaines femmes, en début de grossesse, sont également concernées par l’acné résultant d’un mécanisme hormonal « normal », et qui disparaitra au cours de la grossesse ou pour les moins chanceuses après l’accouchement.
Les déséquilibres hormonaux
Les œstrogènes et la progestérone, chez la femme, ont un rôle régulateur de la production d’hormones androgènes et permettent d’éviter la surproduction de sébum conduisant à l’acné. Ces œstrogènes ont un effet bénéfique pour l’acné et pour cette action sont parfois prescrits aux jeunes femmes sous forme de pilule contraceptive. L’effet reverse apparait, alors, lors de l’arrêt de la pilule chargée en œstrogènes et l’acné est décuplée.
Lorsque l’équilibre hormonal est modifié, la production d’hormones androgènes est augmentée alors l’acné apparait ou reste persistante.
Lors du cycle menstruel de la femme, la densité de l’acné varie également. Notamment, en seconde partie du cycle à partir de l’ovulation (du 14eme au 28eme jour), la testostérone est plus élevée, le taux d’œstrogène diminue, ce qui va contribuer à l’apparition de ces boutons.
Le cortisol & le stress chronique
La production de cortisol par les glandes surrénales résultant d’un stress chronique stimule la production d’hormones androgènes. Ce mécanisme peut amplifier l’acné par l’augmentation de production de sébum.
L’hypersensibilité aux hormones androgènes
Chez certaines femmes, l’acné hormonale est expliquée par un processus différent. Elles ne surproduisent pas d’hormones androgènes mais ont une hypersensibilité aux androgènes. Elles réagissent alors de manière trop importante à la production « normale » d’hormones androgènes, ce qui provoque des symptômes identiques à l’hyperandrogénie dont l’acné.
D’autres pathologies
Il existe une maladie appelée hyperplasie congénitale des surrénales, diagnostiquée principalement dès la naissance et de nature génétique. Elle provoque une surproduction des hormones androgènes et une sous production de cortisol. L’acné est alors un symptôme régulièrement retrouvé chez les patients souffrant de cette pathologie.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), a pour caractéristique une surproduction d’hormones androgènes. Un des principaux symptômes est également l’acné hormonale.
Des défauts de production en excès de la prolactine (hormone impliquée dans la production de lait maternel), favorisent la production d’hormones androgènes en quantité très importante conduisant à des acnés sévères.
Les facteurs aggravants
Le mode de vie des personnes concernées par des productions excédentaires d’hormones androgènes conduisant à l’acné hormonale adulte, peut impacter négativement la sévérité du processus :
- La consommation de tabac
- Le stress physique et psychologique
- Une alimentation chargée en indice glycémique élevé
- Une inflammation chronique du corps
- L’exposition aux perturbateurs endocriniens
Quelle est la prise en charge de l’acné en micro nutrition ?
Au-delà du mal être physique, les femmes qui consultent pour leur acné hormonale ont un profond mal être psychologique qui n’est pas la cause de leur problème mais une conséquence d’une peau disgracieuse, d’une perte de confiance en elle, d’un isolement provoqué par ce sentiment négatif résultant de cette maladie. On retrouve des femmes en forte détresse psychologique, menant à la dépression, dont la prise en charge n’a pas eu de résultat probant. Ces femmes peuvent se sentir stigmatisée, repoussée, voire discriminée.
Il est donc urgent d’écouter et de proposer des solutions efficaces à ces femmes pour sortir de cet engrenage et retrouver une jolie peau.
Comme pour toutes les pathologies, ma démarche en tant que micro nutritionniste sera la même. Je travaille sur la recherche des causes de l’apparition ou de la persistance de cette acné pour ensuite proposer à la patiente les prescriptions les plus efficaces. Dans un premier temps, j’évalue ses antécédents, ses symptômes et ses déclencheurs. Puis nous travaillons ensemble afin d’adopter de nouvelles habitudes appropriées et individuelles pour répondre à son besoin en évitant au maximum la prise de médicaments ou de compléments impactant d’autres fonctions.
Certains bons gestes peuvent être mis en place rapidement :
- Effectuer une routine de soin de la peau optimisée avec un nettoyant adapté, un gel assainissant efficace et sain, une crème hydratante et une crème ou une huile rééquilibrante
- Adopter des épices : Certaines sont très favorables à la peau comme la cannelle (régulatrice de glycémie, anti-inflammatoire), le curcuma (anti inflammatoire, favorise la fermeté et l’élasticité de la peau), le gingembre (digestif, anti oxydant), le ginseng (favorise le renouvellement cutané), le cumin (apaise les peaux sensibles, anti-inflammatoire), le safran (anti septique).
- Essayer les tisanes pour favoriser la réussite du programme : par exemple la tisane d’ortie a des vertus anti-androgènes
- Dans l’assiette : réduire au maximum les produits sucrés et transformés (pâtisseries, biscuits, bonbons…), à IG haut (pain, pâtes, biscottes, pizza…), laitages, tout en augmentant la consommation de légumes, de produits vivants, d’omegas 3 (harengs, maquereaux, huiles de noix, colza, lin, cameline…)
- Dans le verre : on stoppe l’alcool, les jus de fruits et les sodas. On augmente l’hydratation du corps en consommant la quantité d’eau appropriée
- Pour le corps : en accompagnement avec votre nutritionniste, et en fonction de vos symptômes, nous travaillons sur l’inflammation intestinale et la détoxification du foie
- On met en place des techniques relaxantes
L’acné de la femme adulte n’est pas une fatalité, mais la prise en charge est pluridimensionnelle. N’hésitez pas à me contacter -> ici , si vous souhaitez en parler pendant une consultation.
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Conférences et formations en nutrition – Gestion du surpoids
Je pense que j’ai toujours aimé transmettre et animer des formations, exactement comme les domaines de la santé, de la nutrition, du surpoids et de la recherche médicale m’ont toujours passionné.
Contrairement à certaines formations, dans les conférences, nous sommes certains que les personnes présentes sont intéressées par le sujet évoqué (ici le surpoids de l’enfant) et ont besoin d’en savoir plus, d’apprendre, d’être éveillées à de nouvelles problématiques, solutions ou études scientifiques. Alors, j’ai encore plus de plaisir à partager des informations qui peuvent être utiles à l’auditoire, sous forme de conférences, de formations, d’ateliers etc…
Ces actions ont toujours plusieurs objectifs. Le premier et le plus important, celui qui me tient à cœur, est la sensibilisation. Je choisis un thème d’actualité médicale qui me semble avoir un impact direct sur la vie des personnes et qui allie santé et nutrition. Si mon auditoire arrive à retenir quelques phrases importantes, quelques chiffres frappants, quelques solutions applicables, et même si c’est une faible proportion de la présentation, ils seront sensibilisés. Cela permet d’éveiller leurs sens à peut-être approfondir leurs recherches dans ce domaine ou appliquer des recommandations et en parler autour d’eux. Dans cette conférence, qui traite le surpoids et particulièrement celui de l’enfant, j’ai espoir d’avoir éveillé la curiosité de parents, mais aussi des personnes faisant partie de l’entourage d’enfants en surpoids ou du réseau scolaire, social, sportif, médical d’enfants en surpoids. Chaque personne en contact direct ou indirect peut agir dans le confort de l’enfant et dans sa réussite nutritionnelle afin de préserver sa santé.
Le second objectif est de transmettre des conseils en matière de nutrition applicables et réalisables facilement. En titillant la vigilance, en arborant, avec précautions, les différents risques liés au sujet évoqués, on ouvre le champ des possibles solutions pour maintenir la bonne santé de son enfant le plus longtemps possible. Des heures de recherches, de formation, d’expérience, sont nécessaires pour élaborer et transmettre ces informations afin qu’elles soient les plus fiables possible. Il n’est pas possible de rentrer dans le détail et de réaliser des prescriptions en micro nutrition lors d’une conférence. Ce sont évidemment des indications généralistes qui peuvent aider tout le monde, comme, par exemple dans notre sujet qui est le surpoids infantile, l’importance de la diversification maternelle et de l’enfant pendant les 1000 premiers jours de vie. Les consultations individuelles en micro nutrition permettent d’individualiser les prescriptions en fonction du mode de vie du patient, de ses besoins, de son corps, de son histoire etc… Nous prenons, alors, le temps, d’analyser les conditions de la personne dans plusieurs domaines pour adapter la prescription au plus proche de ses besoins et qui répondra au plus vite à ses attentes.
Le troisième objectif de ces interventions est d’apprendre de vous. La richesse des échanges qui s’en suivent me permettent à moi aussi d’aiguiser ma curiosité, de me questionner, de faire de nouvelles recherches et d’apprendre davantage. Je reçois toujours des questions qui ont un sens dans mes démarches et qui me permettent de voir certains sujets autrement et de prendre du recul. Alors cet objectif semble un peu égoïste mais finalement, il n’a pour seul et unique but de faire grandir mes compétences en nutrition, en santé, en médecine, pour aider encore mieux mes patients et mes futurs auditoires des nouvelles conférences, ateliers et formations.
Si vous recherchez une nutritionniste pour intervenir dans vos organisations sous forme de conférence, d’ateliers ou de formations (écoles, entreprises, centre de formation, associations, forum), n’hésitez pas à me contacter => ICI.
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Recette salade de quinoa sans gluten ni lait de vache
Retrouvez toutes mes recettes sans gluten et sans lait de vache => ICI