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Infertilité, que faire ?
Infertilité, que faire ? Quand consulter ?
Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.
A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.
Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?
En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.
Infertilité, quand consulter ?
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :
Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :
- Des cycles supérieurs à 35 jours
- Des cycles inférieurs à 25 jours
- Une aménorrhée
- Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé
- Des menstruations trop abondantes
- Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
- L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
- Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception
Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.
L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.
- Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel
Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.
Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.
Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement.
Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.
Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?
Chez la femme :
- Un bilan sanguin : déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
- Un examen gynécologique complet
- Une échographie
- Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
- Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…
Chez l’homme :
- Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
- Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
- Un examen clinique gynécologique
Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/
Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?
Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.
De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.
Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé. Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.
En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :
- L’hypothyroïdie
- Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
- Des carences en Zinc, en magnésium
- Une inflammation systémique
- Un déficit en CoQ10
- Le SOPK
- Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
- Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
- Un manque de cortisol
- Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens
Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.
La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.
Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle
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Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?
Définition endométriose et adénomyose
On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas, en dehors de leur endomètre.
Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.
Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.
L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.
Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.
Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?
2. Les principaux symptômes
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.
- Douleurs aux seins / Mastose
- Rétention d’eau
- Congestion petit bassin
- Douleurs pelviennes
- Ballonnement / diarrhée
- Maux de tête/ Migraine
- Acné
- Fringales
- Irritabilité, agressivité
Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.
On retrouve :
- Des règles douloureuses
- Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
- Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
- Des maux de tête et migraines
- Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
- Des douleurs lors de la défécation
- De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
- Des dyspareunies
- Des symptômes grippaux
- Une hyperalgésie
- Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
- De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales
Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.
- L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?
Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.
Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.
L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).
Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.
Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.
La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.
- Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?
Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.
Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.
En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.
La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».
Parmi les principales causes, on retrouve :
- La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
- L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
- Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
- Le niveau d’inflammation
En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.
Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.
Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.
Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels, les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.
Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.
Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.
L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.
Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869
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Comment arriver à bout de l’acné hormonale de la femme ?
A l’adolescence, 75 à 95% des filles et des garçons sont concernés par l’apparition et la persistance de l’acné pendant quelques années sur la partie haute du corps principalement (visage, dos, poitrine, bras). Cette acné juvénile s’explique par une augmentation forte de la production d’hormones sexuelles notamment les androgènes, pendant la puberté. Elle touche autant les filles que les garçons. Au-delà du facteur hormonal existe un facteur génétique certain, mais aussi des causes liées au mode de vie (tabac), à l’alimentation, à la prise de médicaments, la prise d’hormones (progestérone ou les hormones stéroïdiennes) et du niveau de stress.
Les fortes variations hormonales conduisant à l’acné interviennent principalement lors de la puberté, lors de la prise de pilule si elle est progestative ou lors de l’arrêt des pilules combinées, au moment de la grossesse ou à la ménopause.
Arrivée à l’âge adulte, la majorité des hommes voit leur acné hormonale disparaitre naturellement (seulement 3% subissent une persistance de l’acné, souvent expliquée par la prise de traitements hormonaux stéroïdiens). Néanmoins, une proportion de femmes est touchée par l’acné persistante à l’âge adulte, au-delà de 30 ans. 40% des femmes seraient concernées par ces boutons persévérants.
Quel est le mécanisme de l’acné hormonale ?
Quelles sont les causes de l’acné hormonale persistante de la femme ?
Chez la femme, après l’adolescence l’acné hormonale est de type inflammatoire. Elle se développe particulièrement sur le bas du visage, le haut de la poitrine et parfois le dos.
La grossesse
Certaines femmes, en début de grossesse, sont également concernées par l’acné résultant d’un mécanisme hormonal « normal », et qui disparaitra au cours de la grossesse ou pour les moins chanceuses après l’accouchement.
Les déséquilibres hormonaux
Les œstrogènes et la progestérone, chez la femme, ont un rôle régulateur de la production d’hormones androgènes et permettent d’éviter la surproduction de sébum conduisant à l’acné. Ces œstrogènes ont un effet bénéfique pour l’acné et pour cette action sont parfois prescrits aux jeunes femmes sous forme de pilule contraceptive. L’effet reverse apparait, alors, lors de l’arrêt de la pilule chargée en œstrogènes et l’acné est décuplée.
Lorsque l’équilibre hormonal est modifié, la production d’hormones androgènes est augmentée alors l’acné apparait ou reste persistante.
Lors du cycle menstruel de la femme, la densité de l’acné varie également. Notamment, en seconde partie du cycle à partir de l’ovulation (du 14eme au 28eme jour), la testostérone est plus élevée, le taux d’œstrogène diminue, ce qui va contribuer à l’apparition de ces boutons.
Le cortisol & le stress chronique
La production de cortisol par les glandes surrénales résultant d’un stress chronique stimule la production d’hormones androgènes. Ce mécanisme peut amplifier l’acné par l’augmentation de production de sébum.
L’hypersensibilité aux hormones androgènes
Chez certaines femmes, l’acné hormonale est expliquée par un processus différent. Elles ne surproduisent pas d’hormones androgènes mais ont une hypersensibilité aux androgènes. Elles réagissent alors de manière trop importante à la production « normale » d’hormones androgènes, ce qui provoque des symptômes identiques à l’hyperandrogénie dont l’acné.
D’autres pathologies
Il existe une maladie appelée hyperplasie congénitale des surrénales, diagnostiquée principalement dès la naissance et de nature génétique. Elle provoque une surproduction des hormones androgènes et une sous production de cortisol. L’acné est alors un symptôme régulièrement retrouvé chez les patients souffrant de cette pathologie.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), a pour caractéristique une surproduction d’hormones androgènes. Un des principaux symptômes est également l’acné hormonale.
Des défauts de production en excès de la prolactine (hormone impliquée dans la production de lait maternel), favorisent la production d’hormones androgènes en quantité très importante conduisant à des acnés sévères.
Les facteurs aggravants
Le mode de vie des personnes concernées par des productions excédentaires d’hormones androgènes conduisant à l’acné hormonale adulte, peut impacter négativement la sévérité du processus :
- La consommation de tabac
- Le stress physique et psychologique
- Une alimentation chargée en indice glycémique élevé
- Une inflammation chronique du corps
- L’exposition aux perturbateurs endocriniens
Quelle est la prise en charge de l’acné en micro nutrition ?
Au-delà du mal être physique, les femmes qui consultent pour leur acné hormonale ont un profond mal être psychologique qui n’est pas la cause de leur problème mais une conséquence d’une peau disgracieuse, d’une perte de confiance en elle, d’un isolement provoqué par ce sentiment négatif résultant de cette maladie. On retrouve des femmes en forte détresse psychologique, menant à la dépression, dont la prise en charge n’a pas eu de résultat probant. Ces femmes peuvent se sentir stigmatisée, repoussée, voire discriminée.
Il est donc urgent d’écouter et de proposer des solutions efficaces à ces femmes pour sortir de cet engrenage et retrouver une jolie peau.
Comme pour toutes les pathologies, ma démarche en tant que micro nutritionniste sera la même. Je travaille sur la recherche des causes de l’apparition ou de la persistance de cette acné pour ensuite proposer à la patiente les prescriptions les plus efficaces. Dans un premier temps, j’évalue ses antécédents, ses symptômes et ses déclencheurs. Puis nous travaillons ensemble afin d’adopter de nouvelles habitudes appropriées et individuelles pour répondre à son besoin en évitant au maximum la prise de médicaments ou de compléments impactant d’autres fonctions.
Certains bons gestes peuvent être mis en place rapidement :
- Effectuer une routine de soin de la peau optimisée avec un nettoyant adapté, un gel assainissant efficace et sain, une crème hydratante et une crème ou une huile rééquilibrante
- Adopter des épices : Certaines sont très favorables à la peau comme la cannelle (régulatrice de glycémie, anti-inflammatoire), le curcuma (anti inflammatoire, favorise la fermeté et l’élasticité de la peau), le gingembre (digestif, anti oxydant), le ginseng (favorise le renouvellement cutané), le cumin (apaise les peaux sensibles, anti-inflammatoire), le safran (anti septique).
- Essayer les tisanes pour favoriser la réussite du programme : par exemple la tisane d’ortie a des vertus anti-androgènes
- Dans l’assiette : réduire au maximum les produits sucrés et transformés (pâtisseries, biscuits, bonbons…), à IG haut (pain, pâtes, biscottes, pizza…), laitages, tout en augmentant la consommation de légumes, de produits vivants, d’omegas 3 (harengs, maquereaux, huiles de noix, colza, lin, cameline…)
- Dans le verre : on stoppe l’alcool, les jus de fruits et les sodas. On augmente l’hydratation du corps en consommant la quantité d’eau appropriée
- Pour le corps : en accompagnement avec votre nutritionniste, et en fonction de vos symptômes, nous travaillons sur l’inflammation intestinale et la détoxification du foie
- On met en place des techniques relaxantes
L’acné de la femme adulte n’est pas une fatalité, mais la prise en charge est pluridimensionnelle. N’hésitez pas à me contacter -> ici , si vous souhaitez en parler pendant une consultation.
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Je perds mes cheveux – Alopécie & SOPK
Je perds mes cheveux, mais que se passe-t-il ?
“Je perds mes cheveux” : L’alopécie est de plus en plus courante et touche les femmes comme les hommes. La perte de cheveux est rarement soudaine, mais devient de plus en plus importante au fil des semaines. Elle se caractérise par une raréfaction diffuse des cheveux sur la partie centrale du cuir chevelu. Tandis que la ligne frontale est généralement conservée.
Chez les femmes, elle est plus insidieuse car les patientes peuvent mettre du temps à s’en rendre compte. Elles ne se sentent pas forcément soutenues par leur entourage face à cette “impression” qui souvent se révèle réelle.
Plus la perte de cheveux est prise en charge rapidement, plus il sera facile de la limiter.Alopécie et SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie endocrinienne complexe et hétérogène. Elle est caractérisée par une hyperandrogénie , une ovulation faible ou absente et des anomalies métaboliques, notamment une résistance à l’insuline, un poids excessif ou une obésité, un diabète de type II, une dyslipidémie et un risque accru de maladie cardiovasculaire.
La manifestation clinique la plus importante du SOPK est l’hyperandrogénie. L’excès d’androgènes affecte le développement folliculaire par des mécanismes complexes qui conduisent à l’obésité et à l’insulinorésistance. L’hyperandrogénie induit l’obésité, la pilosité, l’acné et l’alopécie androgénétique. Ces symptômes peuvent apporter un grand stress psychologique aux femmes jusqu’à la dépression, le repli sur soi, la perte d’estime et de confiance en soi. L’alopécie androgénique commencera à se manifester après la puberté au plus tôt mais peut se déclencher bien plus tard. Quand nous traitons le SOPK, en travaillant sur les différentes causes du SOPK, nous améliorons l’alopécie. Néanmoins, c’est un des symptômes les plus longs à corriger car la pousse du cheveu se fait sur plusieurs mois.
Je souffre de SOPK et je perds mes cheveux : Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour corriger l’alopécie chez la patiente SOPK ?
Les causes de la perte de cheveux tant chez l’homme que chez la femme sont nombreuses. La première action à réaliser est une analyse biologique des différents nutriments, micronutriments et hormones qui peuvent causer cette perte de cheveux.
Puis notre attention se portera sur le mode de vie de la personne, ses antécédents, un éventuel élément déclencheur, afin de considérer tous ces facteurs pour apporter le meilleur accompagnement et trouver les solutions à long terme.
Dans tous les cas, la perte de cheveux, quand elle commence, est un signe de déséquilibre(s) au sein de votre corps qui date(nt) au moins de 3 mois, il est donc urgent de trouver les causes (par exemple une hypothyroïdie frustre ou un déficit micronutritionnel) afin de la traiter au plus tôt. La nutrition fonctionnelle, aujourd’hui, sait proposer plusieurs solutions pour répondre au différentes causes.Vous pouvez me contacter par ici Rendez-vous Nutritionniste. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil est un de mes 8 piliers essentiels à travailler en nutrition fonctionnelle notamment lorsque l’on souhaite travailler sur les problématiques de poids et d’infertilité. Il n’y a pas de règles définies en terme de nombre d’heures et d’horaires à respecter. Même si on parle d’une moyenne de 7H30 par personne, une personne peut avoir besoin de 6H par nuit quand une autre aura besoin de 10h. Également, chaque personne a une prédisposition à être plutôt du matin ou du soir. Et il est rarement possible de faire changer les prédispositions en terme de sommeil.
Quelles sont les fonctions du sommeil ?
Le sommeil permet la cicatrisation, d’encoder nos souvenirs, de produire de la leptine, hormone de la satiété essentielle pour la gestion du poids et la régulation de la glycémie et donc des envies de sucre la journée. Mais aussi il favorise notre mémoire et notre cognition. C’est également la nuit que le système immunitaire se régularise et que la restauration cellulaire s’active. Il permet aussi de réguler la pression artérielle. Mais il a surement d’innombrables autres fonctions non découvertes à ce jour.
Les personnes qui ne dorment pas assez par rapport à leur besoin auront plus de risques face aux infections, aux cancers, aux maladies auto-immunes, aux maladies cardio-vasculaires, à l’hypertension artérielle. Les risques de diabète et de maladies cardiaques sont augmentés. Le sommeil permet également la régulation hormonale générale, comme les catécholamines, les hormones stéroïdes, les hormones sexuelles. Au niveau psychologique, le manque de sommeil peut amener à de faibles performances cognitives, un temps de réaction ralenti et des risques de dépression et d’anxiété.
Comment fonctionne le sommeil ?
On peut décomposer le sommeil en trois phases : La phase d’induction correspond à la phase de préparation au sommeil. La phase de maintenance correspond aux heures de sommeil. La dernière phase correspond à la préparation au réveil et au réveil.
Les problématiques de sommeil sont souvent des difficultés d’endormissement, des réveils nombreux, des réveils précoces, des ronflements, de l’apnée, le syndrome des jambes sans repos.
L’hormone principale du sommeil est la mélatonine. La glande pinéale située dans le cerveau permet de détecter la présence ou non de la lumière via la rétine. Lorsque cette glande endocrine détecte un défaut de lumière, elle déclenche la production de tryptophane. Celui-ci, par conversion, en sérotonine produira la mélatonine. La mélatonine aura donc un premier pic vers 20H puis se produite de manière croissante jusqu’à environ 2h du matin. Sa concentration sera ensuite décroissante pour laisser place à la production de cortisol qui prendra le relais pour assurer le réveil. Les trois premières heures d’endormissement sont fondamentales. Elles concentrent la principale phase de sommeil profond. C’est à ce moment que l’hormone de croissance est la plus fonctionnelle.
Le manque de sommeil et la prise de poids
Une carence en sommeil provoque des fluctuations hormonales. La baisse de production de leptine augmente notre appétit et joue un rôle dans la prise de poids. La leptine permet au corps de réguler son énergie et la satiété. En l’absence de leptine, on perd la sensation de satiété et donc le corps va réclamer à manger constamment.
Lorsque la durée de sommeil est trop faible par rapport à nos besoins, la production de cortisol va rester trop importante afin de maintenir éveillé. Cet excès de production va également augmenter l’insulinorésistance. Des nuits de moins de 6h augmentent le risque de diabète de type II de 30%.
Le manque de sommeil et l’infertilité
Les hormones sexuelles sont sécrétées en synergie avec le rythme circadien de l’organisme. Cela régule les fonctions qui permettent de favoriser une grossesse. Le manque de sommeil chez les hommes et les femmes est souvent cité comme l’une des causes de l’infertilité. Chez les hommes, les troubles du sommeil altèrent la sécrétion des hormones sexuelles, entraînant ainsi une diminution du taux de testostérone, une réduction de la motilité des spermatozoïdes et l’apoptose des cellules de Leydig. mulis. Ce mécanisme augmente l’activation de l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (HPA), qui, par conséquent, accroît la production de corticostérone. Le niveau élevé de corticostéroïdes entraîne une réduction de la production de testostérone.
La privation de sommeil produit un effet proportionnel sur les femmes en réduisant les chances de fertilité. L’insomnie chez les femmes diminue la production de mélatonine. Ce déficit entraîne une activation excessive de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Ce qui se traduit par des fausses-couches, des difficultés d’implantation embryonnaire, une anovulation et une aménorrhée. Le manque de sommeil chez les femmes est également associé à une altération de la sécrétion de gonadotrophines et de stéroïdes sexuels.
Ensemble, ils conduisent à l’infertilité féminine. L’influence des troubles du sommeil post-ménopausiques est associée à une synthèse et une sécrétion irrégulières des hormones stéroïdes sexuelles féminines.
Comment la nutrition fonctionnelle peut aider à retrouver un sommeil récupérateur ?
Par la nutrition fonctionnelle, la modification de petites habitudes de vie et la mise en place de quelques techniques, nous pouvons favoriser nettement la production de mélatonine ou corriger les causes de l’insomnie, des réveils précoces, des réveils réguliers ou du manque de sommeil récupérateur. Une personne en manque de mélatonine est à prendre en charge très rapidement. Je le considère comme une nécessité vitale mais ce n’est pas l’unique cause, c’est pour cela que je considère mon patient dans sa globalité. Nous travaillerons tout d’abord sur la phase d’induction avec par exemple, la diminution du sport tardif, la diminution de consommation de protéines qui favorisent la dopamine (hormone du matin), la gestion des pensées constantes etc…
J’apporte également une attention particulière à la santé digestive qui impacte le sommeil tout comme les inflammations. La prise en charge dans le cadre de l’amélioration du sommeil est multifactorielle et son amélioration aura une incidence sur d’autres pathologies à traiter et notamment la fertilité, le SOPK, l’endométriose et la ménopause.
Pour prendre rendez-vous avec votre nutritionniste, c’est par ici. Je consulte à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Fatigue et la qualité du petit-déjeuner
Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.
Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.
La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :
Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?
Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.
Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.
Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.
L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.
Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.
Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :
La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bienAfin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).
Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.
La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :
Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucidesLien Article sur le petit-déjeuner => ici
Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?
En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.
N’hésitez pas à me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas
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Lutter contre la fatigue et la prise de poids
Quel est le lien entre prise de poids et fatigue ?
Le cerveau doit aller chercher la tyrosine dans les protéines pour activer les deux neurotransmetteurs qui nous donneront de l’énergie, la dopamine et la noradrénaline (lien article sur les neurotransmetteurs), afin de lutter contre la fatigue et la prise de poids :
Les œufs : principal fournisseur de tyrosine, à condition de les consommer très peu cuits (coque, brouillés, plat) afin de conserver les qualités nutritionnelles.
Jambon, bacon, viandes blanches
Fromages (chèvre, brebis de préférence)Du gras : Il apporte les acides gras essentiels, permet de favoriser la satiété au cours de la journée et de baisser l’indice glycémique de votre repas (si accompagné d’une protéine) et permet de lutter contre la prise de poids. Les acides gras apportent la vitamine A, diminuent les risques cardiovasculaires, et participent au contrôle des mécanismes inflammatoires afin de favoriser la production d’énergie, lutter contre la fatigue et de favoriser la perte de poids :
Poissons gras : saumon, sardines etc…
Graines de lin moulues (non moulues, les nutriments ne sont pas absorbés correctement)
Oléagineux (noix du brésil excellent pour le sélénium, on en parlera lors d’un prochain article, amande, macadamia…)
Avocat
OlivesQue penser des fruits dans un objectif de perte de poids ? Réduisent-ils la fatigue ?
Les jus de fruits ont perdu l’ensemble de leurs fibres. Les fibres permettent de réduire le niveau de sucre. L’indice glycémique du jus de fruit sera alors trop élevé et favorisera la prise de poids. Il est donc préférable de consommer des fruits entiers, mais tous les fruits ne conviennent pas au repas du matin.
Nous devons privilégier les fruits les moins sucrés.
Mon favori est le KIWI avec toutes ses propriétés (riche en vitamine C, protège des maladies cardiovasculaires, des dommages dus à l’oxydation, bon pour le transit, très peu sucré, aide à la cicatrisation …)
Les fruits sont à consommer en début de repas.
Les fruits rouges : des vraies pépites nutritionnelles ( framboises, baies, mures, myrtilles ). Ils contiennent des acides ellagiques et galliques qui ont des vertus anti virales et anti microbiennes, des flavonoïdes qui captent les radicaux libres et préviennent une longue liste de maladies chroniques, de la vitamine C, protègent du déclin cognitif, des AVC, effets anti inflammatoires, des effets de régulation sur la pression artérielle etc…)
Lien intéressant : https://www.lettre-docteur-rueff.fr/un-coup-de-rouge-au…/Les fruits séchés sont également à consommer en fin de journée, l’indice glycémique est trop élevé mais permettent de favoriser la production d’énergie pour terminer la journée ou avant une séance de sport afin de limiter la prise de poids.
En chononutrition, les fruits sont consommés davantage en fin de journée entre 16H et 18H. C’est à ce moment que le corps les digérera mieux et utilisera à bon escient leurs nutriments. Par ailleurs, il est préférable de les consommer hors des repas afin d’éviter les fermentations. Les fruits à index glycémique plus élevé sont donc déconseillés au petit déjeuner.
Et les autres glucides ?
Le pain, les biscottes, les viennoiseries, céréales = SUCRE
Je proposerai un prochain article sur le sucre.
Le sucre du matin est trop vite assimilé et de la mauvaise manière par le corps. Il va favoriser la production d’insuline toute la journée et ne favorisera pas la satiété, à contrario aidera à la prise de poids, au manque de concentration, à l’hyperactivité, la dépression…) Par ailleurs, le sucre est pro inflammatoire et nourrit un grand nombre de pathologies tout en favorisant la fatigue.Nous pouvons favoriser les pains complets, au levain ou faits maison avec des farines à indice glycémique bas (ex : Sarrasin).
Et les enfants dans tout ça ?
Les enfants ont des besoins nutritionnels particuliers. Comme les adultes, les enfants ont des appétits inégaux. Certains adorent petit déjeuner et pour certains enfants, déjeuner le matin est très difficile par manque d’appétit. Nous pouvons tout à fait leur proposer progressivement un petit déjeuner plus protéiné avec des petits morceaux de fromage, du jambon, des œufs brouillés, des fruits rouges, des oléagineux (à partir de 6 ans ou avant si pas d’intolérances détectées). A la grande surprise de beaucoup de parents, les enfants adorent et l’appétit se dénoue. Les effets sur la concentration sont importants sur la matinée, la baisse de glycémie étant fortement diminuée entre 10H30 et midi. Dans la prise en charge du surpoids infantile, nous accordons beaucoup d’importance au contenu du petit-déjeuner. A essayer !
La maîtrise des catécholamines et la production d’énergie sont des points clés travaillés en nutrition fonctionnelle. D’autres piliers comme la qualité du sommeil, l’équilibre perso/pro, l’activité physique, le stress peuvent également être travaillés dans le cadre de mon approche pour retrouver de l’énergie.
Vous pouvez me contacter ici. Les consultations avec votre nutritionniste se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique