Endométriose
endométriose, gestion de la douleur, fatigue, règles, menstruation
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Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?
Définition endométriose et adénomyose
On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas, en dehors de leur endomètre.
Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.
Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.
L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.
Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.
Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?
2. Les principaux symptômes
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.
- Douleurs aux seins / Mastose
- Rétention d’eau
- Congestion petit bassin
- Douleurs pelviennes
- Ballonnement / diarrhée
- Maux de tête/ Migraine
- Acné
- Fringales
- Irritabilité, agressivité
Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.
On retrouve :
- Des règles douloureuses
- Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
- Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
- Des maux de tête et migraines
- Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
- Des douleurs lors de la défécation
- De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
- Des dyspareunies
- Des symptômes grippaux
- Une hyperalgésie
- Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
- De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales
Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.
- L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?
Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.
Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.
L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).
Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.
Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.
La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.
- Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?
Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.
Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.
En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.
La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».
Parmi les principales causes, on retrouve :
- La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
- L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
- Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
- Le niveau d’inflammation
En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.
Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.
Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.
Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels, les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.
Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.
Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.
L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.
Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869
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Les perturbateurs endocriniens, fertilité, SOPK, endométriose
Qu’est-ce-que les perturbateurs endocriniens ?
Ils sont des molécules chimiques, ou naturelles (dans les plantes par exemple), capables de dérégler le fonctionnement de notre système hormonal en bloquant, imitant ou modifiant leur(s) action(s).
L’inhalation, l’ingestion et l’application de substances contenant des perturbateurs endocriniens favorisent l’émergence de maladies liées au système endocrinien.
Elles peuvent affecter :
- Les fonctions thyroïdiennes
- Reproductrices
- Surrénaliennes
- Métaboliques
- Développement neurologique
Et contribue au développement de pathologies :
- Infertilité, Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), endométriose, fibromes, insuffisance ovarienne
- Accouchements prématurés
- Petit poids de naissance
- Altération des fonctions cognitives, baisse du quotient intellectuel, développement de troubles autistiques
- Puberté précoce
- Appareil génital masculin Hypospadias, cryptorchidie, cancer testiculaire, trouble de la reproduction qualité et quantité de sperme
- Obésité
- Diabète de type II
- Maladies thyroïdiennes
- Malformations congénitales
- Cancers hormonaux dépendants
- Maladies auto-immunes
Ces substances sont omniprésentes et largement utilisées dans les produits de notre vie quotidienne.
Quels sont les modes de contaminations des perturbateurs endocriniens ?
- Air
- Eau
- Alimentation
- Produits d’entretien
- Produits d’hygiène
- Produits de jardinage et d’agriculture
- Produits cosmétiques
- Peintures et produits chimiques
- Tissus
- Produits pharmaceutiques
- Produits de traitement (bois, vêtements…)
- Produits d’emballage
On sait aujourd’hui que l’exposition aux perturbateurs endocriniens (PE) avant la puberté (gestation et 3 mois avant la fécondation) est nettement plus impactante sur le système hormonal du futur adulte que l’exposition après la puberté.
Le cycle menstruel et la fertilité de la femme sont très sensibles aux déséquilibres hormonaux. La dégradation de la fonction endocrinienne due à l’exposition aux PE entraîne de nombreuses anomalies telles que des irrégularités menstruelles, des troubles de la fertilité, le SOPK et l’endométriose… Le BPA est le PE le plus étudié dans le monde et a été fortement associé à la santé reproductive féminine.
Les PE ont des effets délétères sur la santé humaine, y compris sur la santé reproductive, qui sont une préoccupation mondiale. L’exposition aux perturbateurs en début de vie peut provoquer des maladies à l’âge adulte, voire même transgénérationnelles.
Il est largement reconnu que le bisphénol-A est une cause principale des problématiques de fertilité des femmes atteintes de SOPK et une cause principale du développement de l’endométriose. Il est fort probable qu’il impacte également la fertilité masculine. Ce qu’on appelle également la délétion de la spermatogénèse. En 40 ans le nombre moyen de spermatozoïdes a diminué de 50%. Les études expliquent que l’exposition aux perturbateurs endocriniens in utéro et les quelques années après la naissance sont probablement les causes principales. Il est intéressant de savoir que la faune qui a accès à des terres, eau, alimentations contaminés connaissent ces mêmes problématiques de fertilité.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour diminuer les perturbateurs endocriniens ?
Dans le cadre de la nutrition fonctionnelle, nous travaillons sur la détoxification douce du corps afin de réduire l’impact des perturbateurs et retrouver une fonction hormonale optimale. Je vous conseille également sur la détoxification de l’habitat ce qui permet également de prévoir un environnement sain tout au long de la grossesse et pour le futur bébé.
Vous pouvez me contacter par ici afin de prendre rendez-vous à distance ou dans mon cabinet à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialiste surpoids, infertilité, santé gynécologique
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas
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Mes piliers de la santé
Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :
« Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».
« Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »
« Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »
« Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »
« Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »
Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.
Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.
Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.
Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?
Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.
L’alimentation : Pourquoi ?
Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.
L’hydratation : Pourquoi ?
Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.
Le stress : Pourquoi ?
Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)
Le sommeil : Pourquoi ?
Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.
L’activité physique : Pourquoi ?
L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…
Le rythme de vie : Pourquoi ?
Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.
L’oxygénation : Pourquoi ?
Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.
L’environnement : Pourquoi ?
L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.
Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.
Votre nutritionniste.
Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite
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Notre santé n’a pas de prix
Notre santé n’a pas de prix, ces organes ont des fonctions essentielles :
Estomac : Est la deuxième phase de la digestion après la mastication et le mélange des enzymes salivaires. Aussi, il permet de préparer l’absorption des nutriments et micronutriments dans les intestins.
Reins : Permettent l’élimination des déchets du corps, de maintenir un équilibre des sels minéraux importants dans de nombreux métabolismes. Également, il participe à la fabrication des globules rouges.
Vésicule biliaire : Permet une bonne digestion des graisses.
Intestin grêle : Permet de poursuivre la digestion et donc l’absorption des tous les micronutriments. Par cet intermédiaire, c’est grâce à lui que nous produisons et utilisons de l’énergie, fabriquons des hormones essentielles à la vie. Ainsi l’axe intestin-cerveau lui confère également des fonctions neurologiques et psychologiques.
Gros intestin : Termine l’absorption des derniers nutriments et micronutriments, et sert principalement de préparation à l’évacuation des déchets.
Poumons : Absorbent l’oxygène que nous respirons pour le transférer dans le sang.
Foie : Détoxifier le sang, permet la répartition dans les différents organes des nutriments, participe au métabolisme des protéines, lipides, glucides.
Cœur : Permet à chaque organe d’être alimenté en sang et donc en oxygène.
Pancréas : Régule la glycémie et produit des enzymes pour assurer la digestion des nutriments.
Yeux : Emerveillent nos journées, nous permettent de travailler, de conduire, de faire du sport, nos loisirs, nos passions, nos passe-temps, de lire, regarder un film, de percevoir un danger, etc…
Cerveau : Est notre centre de commande de tout le corps.
Ces quelques organes sont vitaux, et ils fonctionnent tous grâce aux 7 tonnes d’aliments que nous absorberons au cours de notre vie. Notre corps n’a pas de prix, chacun de ces organes nous appartient, nous sommes responsables d’en prendre soin afin que chaque fonction soit assurée correctement. En nutrition fonctionnelle, nous apportons les micronutriments nécessaires à la vitalité de chaque organe et à l’homéostasie du corps.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Pour votre santé
Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
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Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons
Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?
En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.
Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?
Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.
La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.
L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).
Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.
En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.
Par quoi remplacer le lait de vache ?
Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.
Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.
Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?
Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.
Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.
Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.
La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.
Lien pour le nouveau cadre réglementaire :
Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten
Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?
Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.
Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.
Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.
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Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil, prise de poids et infertilité
Le sommeil est un de mes 8 piliers essentiels à travailler en nutrition fonctionnelle notamment lorsque l’on souhaite travailler sur les problématiques de poids et d’infertilité. Il n’y a pas de règles définies en terme de nombre d’heures et d’horaires à respecter. Même si on parle d’une moyenne de 7H30 par personne, une personne peut avoir besoin de 6H par nuit quand une autre aura besoin de 10h. Également, chaque personne a une prédisposition à être plutôt du matin ou du soir. Et il est rarement possible de faire changer les prédispositions en terme de sommeil.
Quelles sont les fonctions du sommeil ?
Le sommeil permet la cicatrisation, d’encoder nos souvenirs, de produire de la leptine, hormone de la satiété essentielle pour la gestion du poids et la régulation de la glycémie et donc des envies de sucre la journée. Mais aussi il favorise notre mémoire et notre cognition. C’est également la nuit que le système immunitaire se régularise et que la restauration cellulaire s’active. Il permet aussi de réguler la pression artérielle. Mais il a surement d’innombrables autres fonctions non découvertes à ce jour.
Les personnes qui ne dorment pas assez par rapport à leur besoin auront plus de risques face aux infections, aux cancers, aux maladies auto-immunes, aux maladies cardio-vasculaires, à l’hypertension artérielle. Les risques de diabète et de maladies cardiaques sont augmentés. Le sommeil permet également la régulation hormonale générale, comme les catécholamines, les hormones stéroïdes, les hormones sexuelles. Au niveau psychologique, le manque de sommeil peut amener à de faibles performances cognitives, un temps de réaction ralenti et des risques de dépression et d’anxiété.
Comment fonctionne le sommeil ?
On peut décomposer le sommeil en trois phases : La phase d’induction correspond à la phase de préparation au sommeil. La phase de maintenance correspond aux heures de sommeil. La dernière phase correspond à la préparation au réveil et au réveil.
Les problématiques de sommeil sont souvent des difficultés d’endormissement, des réveils nombreux, des réveils précoces, des ronflements, de l’apnée, le syndrome des jambes sans repos.
L’hormone principale du sommeil est la mélatonine. La glande pinéale située dans le cerveau permet de détecter la présence ou non de la lumière via la rétine. Lorsque cette glande endocrine détecte un défaut de lumière, elle déclenche la production de tryptophane. Celui-ci, par conversion, en sérotonine produira la mélatonine. La mélatonine aura donc un premier pic vers 20H puis se produite de manière croissante jusqu’à environ 2h du matin. Sa concentration sera ensuite décroissante pour laisser place à la production de cortisol qui prendra le relais pour assurer le réveil. Les trois premières heures d’endormissement sont fondamentales. Elles concentrent la principale phase de sommeil profond. C’est à ce moment que l’hormone de croissance est la plus fonctionnelle.
Le manque de sommeil et la prise de poids
Une carence en sommeil provoque des fluctuations hormonales. La baisse de production de leptine augmente notre appétit et joue un rôle dans la prise de poids. La leptine permet au corps de réguler son énergie et la satiété. En l’absence de leptine, on perd la sensation de satiété et donc le corps va réclamer à manger constamment.
Lorsque la durée de sommeil est trop faible par rapport à nos besoins, la production de cortisol va rester trop importante afin de maintenir éveillé. Cet excès de production va également augmenter l’insulinorésistance. Des nuits de moins de 6h augmentent le risque de diabète de type II de 30%.
Le manque de sommeil et l’infertilité
Les hormones sexuelles sont sécrétées en synergie avec le rythme circadien de l’organisme. Cela régule les fonctions qui permettent de favoriser une grossesse. Le manque de sommeil chez les hommes et les femmes est souvent cité comme l’une des causes de l’infertilité. Chez les hommes, les troubles du sommeil altèrent la sécrétion des hormones sexuelles, entraînant ainsi une diminution du taux de testostérone, une réduction de la motilité des spermatozoïdes et l’apoptose des cellules de Leydig. mulis. Ce mécanisme augmente l’activation de l’axe hypothalamus-hypophyse-surrénale (HPA), qui, par conséquent, accroît la production de corticostérone. Le niveau élevé de corticostéroïdes entraîne une réduction de la production de testostérone.
La privation de sommeil produit un effet proportionnel sur les femmes en réduisant les chances de fertilité. L’insomnie chez les femmes diminue la production de mélatonine. Ce déficit entraîne une activation excessive de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Ce qui se traduit par des fausses-couches, des difficultés d’implantation embryonnaire, une anovulation et une aménorrhée. Le manque de sommeil chez les femmes est également associé à une altération de la sécrétion de gonadotrophines et de stéroïdes sexuels.
Ensemble, ils conduisent à l’infertilité féminine. L’influence des troubles du sommeil post-ménopausiques est associée à une synthèse et une sécrétion irrégulières des hormones stéroïdes sexuelles féminines.
Comment la nutrition fonctionnelle peut aider à retrouver un sommeil récupérateur ?
Par la nutrition fonctionnelle, la modification de petites habitudes de vie et la mise en place de quelques techniques, nous pouvons favoriser nettement la production de mélatonine ou corriger les causes de l’insomnie, des réveils précoces, des réveils réguliers ou du manque de sommeil récupérateur. Une personne en manque de mélatonine est à prendre en charge très rapidement. Je le considère comme une nécessité vitale mais ce n’est pas l’unique cause, c’est pour cela que je considère mon patient dans sa globalité. Nous travaillerons tout d’abord sur la phase d’induction avec par exemple, la diminution du sport tardif, la diminution de consommation de protéines qui favorisent la dopamine (hormone du matin), la gestion des pensées constantes etc…
J’apporte également une attention particulière à la santé digestive qui impacte le sommeil tout comme les inflammations. La prise en charge dans le cadre de l’amélioration du sommeil est multifactorielle et son amélioration aura une incidence sur d’autres pathologies à traiter et notamment la fertilité, le SOPK, l’endométriose et la ménopause.
Pour prendre rendez-vous avec votre nutritionniste, c’est par ici. Je consulte à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique