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Infertilité, que faire ?
Infertilité, que faire ? Quand consulter ?
Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.
A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.
Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?
En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.
Infertilité, quand consulter ?
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :
Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :
- Des cycles supérieurs à 35 jours
- Des cycles inférieurs à 25 jours
- Une aménorrhée
- Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé
- Des menstruations trop abondantes
- Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
- L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
- Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception
Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.
L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.
- Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel
Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.
Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.
Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement.
Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.
Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?
Chez la femme :
- Un bilan sanguin : déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
- Un examen gynécologique complet
- Une échographie
- Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
- Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…
Chez l’homme :
- Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
- Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
- Un examen clinique gynécologique
Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/
Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?
Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.
De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.
Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé. Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.
En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :
- L’hypothyroïdie
- Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
- Des carences en Zinc, en magnésium
- Une inflammation systémique
- Un déficit en CoQ10
- Le SOPK
- Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
- Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
- Un manque de cortisol
- Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens
Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.
La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.
Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle
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Endométriose et Adénomyose : Comment tomber enceinte ?
Définition endométriose et adénomyose
On retrouve chez les femmes présentant de l’endométriose ou de l’adénomyose un tissu de type endométrial mais qui n’en ai pas, en dehors de leur endomètre.
Dans l’endométriose interne, appelée adénomyose, on retrouve un tissu endométrial dans le myomètre (muscle utérin). On retrouve classiquement deux types adénomyoses : l’adénomyose focale et l’adénomyose diffuse.
Dans l’endométriose, on retrouve le tissu de type endométrial en dehors de l’utérus donc en position externe.
L’endométriose regroupe trois types anatomocliniques différentes : l’endométriome (kyste endométriosique ovarien, l’endométriose superficielle qui est localisée principalement sur le péritoine et la surface des ovaires et l’endométriose profonde qui s’infiltre sur plus de 5 mm des tissus et peut être retrouvée dans de nombreuses parties du corps jusqu’au cerveau.
Les cellules de ces tissus vont sécréter une substance irritante qui va déclencher la libération de substances inflammatoires par le système immunitaire. On constate systématiquement une augmentation des cytokines inflammatoires.
Le diagnostic se fait principalement par biopsie. Les risques de la coelioscopie sont de favoriser le développement de l’endométriose.Quels sont les principaux symptômes ?
2. Les principaux symptômes
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Il est important de savoir distinguer les symptômes du syndrome prémenstruel des symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose.
Lorsque l’on souffre du syndrome prémenstruel, les symptômes durent entre 2 et 15 jours. Il concerne 40% des femmes dont 10% connaissent une qualité de vie réellement altérée.
- Douleurs aux seins / Mastose
- Rétention d’eau
- Congestion petit bassin
- Douleurs pelviennes
- Ballonnement / diarrhée
- Maux de tête/ Migraine
- Acné
- Fringales
- Irritabilité, agressivité
Les symptômes de l’endométriose et de l’adénomyose peuvent durer pendant l’ensemble du cycle. Les douleurs ne sont pas corrélées à la taille du foyer des lésions mais plutôt à la localisation et au niveau d’inflammation.
On retrouve :
- Des règles douloureuses
- Des crampes dans la région pelvienne mais aussi dans les jambes
- Des problèmes gastro intestinaux : vomissements, diarrhées
- Des maux de tête et migraines
- Des douleurs pelviennes, dans le dos, à la vessie, lombaires
- Des douleurs lors de la défécation
- De l’anxiété, des problèmes de sommeil, de la dépression
- Des dyspareunies
- Des symptômes grippaux
- Une hyperalgésie
- Des troubles musculo squelettiques dus aux compensations du corps des douleurs ressenties
- De la fatigue ou épuisement par faiblesse des surrénales
Les douleurs sont extrêmement invalidantes dans le quotidien des femmes touchées par ces pathologies et impactent leur vie professionnelle, leur vie de famille et leurs relations sociales.
- L’endométriose et l’adénomyose sont-elles synonymes d’infertilité ?
Ces pathologies n’entrainent pas forcément d’infertilité. A mon sens, on peut parler davantage de difficultés à concevoir à cause des douleurs et de l’inflammation principalement. Néanmoins une proportion de femmes atteintes par ces pathologies va rencontrer des problématiques impactant la fertilité et la réussite d’une grossesse.
Les adhérences peuvent entrainer une distorsion des organes ou atteindre les trompes ne permettant pas à l’ovocyte de remonter la trompe de Fallope correctement.
L’endométriose peut abimer les ovaires ou former des kystes voire réduire la réserve ovarienne (ce qui résulte plutôt du déséquilibre hormonal).
Le niveau d’inflammation et les réactions immunitaires, par la production de cytokines et prostaglandines, peut impacter l’implantation du fœtus et favoriser les fausses couches.
Pendant la grossesse, l’endométriose n’est pas toujours au repos. L’extension de l’utérus peut être douloureux. On constate également des accouchements prématurés.
La prise en charge de ces pathologies dans un désir de grossesse et pendant la grossesse est essentielle pour la réussite du projet et la naissance d’un bébé en bonne santé.
- Que peut-on mettre en place en micro nutrition fonctionnelle pour favoriser la grossesse des femmes atteintes d’endométriose et d’adénomyose ?
Ces deux pathologies sont caractérisées par un dérèglement hormonal, dont l’estrogène est rendu coupable du développement des lésions. L’excès d’œstrogènes est effectivement responsable de l’aggravation des pathologies et doit être considéré afin de diminuer l’intensité et l’expansion des deux pathologies. Néanmoins, en micro nutrition, nous allons chercher la ou les causes de ces dérèglements hormonaux pour diminuer les douleurs sur le long terme et favoriser la fertilité.
Les traitements actuellement proposés sont efficaces et heureusement qu’ils existent pour soulager la patiente mais lors de l’arrêt, ils n’excluent pas une réapparition des symptômes voire une forte augmentation.
En micro nutrition, le chemin peut prendre plus de temps mais l’objectif est de pouvoir vivre sans médicament avec des solutions qui soulagent les causes réelles de l’endométriose sur du long terme. La micro nutrition peut aussi être un accompagnement à ces solutions médicales et chirurgicales pour favoriser leur réussite.
La vie de couple est profondément marquée par ces douleurs et ce mal être. L’endométriose et l’adénomyose ne sont pas une fatalité et peuvent réellement être soulagées pour permettre à toutes ces femmes de retrouver un confort de vie et une vie sociale et professionnelle « normales ».
Parmi les principales causes, on retrouve :
- La cause génétique : la génétique influence les possibilités de souffrir de ces pathologies mais on sait que l’on peut moduler les facteurs influençant la génétique par le mode de vie
- L’exposition aux toxines et aux perturbateurs endocriniens sont des causes importantes dans ces pathologies car elle influe sur l’ensemble du système hormonal et favorise largement les dérèglements
- Un système immunitaire déréglé : soit faible soit trop intense
- Le niveau d’inflammation
En micro nutrition, nous allons travailler sur l’ensemble de ces axes pour rééquilibrer le corps et lui permettre d’être prêt et d’avoir un cycle de qualité pour accueillir une grossesse. Il existe de nombreux outils pour aider à concevoir. Et la majorité des femmes atteintes par l’endométriose ou l’adénomyose et en désir de grossesse réussissent à avoir plusieurs enfants.
Grace à la nutrition nous pouvons retrouver un équilibre œstrogène / progestérone nécessaire à la fertilité mais pas que… Elle permet de diminuer les douleurs, de retrouver de l’énergie, de limiter les problématiques de poids ou de rétention d’eau, de retrouver un bien être psychologique, d’augmenter la synthèse thyroïdienne.
Nous allons travailler sur la réduction des perturbateurs endocriniens de votre foyer mais aussi de votre corps. Ce qui ne peut être que bénéfique pour le futur bébé et sa croissance.
Nous diminuons l’inflammation en étudiant dans le détail votre alimentation, les déficits micro nutritionnels, les excès de glucides, de produits transformés, la consommation d’acides gras trans, impactant l’inflammation et le système immunitaires. L’objectif est d’optimiser la réponse immunitaire pour moduler l’intensité de l’inflammation.
Le mode de vie agit également sur l’inflammation. Ainsi, il est primordial, de chercher ensemble les sources de stress, les difficultés de sommeil, l’oxygénation et le manque d’activité physique.
Nous travaillons sur d’autres causes comme une altération de la muqueuse intestinale qui favorise les difficultés d’absorption des micronutriments essentiels mais aussi les réponses immunitaires inadéquates, les dépressions et l’inflammation.
L’accompagnement nutritionnel est large et individuel. Il n’existe pas un même protocole pour toutes les femmes. Mais de nombreuses solutions existent pour soulager ces pathologies et réaliser votre souhait le plus cher de fonder une famille.
Céline Matrullo – Micronutritionniste – Pour prendre RDV -> Ici
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0242649821000869