Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement
Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.
12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.
I Le cycle normal de la femme
La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation.
Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.
La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien. La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.
Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.
En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).
II- Et chez l’homme ?
L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH.
III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?
En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.
Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :
- Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
- La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
- Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
- La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
- Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
- Déséquilibres hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
- Une hypothyroïdie frustre
- Des problèmes de sommeil chroniques
- Vaginoses
- Réponses immunitaires utérines inadéquates
- Prise de traitements menant à l’infertilité
- Le syndrome métabolique
Chez l’homme :
- Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
- Déficit en testostérone
- Syndrome de Klinefelter
- Cryptorchidie
- Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
- Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification
- Manque de Zinc
Pour le couple
- L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
- Le surpoids ou les troubles métaboliques
- Des troubles psychiques : burn out, stress chronique
Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.
III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?
Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.
Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.
Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.
Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.
Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.
Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.
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Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.
Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici