Nutrition fonctionnelle
tout article en lien avec l'alimentation, la nutrition
-
Je perds mes cheveux – Alopécie & SOPK
Je perds mes cheveux, mais que se passe-t-il ?
“Je perds mes cheveux” : L’alopécie est de plus en plus courante et touche les femmes comme les hommes. La perte de cheveux est rarement soudaine, mais devient de plus en plus importante au fil des semaines. Elle se caractérise par une raréfaction diffuse des cheveux sur la partie centrale du cuir chevelu. Tandis que la ligne frontale est généralement conservée.
Chez les femmes, elle est plus insidieuse car les patientes peuvent mettre du temps à s’en rendre compte. Elles ne se sentent pas forcément soutenues par leur entourage face à cette “impression” qui souvent se révèle réelle.
Plus la perte de cheveux est prise en charge rapidement, plus il sera facile de la limiter.Alopécie et SOPK
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une maladie endocrinienne complexe et hétérogène. Elle est caractérisée par une hyperandrogénie , une ovulation faible ou absente et des anomalies métaboliques, notamment une résistance à l’insuline, un poids excessif ou une obésité, un diabète de type II, une dyslipidémie et un risque accru de maladie cardiovasculaire.
La manifestation clinique la plus importante du SOPK est l’hyperandrogénie. L’excès d’androgènes affecte le développement folliculaire par des mécanismes complexes qui conduisent à l’obésité et à l’insulinorésistance. L’hyperandrogénie induit l’obésité, la pilosité, l’acné et l’alopécie androgénétique. Ces symptômes peuvent apporter un grand stress psychologique aux femmes jusqu’à la dépression, le repli sur soi, la perte d’estime et de confiance en soi. L’alopécie androgénique commencera à se manifester après la puberté au plus tôt mais peut se déclencher bien plus tard. Quand nous traitons le SOPK, en travaillant sur les différentes causes du SOPK, nous améliorons l’alopécie. Néanmoins, c’est un des symptômes les plus longs à corriger car la pousse du cheveu se fait sur plusieurs mois.
Je souffre de SOPK et je perds mes cheveux : Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle pour corriger l’alopécie chez la patiente SOPK ?
Les causes de la perte de cheveux tant chez l’homme que chez la femme sont nombreuses. La première action à réaliser est une analyse biologique des différents nutriments, micronutriments et hormones qui peuvent causer cette perte de cheveux.
Puis notre attention se portera sur le mode de vie de la personne, ses antécédents, un éventuel élément déclencheur, afin de considérer tous ces facteurs pour apporter le meilleur accompagnement et trouver les solutions à long terme.
Dans tous les cas, la perte de cheveux, quand elle commence, est un signe de déséquilibre(s) au sein de votre corps qui date(nt) au moins de 3 mois, il est donc urgent de trouver les causes (par exemple une hypothyroïdie frustre ou un déficit micronutritionnel) afin de la traiter au plus tôt. La nutrition fonctionnelle, aujourd’hui, sait proposer plusieurs solutions pour répondre au différentes causes.Vous pouvez me contacter par ici Rendez-vous Nutritionniste. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
-
Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
-
Petits-déjeuners protéinés pour favoriser la perte de poids et l’énergie
Quelques idées de petits-déjeuners protéinés pour bien démarrer la journée, aider à la perte de poids et favoriser la production des neurotransmetteurs qui rythmeront toute notre journée du démarrage au coucher.
En nutrition fonctionnelle, nous travaillons sur des modifications acceptables pour notre patient afin de procéder à des changements tout en douceur mais avec de très bons résultats.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique