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Fertilité du couple
Fertilité Féminine
Environ 15% des femmes en âge de procréer sont touchées par le syndrome des ovaires polykystiques. Ce syndrome est responsable de nombreux symptômes physiques qui ont une répercussion sur la santé mentale de la femme. Ce syndrome est aussi la première cause d’infertilité en France (avec l’endométriose), c’est pour cela, que l’accompagnement des femmes diagnostiquées SOPK est une de mes priorités.
L’ adaptation nutritionnelle, de l’environnement et du mode de vie de la femme et du couple sont des aides précieuses pour soulager les symptômes et améliorer une réponse ovarienne en cas de souhait de grossesse. On dénombre plus de 25 causes d’hypofertilité, qui peuvent diminuer les chances de réussir à tomber enceinte. Parmi celles-ci, on retrouve des causes organiques, mais aussi des déficits nutritionnels qui peuvent être les facteurs des perturbations organiques induisant des problématiques de fertilité. En plus d’impacter la fertilité, pendant la grossesse ces déséquilibres, anémies, déficits peuvent fragiliser la grossesse et impacter le développement du fœtus jusqu’à provoquer des accouchements prématurés ou des pathologies telle que la pré éclampsie.Fertilité Masculine
Entre 1973 et 2011, la concentration en spermatozoïdes dans la semence de l’homme occidental moyen aurait chuté de près de 60 %. La nutrition fonctionnelle adaptée permet d’améliorer la fertilité masculine et d’accompagner la femme dans ses modifications de mode de vie pour une meilleure fertilité du couple.
Les Complexités Hormonales Expliquées : Pour comprendre les complexités hormonales liées à la fertilité, il est essentiel de connaître les acteurs principaux. Les hormones telles que l’estradiol, la progestérone, la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone lutéinisante) orchestrent le cycle menstruel et la libération de l’ovule. Un équilibre délicat entre ces hormones est nécessaire pour assurer une ovulation régulière. Des niveaux inappropriés d’une hormone peuvent entraîner des perturbations du cycle menstruel, des absences d’ovulation, ou des difficultés à maintenir une grossesse
Les Perturbateurs Endocriniens : Invisible, mais Impactant : Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques présentes dans notre environnement quotidien, capables d’interférer avec le système hormonal humain. Leur impact sur la santé, en particulier sur la fertilité féminine, est de plus en plus préoccupant. Ces substances, présentes dans des produits courants tels que les plastiques, les pesticides, et les produits cosmétiques, peuvent imiter ou bloquer les hormones naturelles dans le corps. Cette imitation peut conduire à des déséquilibres hormonaux, affectant directement la fonction reproductive. Une perturbation hormonale peut influencer le cycle menstruel de diverses manières. Des menstruations irrégulières, une ovulation altérée, voire l’absence d’ovulation, sont des conséquences possibles. Ces changements peuvent considérablement réduire les chances de conception, entraînant des difficultés pour les couples qui cherchent à concevoir. Les perturbateurs endocriniens ont également été associés à une diminution de la qualité des œufs. Des études suggèrent que l’exposition à long terme à ces substances peut entraîner une réduction de la réserve ovarienne et une augmentation des risques de fausses couches Une exposition continue aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut affecter le développement fœtal, augmentant le risque de complications telles que le retard de croissance intra-utérin, les anomalies congénitales, et les troubles du développement neurologique chez l’enfant.
Nutrition et Fertilité : Une Alliance Vitale
Une alimentation équilibrée fournit les éléments nutritifs essentiels nécessaires au bon fonctionnement du système reproducteur féminin. Des carences en vitamines, minéraux ou acides gras peuvent perturber le cycle menstruel, affecter l’ovulation et compromettre la qualité des œufs, contribuant ainsi aux difficultés de conception.
Les antioxydants présents dans certains aliments jouent un rôle crucial dans la protection des cellules reproductrices contre les dommages oxydatifs. Une alimentation riche en fruits, légumes et grains entiers peut contribuer à réduire le stress oxydatif, favorisant ainsi une meilleure qualité des ovules et des spermatozoïdes.
Une nutrition adéquate joue également un rôle dans la santé de l’endomètre, la muqueuse utérine où l’embryon s’implante. Certains nutriments, tels que les acides gras oméga-3 et les vitamines, contribuent à la santé de l’endomètre, influençant ainsi positivement la viabilité de la grossesse.
Conseils Pratiques pour une Nutrition Favorable à la Fertilité
Pour favoriser la fertilité, il est essentiel d’adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes, protéines maigres et grains entiers. L’hydratation adéquate, la modération dans la consommation d’alcool et de caféine, ainsi que la gestion du stress, complètent cette approche holistique.
Gestion du Stress pour une Fertilité Sereine : Le stress peut être un facteur majeur dans les problèmes de fertilité. Le stress, omniprésent dans nos vies modernes, peut exercer une influence significative sur la santé, y compris la fertilité.
Le stress chronique peut perturber l’équilibre hormonal, affectant le cycle menstruel et l’ovulation. Des niveaux élevés de stress peuvent également compromettre la qualité des œufs et la régularité du cycle menstruel, entraînant des difficultés de conception. Comprendre ce lien est essentiel pour prendre des mesures efficaces.
Pratiquer la Relaxation au Quotidien
Des techniques de relaxation, telles que la méditation, la respiration profonde et le yoga, sont des moyens efficaces de réduire le stress. Intégrer ces pratiques dans la routine quotidienne peut aider à calmer le système nerveux, favorisant ainsi un équilibre hormonal optimal.
Adopter un Mode de Vie Équilibré
Un mode de vie équilibré, comprenant une alimentation saine, une activité physique régulière et un sommeil adéquat, est crucial pour la gestion du stress. Des choix de vie sains contribuent à renforcer la résilience face aux défis et à maintenir un équilibre hormonal propice à la fertilité.
Communiquer et Partager les Préoccupations
Le soutien social est un élément clé dans la gestion du stress. Partager ses préoccupations et émotions avec des proches, des amis ou même un professionnel peut alléger le fardeau émotionnel. Un réseau de soutien solide peut contribuer à maintenir un état d’esprit positif pendant le parcours de la fertilité.
Intégrer des Activités Plaisantes et Créatives
La recherche de joie et de créativité dans la vie quotidienne peut être un antidote puissant au stress. Engagez-vous dans des activités qui procurent du plaisir et qui stimulent la créativité, que ce soit la danse, la peinture, ou toute autre activité qui vous apporte de la satisfaction.
Vous pouvez bénéficier d’informations intéressantes concernant les problématiques de fertilité sur le site de l’association Factsaboutfertility .
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Infertilité, que faire ?
Infertilité, que faire ? Quand consulter ?
Actuellement, on considère que 15% de la population en âge d’avoir un enfant, hommes et femmes confondus, est concernée par l’infertilité, ce qui correspond à 1 couple sur 6.
A l’inverse de la stérilité, l’infertilité n’est pas une fatalité. L’infertilité a une cause spécifique qui peut être fonctionnelle, organique, nutritionnelle, psychologique chez l’homme ou chez la femme qui peut être prise en charge pour obtenir une grossesse. L’infertilité est une affaire de couple, la prise en charge doit être globale. Dans le cas de la stérilité, il y a une cause principalement organique qui ne permet pas de tomber enceinte comme l’absence d’utérus, par exemple. La stérilité est souvent individuelle impactant le couple. La prise en charge sera différente.
Quel est le lien entre les fausses couches et l’infertilité ?
En France, environs 15% des femmes enceintes ont fait une fausse couche. Les fausses couches à répétition ne concernent plus que 1,7% des femmes enceintes. Les fausses couches ne signifient pas infertilité mais sont de profonds traumatismes pour les femmes et pour le couple particulièrement lorsqu’elles se renouvellent. De nombreuses fausses couches de tout début de grossesse passent inaperçues. Les fausses couches plus tardives sont souvent douloureuses psychologiquement et physiquement. Tout comme l’infertilité, les fausses couches ont toute leur place dans une prise en charge précoce. Il existe de nombreuses causes menant à ces troubles. Des investigations différentes chez le couple, peuvent être réalisées avant d’être dirigé dans les centres de PMA aboutissant parfois à des techniques médicales lourdes, contraignantes et avec des effets secondaires difficilement supportables.
Infertilité, quand consulter ?
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal :
Le contraceptif hormonal met en veille les cycles hormonaux des femmes. Selon la durée et le type de contraceptif, chaque femme aura besoin d’un peu de temps pour retrouver des cycles réguliers. Les trois premiers mois après l’arrêt de la contraception orale ou par patch ne sont pas déterminants. Les implants et les dispositifs hormonaux intra utérins nécessitent 2 mois de retour à la fertilité. Mais au fur et à mesure des cycles, la femme peut commencer à constater des signes caractéristiques d’une ovulation de mauvaise qualité :
- Des cycles supérieurs à 35 jours
- Des cycles inférieurs à 25 jours
- Une aménorrhée
- Un syndrome prémenstruel (SPM) très prononcé
- Des menstruations trop abondantes
- Les symptômes du SOPK : acné, hirsutisme, alopécie, prise ou perte de poids, cycles irréguliers ou absents
- L’absence de variations de la qualité de la glaire cervicale
- Des douleurs caractéristiques de l’endométriose ou de l’adénomyose
- Désir de grossesse, suite à l’arrêt d’un autre type de contraception
Dans ces situations, la femme connait déjà la régularité de son cycle naturel et les symptômes associés. Elle peut donc détecter plus précocement, que suite à l’arrêt d’un contraceptif hormonal, des signes d’une hypo fertilité. Les signes restent identiques à ceux précisés ci-dessus. Elle peut donc consulter un professionnel sans attendre les 3 mois d’essais.
L’homme, de son côté, ne pourra pas constater seul des symptômes spécifiques d’une infertilité. Mais la prise en charge médicale et en micro nutrition peut mettre en valeur des déficits ou des anomalies.
- Une méconnaissance du fonctionnement du cycle menstruel
Dans certaines situations, le couple peut être aidé d’un professionnel pour les guider sur les périodes les plus propices à la fécondation. Le professionnel aiguille le couple et particulièrement la femme à reconnaitre les symptômes associés aux meilleurs jours de fertilité dans son cycle. Il leur montrera comment reconnaitre les signes du début de l’ovulation et de la fin par l’analyse du col, de la température corporelle et de la qualité de la glaire cervicale.
Mais dans toutes les situations, il est important d’éliminer certaines pathologies défavorables à la fertilité.
Les tests d’ovulation sont, par exemple, erronés lors de la présence de SOPK chez la femme dus à des déséquilibres hormonaux qui influenceront le test positivement.
Une hypothyroïdie frustre ou non détectée ne permettra pas une bonne analyse de la courbe de température de la femme.
Quels sont les bilans médicaux réalisés lorsque la grossesse n’arrive pas ?
Chez la femme :
- Un bilan sanguin : déséquilibres hormonaux, réserve ovarienne (pas forcément déterminante d’une infertilité), maladie génétique, infections.
- Un examen gynécologique complet
- Une échographie
- Une hystérosalpingographie : permet de détecter des anomalies physiologiques de l’utérus et des trompes de Fallope.
- Une hystéroscopie ou une laparoscopie pour détecter des anomalies plus précisément comme des malformations, des adhérences, etc…
Chez l’homme :
- Un spermogramme : pour analyser le nombre, la forme et la mobilité des spermatozoïdes, pour évaluer leur aptitude à féconder un ovocyte.
- Un bilan sanguin : problème hormonal, infectieux ou génétique
- Un examen clinique gynécologique
Source : https://www.gynandco.fr/comment-savoir-si-je-suis-infertile/
Pourquoi consulter précocement un spécialiste en micro nutrition ?
Le Docteur Cosserat, Médecin Fonctionnel, a listé 31 causes différentes peu examinées en cas d’infertilité du couple et qui pourtant en étant résolues peuvent conduire rapidement à une grossesse. Ces explorations peuvent également être réalisées préalablement au projet de grossesse afin de mettre toutes les cartes de son côté pour tomber enceinte rapidement. Ces causes sont étudiées dès la prise en charge en micro nutrition et permettront au couple d’optimiser leur chance de grossesse, de vivre une grossesse plus sereine, de limiter les risques de fausses couches, de fournir au fœtus les meilleurs micro nutriments pour sa croissance, d’optimiser l’accouchement et de favoriser la croissance du nourrisson et de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.
De nombreuses études sont alignées sur l’impact de la nutrition et du mode de vie de la femme avant et pendant la grossesse sur la croissance du fœtus, du nourrisson et de l’enfant et du développement de pathologies après la naissance jusqu’à l’âge adulte.
Les études épigénétiques sont, aujourd’hui, capables de prouver que l’alimentation et le mode de vie de plusieurs générations avant l’enfant à naitre impactent sa future santé. Ce qui signifie également que notre mode de vie et nos habitudes alimentaires influeront sur les gênes de nos petits-enfants et arrières petits-enfants. Ainsi, nous sommes responsables de notre santé et de leur santé.
En micro nutrition, nous allons explorer ces 31 causes d’infertilité, dont :
- L’hypothyroïdie
- Des carences en vitamines B6, B9, B12, D
- Des carences en Zinc, en magnésium
- Une inflammation systémique
- Un déficit en CoQ10
- Le SOPK
- Un déséquilibre oméga 3/ oméga 6
- Un déséquilibre des neurotransmetteurs (Dopamine, sérotonine..)
- Un manque de cortisol
- Une présence trop importante de perturbateurs endocriniens
Parfois, il est nécessaire de compléter les analyses par des bilans génétiques, des bilans immunitaires. Nous analysons précisément le mode de vie du couple et nous travaillons ensemble sur ce qui peut être amélioré pour mettre toutes les chances de votre côté et arriver à une grossesse rapidement.
La micro nutrition accompagne également les démarches de PMA pour favoriser sa réussite.
Céline Matrullo – Votre nutritionniste fonctionnelle
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Mes piliers de la santé
Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :
« Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».
« Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »
« Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »
« Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »
« Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »
Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.
Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.
Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.
Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?
Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.
L’alimentation : Pourquoi ?
Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.
L’hydratation : Pourquoi ?
Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.
Le stress : Pourquoi ?
Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)
Le sommeil : Pourquoi ?
Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.
L’activité physique : Pourquoi ?
L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…
Le rythme de vie : Pourquoi ?
Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.
L’oxygénation : Pourquoi ?
Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.
L’environnement : Pourquoi ?
L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.
Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.
Votre nutritionniste.
Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite
Rendez-vous par ici . Je consulte à distance ou en cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas
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Lait de Vache vs Laits Végétaux : SOPK, endométriose, fertilité, nourrissons
Êtes vous réellement allergique au lactose présent dans le lait de vache?
En réalité, le lactose est un sucre et nous ne pouvons pas être allergique à un sucre. En revanche, l’allergie concerne la lactoglobuline, la lactoprotéine, la caséine du lait de vache. Les intolérances sont expliquées par notre production décroissante au fil de l’âge de la lactate, l’enzyme nous permettant de digérer le lactose. De plus en plus de bébés naissent avec une très faible tolérance au lactose. Ceci est du à un déficit en production de lactate et à la difficulté de digestion des lactoglobulines et caséines. Ces dernières sont des protéines particulièrement grosses et difficiles à décomposer lors de la digestion. Mal digérées, elles provoquent alors des inflammations, des coliques chez les nourrissons.
Quels sont les risques à la consommation de lait de vache ?
Par ailleurs, les laitages animaux (lait de vache, brebis, chèvre) sont particulièrement acidifiants. Cette acidification est vectrice d’ostéoporose, de fractures et d’arthrose et stimulent la destruction de l’os. Cette acidification sera néfaste pour les patientes atteintes de SOPK et d’endométriose, majorant ainsi les inflammations.
La lactose stimule le facteur de croissance insulinomimétique, appelé somatonédine C (IGF-1). Les bébés en ont besoin, mais passée la période nourrisson/enfance, IGF-1 n’a pas besoin d’être “sur stimulé”.
L’excès de consommation de produits laitiers animaux augmentent de façon significative le niveau d’insuline. Cette augmentation peut conduire à l’insulino-résistance, facteur de SOPK, de l’inflammation et de diabète de type II. Parallèlement, ils contiennent trop de graisses saturées néfastes en cardiologie (infarctus, artérite…) et en neurologie (AVC, Alzheimer, Parkinson…).
Par ailleurs, l’utilisation déraisonnée des antibiotiques dans les élevages conduisent à une modification de la qualité du lait de vache et de la flore saprophyte. On retrouve également des perturbateurs endocriniens qui vont agir sur le fonctionnement thyroïdien et favoriser prise de poids, apparition de maladies auto-immunes, hypo fertilité, infertilité, SOPK, endométriose, micro-pénis, anomalies génitales, cryptorchidies, puberté précoce, cancer.
En effet, les graisses des laitages diluent les polluants qui sont liposolubles et ainsi interfèrent très facilement avec les récepteurs des hormones thyroïdiennes, sexuelles, stéroïdiennes.
Par quoi remplacer le lait de vache ?
Les laits végétaux sont généralement plus digestes. Il en existe plusieurs sortes avec chacun des propriétés différentes en fonction de leur composition. Souvent, il est nécessaire d’en tester plusieurs avant de trouver celui qui nous convient en terme de goût, de digestion, et de composition.
Le lait se trouve également dans le beurre, les crèmes, les biscuits, les plats préparés, les fromages, le chocolat. Il se cache dans de nombreuses préparations, c’est pourquoi il est nécessaire, en cas d’éviction, d’être particulièrement vigilent aux étiquetages.
Quel lait premier âge privilégier pour les nourrissons ?
Si on considère l’allaitement au sein comme l’alimentation la plus adaptée pour les nourrissons et bébés jusqu’à 6 mois, vous pouvez aussi faire le choix de l’allaitement au biberon.
Face au large choix de laits premier âge sur le marché, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le bébé peut également marquer ses préférences par le refus de certains laits ou par des réactions digestives. L’idéal étant de choisir un lait dont la composition se rapproche le plus de celle du lait maternel. Le lait maternel est particulièrement changeant. Sa composition évolue au cours d’une même tétée, contrairement au lait présent dans le biberon. Il est donc difficile/ impossible de trouver un lait qui possède les mêmes qualités que le lait maternel.
Le lait de vache est particulièrement inadapté pour le nourrisson car sa concentration en protéines est nettement trop élevée et le nourrisson n’est pas capable de les digérer. La concentration de glucides, est quant à elle trop faible. C’est pour cela que les préparations premier âge sont travaillées et évoluées pour se rapprocher au mieux de ses besoins. Afin de limiter les coliques et douleurs digestives, vous pouvez veiller à ce que le rapport Caséines/protéines du Lait se rapproche le plus du lait maternel soit 40/60, avec un poids en protéines de 1g environ.
La composition en acides gras est particulièrement importante à vérifier afin de favoriser les laits à teneur intéressante en acides gras polyinsaturés et limiter les acides gras saturés. Les laits infantiles remplacent les graisses lactiques par des huiles végétales mais qui sont dépourvues en cholestérol. Le cholestérol étant très important pour le développement neurocognitif de l’enfant, le protège des agents infectieux et favorise sa croissance. Ils ont potentiellement un effet sur la programmation de la santé de l’adulte. Dans tous les cas, il est particulièrement déconseillé de nourrir le nourrisson avec un lait végétal (type lait de riz, lait de chèvre, lait de soja etc…) dont la composition ne correspond aux besoins du nouveau né.
Lien pour le nouveau cadre réglementaire :
Lien de mes recettes sans lait de vache, sans gluten
Que fait-on en nutrition fonctionnelle pour limiter le lait de vache ?
Pour les adultes : Nous diagnostiquons une éventuelle réaction à la consommation de lait de vache et dans ce cas travaillons sur une éviction provisoire ou complète en fonction de l’évolution des symptômes.
Pour les femmes allaitantes : Parfois la consommation de lait de vache ou de produits en contenant provoque des coliques au nourrisson. Il est possible de le remplacer par des laits végétaux et de veiller à l’étiquetage des aliments consommés.
Pour les nourrissons non allaités au sein : Nous étudions ensemble la composition des laits infantiles pour choisir celui se rapproche au plus près des besoins et de la tolérance du bébé.
Pour me contacter c’est par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Vitamine D, infertilité, SOPK et endométriose
Depuis 2 ans, la vitamine D est au centre des préconisations pour maintenir un système immunitaire efficace. Mais ses fonctions ne s’arrêtent pas là. Les études suggèrent qu’elle a un rôle important dans l’infertilité, l’endométriose et le SOPK.
Quels sont les fonctions de la vitamine D ?
En réalité, la vitamine D n’est pas une vitamine mais une hormone.
– la vitamine D a des effets sur la qualité des fibres des muscles squelettiques et permet d’augmenter la force musculaire
– elle est nécessaire à une bonne absorption et fixation du calcium sur les os. En effet, pour éviter le rachitisme, elle est prescrite jusqu’à l’âge de 6 ans.– elle est essentielle au métabolisme phospho-calcique (la santé de l’os) en augmentant la maturation des ostéoblastes, en augmentant l’absorption intestinale phosphocalcique, en diminuant l’excrétion calcique par le rein, en augmentant la synthèse du collagène et en régulant la PTH (action sur la régulation du calcium)
– permet la réduction du risque d’infections virales en agissant sur l’immunité acquise et sur l’immunité innée
– agit en prévention des maladies auto-immunes
– réduit les risques cardio-vasculaires en favorisante la contractilité du cœur et des vaisseaux
– participe à la réduction des risques de diabète en régulant la sécrétion de l’insuline et en équilibrant la sensibilité à l’insuline
– agit en prévention contre certains cancers : une étude sur 1180 femmes ménopausées a mis en évidence une diminution significative des risques de cancer après 4 ans de traitement à forte dose de vit D3 (1100Ui par jour) (Ref : V « vitamin D and calcium supplementation reduces cancer risk »Quelle est l’importance de la vitamine D dans la prise en charge de l’infertilité due au SOPK, à l’endométriose ou masculine ?
Plusieurs études suggèrent que la vitamine D a des effets bénéfiques sur les paramètres métaboliques du SOPK et de l’endométriose. Les preuves accumulées par les études humaines indiquent que la vitamine D est impliquée dans de nombreuses fonctions du système reproductif chez les deux sexes.
Chez les hommes, le statut en vitamine D s’associe à la qualité/quantité, à la motilité et à la morphologie des spermatozoïdes. Il existe des preuves d’un effet favorable de la supplémentation en vitamine D sur la qualité du sperme. Mais elle impacte aussi les concentrations de testostérone et les résultats en matière de fertilité.
Chez les femmes, les carences en vitamine D sont régulièrement associées au développement du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), à l’endométriose et à l’infertilité.
Chez les femmes, la vitamine D a un effet direct sur la production d’AMH, ce qui augmente la réserve ovarienne. D’autre part, il est supposé qu’une concentration élevée de calciférol peut être liée à une élimination altérée des cellules endométriales. Celles-ci passent dans la cavité péritonéale via le reflux ovarien et provoquant une endométriose.
La supplémentation en vitamine D est essentielle dans la prise en charge de mes patientes atteintes de SOPK. Elle permet d’améliorer la résistance à l’insuline. Et aussi d’améliorer les résultats du traitement de l’infertilité. Dans les cellules de granulosa, la vit D modifie la sensibilité à la FSH, la production et la libération de progestérone. Ce qui indique un rôle physiologique positif de la vitamine D dans le développement folliculaire ovarien. Par conséquent elle améliore les chances de grossesses.
Comment favoriser ses apports en Vitamine D ?
l’alimentation actuelle n’est pas en capacité de nous apporter la dose minimum quotidienne. Il nous faudrait manger une quinzaine d’œufs par jour
l’exposition au soleil n’est plus efficace (pollution, la peau s’affine avec l’âge et diminue nettement l’absorption, peu de région en sont assez pourvues)
Attention au marketing : le calcium présent dans le lait n’est pas correctement assimilé par notre corps.-> Choisir un complément où la vitamine D3 est associée à la vitamine K2.
La vitamine K2 active des protéines qui permettent au calcium d’être utilisé correctement par l’organisme. Sans ces protéines le calcium est stocké dans le corps et est totalement inactif. Des plaques se forment, des calcifications peuvent apparaitre ainsi que d’autres problématiques (calculs rénaux par exemple).-> La vitamine D étant soluble dans les graisses, favorisez sa prise au diner avec un aliment composé de bon gras ou des omégas 3.
Faites-vous accompagner par un professionnel de santé afin de réaliser un bilan des micro-nutriments. Parfois le déficit est tel qu’il faut remonter la vitamine D par des doses beaucoup plus importantes.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Fatigue et la qualité du petit-déjeuner
Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.
Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.
La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :
Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?
Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.
Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.
Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.
L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.
Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.
Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :
La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bienAfin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).
Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.
La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :
Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucidesLien Article sur le petit-déjeuner => ici
Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?
En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.
N’hésitez pas à me contacter par ici. Les consultations se déroulent à distance ou à mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
https://www.resalib.fr/praticien/60807-celine-matrullo-nutritherapeute-saint-chamas