Périnatalité
Tout article en lien avec la grossesse, avant de tomber enceinte, nutrition et accompagnement pendant la grossesse et après l'accouchement, accompagnement à l'allaitement, bébé, coliques, fatigue post partum, perte de poids...
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Augmenter sa fertilité pour tomber enceinte rapidement
Pour avoir un beau bébé, sans utiliser les techniques médicales innovantes, il faut un homme et une femme, jusque-là pas de grande découverte. La procréation va donc dépendre de deux personnes de sexes différents. La fertilité est donc une affaire de couple. Les difficultés pour tomber enceinte peuvent venir autant de l’homme que de la femme mais aussi des deux personnes. Le rappeler permet de déculpabiliser la femme qui se sent souvent responsable de l’attente, jugée trop longue, d’une grossesse.
12% des couples, en France, consultent pour des problèmes de fertilité. Et parmi ces patients, on ne trouve pas de cause spécifique chez 25% d’entre eux. Lorsqu’aucune cause médicale n’est trouvée, il est possible d’agir sur le mode de vie et la nutrition afin d’augmenter la fertilité et les chances de tomber enceinte rapidement. Cette approche complète, qui permet de travailler sur différents axes, permet au patient de retrouver un équilibre hormonal afin de favoriser le fonctionnement normal du métabolisme hormonal et ainsi une grossesse plus rapidement.
I Le cycle normal de la femme
La fécondation résulte d’un processus complexe qu’il est important de connaître dès le début du projet afin d’augmenter ses chances de tomber enceinte. De nombreux paramètres et modifications hormonales qui sont dépendants de la santé du corps de l’homme et de la femme sont responsables de la fécondation.
Classiquement le cycle de la femme est d’une durée de 28 jours. Peu de femme, sans prise d’hormones de synthèse, ont un cycle aussi précis de 28 jours avec une ovulation exactement au 14eme jour. Mais on sait que plus le cycle de la femme se rapproche de cette norme, plus l’ovulation semble être de qualité, le rythme et la quantité des différentes hormones produites permettront une conception réussie.
La progestérone et les œstrogènes contrôlent ce cycle ovarien. La LH et la FSH sont d’autres hormones qui influent la qualité de l’ovocyte et de l’ovulation. Le cerveau permet de mettre en musique l’ensemble de ces hormones pour qu’elles soient coordonnées, permettant d’exercer un contrôle les unes sur les autres afin de permettre une grossesse, une implantation de qualité et la croissance de l’embryon.
Lors de la première phase du cycle, caractérisée par les menstruations, les hormones sont très faiblement produites. Puis les œstrogènes ainsi que la FSH sont croissants. Peu avant l’ovulation, les œstrogènes diminuent et la LH augmente considérablement pour déclencher l’ovulation. L’ovulation aura lieu si un follicule assez mature aura dominé les autres follicules et produit un ovocyte. L’ovulation correspond à l’expulsion dans l’ovaire de cet ovocyte qui sera temporairement transformé en corps jaune puis corps blanc. Après l’ovulation, la progestérone produite par ce corps jaune, principalement, prend le relais pour assurer la qualité du futur nid de l’embryon (l’endomètre) et son implantation.
En l’absence de fécondation et donc de nidation, le corps jaune se dissout, la progestérone diminue jusqu’à l’apparition des règles (début du nouveau cycle).
II- Et chez l’homme ?
L’homme produit des gamètes. La production dure en moyenne 75 jours. Des cellules souches permettent la fabrication de centaines de millions de spermatozoïdes chaque jour. Leur production, comme pour la femme, va dépendre de la production d’hormones : La testostérone, la FSH et la LH.
III- Combien de temps en moyenne faut-il pour être enceinte ?
En chiffres, les couples attendent en moyenne 7 mois pour avoir une grossesse. Et 1/5 couples arrive à une grossesse dès le premier cycle d’essai. Ces chiffres ne sont pas très précis et n’apportent pas de réponse concrète à l’infertilité. Ils sont peu interprétables car les conditions des essais ne sont pas comparables entre chaque couple. Un couple qui connait la symptothermie et qui l’applique à chaque cycle aura forcément plus de chances qu’un couple dont les essais sont moins réguliers et aléatoires.
Pour faciliter votre diagnostic personnel de fertilité, il est important de savoir déterminer les freins à la fertilité. Chez la femme, les principales causes d’infertilité sont :
- Le SOPK : caractérisé par un cycle long ou absent, avec une anovulation ou ovulation de mauvaise qualité qui ne permet pas la fécondation. De nombreux symptômes sont associés au SOPK. Lien de l’article et des vidéos spéciales SOPK => ICI
- La diminution du stock d’ovocytes : souvent lié à l’âge mais peut aussi être prématurée et liée à une ménopause précoce
- Des anomalies physiologiques de l’utérus ou des trompes de Fallope qui sont souvent les causes de fausses couches prématurées
- La présence d’endométriose qui favorise des troubles de l’implantation embryonnaire mais aussi des troubles de l’ovulation
- Des déséquilibres nutritionnels : carences en B12, B9, fer, zinc, sélénium, iode, Coenzyme Q10, vitamine D, oméga 3
- Déséquilibres hormonaux : Progestérone, œstradiol, prolactine, DHEA, cortisol
- Une hypothyroïdie frustre
- Des problèmes de sommeil chroniques
- Vaginoses
- Réponses immunitaires utérines inadéquates
- Prise de traitements menant à l’infertilité
- Le syndrome métabolique
Chez l’homme :
- Qualité et quantité du sperme (Azoospermie, oligospermie, tératospermie)
- Déficit en testostérone
- Syndrome de Klinefelter
- Cryptorchidie
- Prises de traitements spécifiques (chimio…) ou de compléments modifiant les productions hormonales
- Détoxication faible et manque de cofacteurs de la détoxification
- Manque de Zinc
Pour le couple
- L’environnement : tabagisme, la présence de toxines, perturbateurs endocriniens, l’utilisation professionnelle de produits contenant des pesticides, des solvants, des métaux lourds ou des perturbateurs endocriniens
- Le surpoids ou les troubles métaboliques
- Des troubles psychiques : burn out, stress chronique
Lorsque le couple est confronté à une des problématiques listées ci-dessus, il peut rencontrer des difficultés à concevoir un enfant. La prise en charge micro nutritionnelle peut être une solution de première intention mais aussi à associer au suivi médical pour favoriser une grossesse plus rapidement. L’accompagnement micro nutritionnel permet également de réduire les nombreux symptômes (prise de poids, humeur changeante, fatigue, rétention d’eau…) liés aux traitements hormonaux de procréation médicalement assistée.
III Quelles solutions appliquer pour tomber enceinte rapidement ?
Dans un premier temps, le micro nutritionniste va cibler la cause. En prenant le temps de vous écouter et de comprendre vos symptômes, de réaliser des analyses complémentaires si besoin, le micro nutritionniste associera les meilleures préconisations à l’étiologie du problème d’infertilité.
Les déficits nutritionnels seront la priorité dans tout traitement de l’infertilité. Cela permet de relancer la production hormonale appropriée à une meilleure fertilité. Nous apporterons par l’alimentation et si nécessaire la complémentation, les éléments favorisant la fertilité des deux personnes du couple.
Conjointement, nous analyserons quelles sont les hormones sexuelles en déficit ou en excès afin de réguler le cycle ovarien et permettre une ovulation de qualité.
Puis en fonction des besoins et des symptômes, nous travaillerons, sur le sommeil, le stress, l’oxygénation, l’activité physique afin de favoriser la fertilité.
Si besoin, nous faciliterons la grossesse par un rappel de la symptothermie pour repérer facilement le meilleur jour de conception du cycle.
Conclusion : Le délai pour tomber enceinte variera d’un couple à l’autre et ne peut pas être anticipé. Aucune personne ne peut garantir une grossesse rapidement ni de solution magique. Néanmoins, il est intéressant de commencer cette approche globale accompagnée d’un micro nutritionniste dès le démarrage du projet du couple afin de fournir au corps les nutriments essentiels, un mode de vie adapté et partir sur de bonnes bases pour vivre une grossesse sereine. Pour que la grossesse évolue positivement et pour fournir au fœtus l’ensemble des nutriments dont il a besoin, certaines démarches ont besoin d’être anticipées comme par exemple la prise d’acide folique, mais aussi le fer doit être à son bon niveau ainsi que les vitamines B12, B6 et la vitamine D.
=> Savez-vous qu’un manque d’apport en protéines pendant la grossesse, peut conduire le futur bébé à développer des pathologies endocrines et cardio-vasculaires à l’âge adulte ?
=>Savez-vous que la diversification alimentaire commence en réalité dès la conception du bébé ? (Date de démarrage des 1000 premiers jours de vie pendant lesquelles nous avons les cartes dans nos mains pour favoriser la santé et éviter de nombreuses pathologies à notre futur enfant)
=>Savez-vous qu’un apport excessif en glucides pendant la grossesse favorisera les risques de surpoids, d’obésité et cardio vasculaires de votre futur enfant ?
=>Savez-vous que l’utilisation de désinfectants au cours de la grossesse augmente le risque d’asthme et d’eczéma chez votre enfant ?
Pour toutes ces raisons et d’autres encore, les conseils micro nutritionnels et sur le mode de vie du couple dès le début du projet de grossesse sont essentiels pour la santé future de vos enfants.
Céline Matrullo : Pour me contacter c’est par ici
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Consommation de soda et ostéoporose
Comment la consommation de soda chez les enfants puis chez les adultes peut impacter la solidité des tissus osseux et être une des causes majeures de fractures chez les jeunes adultes et d’ostéoporose précoce ? Cette vidéo présente les mécanismes d’un certain acide présent dans les sodas sur la perte de solidité de nos os.
L’acide Phosphorique dans le soda : un poison qui favorise l’ostéoporose
En consommant de fortes proportions d’acide phosphorique, le calcium va compenser l’acidose induite par la présence de l’acide phosphorique. C’est en consommant ce calcium présent normalement dans la constitution des os du corps, que l’ostéoporose va progressivement s’installer. L’acide phosphorique aura également un impact sur la concentration de magnésium dans les os conduisant à leur fragilisation.
La consommation de soda contenant de l’acide phosphorique est fortement contre indiquée chez les enfants afin de prévenir l’ostéoporose précoce, le surpoids, les inflammations, les maladies auto-immunes et les risques neurologiques associés.
L’eau reste la meilleure boisson pour la santé. Il est recommandé d’en boire 0,33 ml/ kg /jour. N’hésitez pas à varier les sources d’eau consommées. L’eau du robinet en France reste une eau de qualité et “normalement” contrôlée. Les femmes enceintes et allaitantes ont intérêt à augmenter leur consommation. il est intéressant également de sensibiliser les enfants à boire en dehors des repas et sans attendre la sensation de soif. Ces réflexes ne peuvent pas encore être acquis. Boire en dehors des repas facilitera la digestion et évitera de couper la faim. Apprendre à boire sans attendre la sensation de soif permet au corps de rester hydrater et de ne pas perdre de capacités physiques et intellectuelles.
*Le calcium contenu dans l’eau peut tout à fait compenser un apport très faible en laitage. Le calcium se trouve également dans de nombreux végétaux.
L’eau est acalorique, de ce fait c’est un allié minceur et de lutte contre le surpoids riche en éléments essentiels pour l’organisme comme les minéraux et les oligo éléments.
Pour me contacter
N’hésitez pas à prendre rendez-vous ici, les consultations en nutrition fonctionnelle peuvent se réaliser à distance ou au cabinet de Saint-Chamas, situé entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Spécialisée dans le surpoids
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Comment améliorer notre sommeil et lutter contre la prise de poids ?
1 adulte sur 3 souffre de problématiques liées à la qualité de son sommeil qui influera sur l’équilibre du poids : difficultés d’endormissement, insomnies, réveils fragmentés, etc.. La prise en charge rapide et adaptée est essentielle afin de réduire au maximum l’impact sur la santé à court et long terme. Cette vidéo offre quelques indications pour comprendre le mécanisme du sommeil et favoriser un sommeil de qualité.
Quel est l’impact du sommeil sur la prise de poids ou l’insulino résistance ?
Une trop courte durée de sommeil chez les enfants et les adultes est associée à une prise de poids et à un IMC plus élevé que la normal. Il existe plusieurs causes organiques à ces résultats. Une faible durée de sommeil conduit à une augmentation de la prise alimentaire. Celle-ci s’explique par le temps d’activité augmenté mais aussi une diminution de la dépense énergétique et de la sécrétion de leptine et de ghréline. Ces hormones sont en charge de réguler l’appétit et la dépense énergétique. Une autre hormone impliquée est le cortisol. Peu sécrété la nuit et principalement en journée, le cortisol est vital pour notre fonctionnement global. Il est anti-inflammatoire, régulateur de la pression artérielle, intervient dans la conversion des protéines et des lipides. Également, il participe au développement osseux et un grand régulateur de la glycémie. La nuit, le cortisol est au repos, sinon il empêche de dormir. Or lorsque le sommeil est de courte durée ou de mauvaise qualité le cortisol est sécrété en excès. En conséquence, des excès de production de cortisol de manière chronique peuvent entrainer une dérégulation de la gestion du glucose. Si bien que ce mécanisme provoquera une insulinorésistance induisant un diabète de type II, le syndrome métabolique, le SOPK, des problèmes de fertilité.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?
Nous travaillons sur le pilier du sommeil afin de rétablir une production normale de mélatonine conduisant à un sommeil de qualité. Sa qualité et quantité ont un impact fort sur le surpoids, l’infertilité et les douleurs. Ainsi c’est un des piliers principaux à améliorer si cela est nécessaire dans le cadre de notre accompagnement.
Pour me rencontrer, c’est par ici. Je propose des consultations à distance ou dans mon cabinet situé à Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialité Surpoids
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Faire accepter les légumes à nos enfants grâce aux 1000 premiers jours de vie – Équilibre du poids
La consommation de légumes par nos enfants et adolescents est souvent un sujet épineux autour de la table familiale. De nombreux parents sont confrontés à l’objection et au rejet des légumes de la part de leurs enfants. Aujourd’hui, on sait que la période des 1000 premiers jours de la vie, de la conception aux 2 ans de l’enfant, offre une période de tir intéressante pour favoriser l’acceptation et l’appréciation des légumes des futurs enfants avant cette fameuse phase de néophobie alimentaire et contrôler la prise de poids. Je souhaite par cette vidéo partager quelques conseils aux futurs parents et aux parents de très jeunes enfants afin de permettre à leurs enfants d’augmenter leur consommation de légumes avec plaisir et envie.
Quelle est l’importance de faire manger des légumes à ses enfants ?
Les fruits et légumes sont des produits non transformés provenant directement de cultures. Ces aliments sont chargés en minéraux, oligo éléments, vitamines, anti-oxydants, fibres qui ont des effets très favorables pour la croissance des enfants et leur santé. Ce cocktail a un effet protecteur sur de nombreuses maladies ainsi que sur le poids et permet de réduire les risques de déclenchement de pathologies dites “génétiques”. Par ailleurs, éduquer son enfant à aimer les fruits et légumes permettra au futur adulte de faire les bons choix culinaires et protéger lui-même sa santé des maladies et du vieillissement afin de garder énergie et vitalité.
Quel est l’impact des 1000 premiers jours de vie sur l’acceptation future des légumes et le poids ?
Pendant les 1000 premiers jours de vie (de la conception aux 2 ans de l’enfant : voir video), les parents peuvent mettre en place différentes indications pour élargir l’ouverture du futur enfant aux différents goûts et textures. Dès la gestation, de nombreuses études ont montré que le fœtus accédait aux premiers arômes et pouvait avoir des réactions différentes selon les aliments consommés. Puis par l’allaitement au sein, le principe est le même. Le lait change d’arôme en fonction de l’alimentation de la mère. Ainsi, d’autres études ont montré qu’en débutant la diversification à 5 mois au lieu de 6 mois, en jouant sur la variété plutôt que la quantité, en exposant dans la maison les fruits et légumes, en cuisinant, jardinant avec l’enfant, en montrant l’exemple, tous ces gestes permettent à l’enfant d’éduquer ses facultés gustatives à l’acceptation des différents goûts et textures des légumes.
Que peut-on faire en nutrition fonctionnelle ?
En nutrition fonctionnelle, je peux travailler avec vous ces ajustements alimentaires dès la grossesse. Également, accompagner la femme allaitante afin de lui prodiguer les meilleurs conseils. J’accompagne les enfants en sur poids afin de modifier leur alimentation et leur mode de vie. L’objectif principal est d’améliorer leur croissance et leur vitalité.
Vous pouvez me contacter par ici. Les consultations peuvent se réaliser à distance ou au cabinet situé à Saint-Chamas, entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialisée prise en charge du surpoids infantile et adulte
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L-Carnitine
Qu’est-ce que la L-Carnitine ?
La L-Carnitine est un acide aminé non essentiel, c’est à dire que notre corps est capable de le synthétiser. Celle-ci est synthétisée à partir de la lysine et de la méthionine.
La L-Carnitine permet de faire rentrer les acides gras dans la mitochondrie de manière à pouvoir produire de l’énergie. Par cette fonction, elle est également facilitatrice de la lipolyse (dégradation du gras).
La L-Carnitine permet la production d’énergie sous forme d’ATP pour le bon fonctionnement de notre cœur, de nos muscles et de notre cerveau.
Elle a besoin, pour bien fonctionner, de Vitamine C, de Vitamines B3, B6 et de fer.
Qui peut bénéficier des bienfaits de la L-Carnitine ?
L- Carnitinie contre le diabète gestationnel :
Des études tendent à prouver que la L-Carnitine serait favorable afin d’éviter le diabète gestationnel et les risques encourus. « Les résultats de la présente étude prouvent que la supplémentation en L-carnitine pendant la grossesse (2 g/jour) permet d’éviter une augmentation frappante des AGF plasmatiques, qui sont considérés comme la principale cause de la résistance à l’insuline et par conséquent du diabète gestationnel. » Relationship between carnitine, fatty acids and insulin resistance,2010 ,Alfred Lohninger 1 , U Radler, S Jinniate, S Lohninger, H Karlic, S Lechner, D Mascher, A Tammaa, H Salzer
L-carnitine pour la perte de poids :
Grace à son rôle dans la lipolyse, la L-Carnitine peut faciliter la perte de poids lors d’un régime alimentaire et d’un mode de vie adaptés.
L-carnitine contre la fatigue chronique :
Un déficit en L-Carnitine peut être précurseur de fatigue chronique. Les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont de bons résultats en rajoutant de la L-Carnitine à leur alimentation afin de retrouver de l’énergie.
L-carnitine contre la fatigue du COVID long :
Comme pour la fatigue chronique, la fatigue due au “covid long” peut etre améliorée par la prise de L-Carnitine.
L-carnitine pour améliorer les performances sportives :
Les sportifs en recherche de performances physiques peuvent être complémentés en L-Carnitine.
La prise de L-Carnitine doit être accompagnée par un professionnel de santé. N’hésitez pas à me contacter.
Pour prendre rdv, c’est ici.
Céline Matrullo – Votre Nutritionniste Fonctionnelle
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Mes piliers de la santé
Les retours santé régulièrement entendus au début des prises en charge :
« Madame, vos problèmes de santé c’est le stress… », «Mais Céline, je ne suis pas stressée ».
« Madame, essayez l’hypnose ça détend… », «Céline, je n’aime pas l’hypnose, ni la méditation, ni … »
« Madame, il faut perdre du poids si vous voulez tomber enceinte »
« Madame, vous êtes fatiguée parce que vous ne dormez pas assez », « Céline, j’ai tout essayé pour mieux dormir »
« Madame, pour votre pathologie il n’y a pas d’autres solutions que de prendre la pilule », « Céline, les hormones me font gonfler, je n’ai plus de libido et mon cholestérol a augmenté… »
Dans le cadre de ma pratique en nutrition fonctionnelle, en écoutant les « mots » de ma patiente, je vais commencer par l’accompagner pour soulager « ses maux ». Parallèlement, nous allons travailler main dans la main pour analyser les causes multifactorielles qui ont conduit à cette problématique. Nous allons engager un suivi sur chacune de ces causes afin d’atteindre l’objectif de la patiente.
Je ne travaille pas selon un protocole. Je n’applique pas une procédure pour une pathologie. Je considère votre santé dans sa globalité afin de trouver les causes.
Ma pratique est avant tout basée sur Ma/Mon Patient.e. Avant tout je l’écoute, j’écoute son histoire, celle de ses parents, qui lui ont transmis sa base génétique, dans quel environnement il a grandi, quels sont les déclencheurs de sa problématique, que s’est-il passé quelques mois avant, dans quelles conditions les symptômes se sont développés, quels sont ses symptômes, qu’est-ce qui provoque leur déclenchement.
Puis nous établissons ensemble ses objectifs, pourquoi vient-il me consulter aujourd’hui ? Où allons-nous aller ensemble ? Dans quelles conditions ? Avec quels bagages ? Avec quel véhicule ? A quelle vitesse ?
Je travaille ensuite selon 8 piliers essentiels pour améliorer son mode de vie et parvenir à l’amélioration de sa problématique.
L’alimentation : Pourquoi ?
Parce qu’en mangeant 7 Tonnes d’aliments en une vie, ça ne peut pas avoir aucune répercussion sur notre santé. C’est notre essence. Si nous ne mettons pas le carburant qui convient au véhicule, il n’avance pas.
L’hydratation : Pourquoi ?
Il faut savoir qu’une perte de 2% en eau provoque une altération de 20% de notre énergie et de nos capacités.
Le stress : Pourquoi ?
Le stress stimule directement l’hormone appelée Cortisol. Un niveau trop important ou trop faible de cortisol va avoir de nombreuses répercutions sur notre métabolisme (poids, fertilité, sommeil, microbiote, absorption des nutriments, énergie, vitalité…)
Le sommeil : Pourquoi ?
Le sommeil et le cortisol ont un lien direct. L’augmentation de la mélatonine se fait avec la baisse du cortisol, l’augmentation du cortisol pour nous réveiller le matin, diminue la mélatonine. Sans sommeil, le cortisol est toujours stimulé et donc impactera de nombreuses fonctions de notre corps. Le sommeil est aussi un régulateur de la leptine, qui régule la satiété et donc la perte de poids. Voir l’article sur le sommeil.
L’activité physique : Pourquoi ?
L’Homme moderne a très fortement diminué son activité physique et aujourd’hui les enfants sont confrontés à cette forte diminution. Cette diminution est corrélée (avec d’autres changements tels que la qualité alimentaire) à la croissance exponentielle des maladies auto-immunes et inflammatoires. L’activité physique agit positivement sur de nombreux domaines : prévention de maladies (cancer, cardiovasculaires, auto-immunes), stabilise la pression artérielle, favorise le sommeil, diminue le stress, participe à la détoxification, lutte contre le vieillissement, agit sur le maintien et la perte de poids, diminue l’insuline, améliore l’oxygénation de toutes nos cellules et donc la production d’énergie, augmente la lipolyse (perte de graisse), augmente notre masse musculaire, et tellement d’autres…
Le rythme de vie : Pourquoi ?
Il est très fréquent que des pathologies apparaissent lors d’un changement de mode de vie (enfants, perte d’un être cher, perte d’un emploi, déménagement, divorce, stress chronique, nouveau patron, nouvel équipe, augmentation du temps de travail au détriment de la famille etc …) Je porte une attention particulière sur le rythme de vie de mon patient afin de vérifier qu’il correspond à ses attentes. Un blocage sur ce pilier peut tout à fait empêcher l’amélioration de sa santé malgré les autres modifications mises en place.
L’oxygénation : Pourquoi ?
Nos cellules ont besoin d’oxygène et pas seulement celui qui est dans notre maison, notre bureau. En travaillant la respiration, mais aussi par d’autres solutions, l’oxygénation améliore l’énergie, la diminution des inflammations, des douleurs, du stress, diminue la pression artérielle, favorise un sommeil réparateur et améliore votre santé.
L’environnement : Pourquoi ?
L’environnement, c’est très large. Néanmoins, de nombreuses études confirment l’impact de la pollution, des pesticides et des perturbateurs endocriniens sur l’apparition et le développement des pathologies des patients. Je porte une attention particulière à ce pilier pour l’accompagnement à la grossesse, de l’endométriose, la ménopause et toutes les pathologies liées aux dérèglements hormonaux. Voir article sur les perturbateurs endocriniens.
Il n’y a jamais un seul pilier responsable de l’état de santé de mon patient. Il est toujours nécessaire de travailler plusieurs points, d’avancer progressivement ensemble et selon ses besoins, ses difficultés, ses obligations. N’hésitez pas à me contacter.
Votre nutritionniste.
Propriété de Céline Matrullo, reproduction interdite
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Notre santé n’a pas de prix
Notre santé n’a pas de prix, ces organes ont des fonctions essentielles :
Estomac : Est la deuxième phase de la digestion après la mastication et le mélange des enzymes salivaires. Aussi, il permet de préparer l’absorption des nutriments et micronutriments dans les intestins.
Reins : Permettent l’élimination des déchets du corps, de maintenir un équilibre des sels minéraux importants dans de nombreux métabolismes. Également, il participe à la fabrication des globules rouges.
Vésicule biliaire : Permet une bonne digestion des graisses.
Intestin grêle : Permet de poursuivre la digestion et donc l’absorption des tous les micronutriments. Par cet intermédiaire, c’est grâce à lui que nous produisons et utilisons de l’énergie, fabriquons des hormones essentielles à la vie. Ainsi l’axe intestin-cerveau lui confère également des fonctions neurologiques et psychologiques.
Gros intestin : Termine l’absorption des derniers nutriments et micronutriments, et sert principalement de préparation à l’évacuation des déchets.
Poumons : Absorbent l’oxygène que nous respirons pour le transférer dans le sang.
Foie : Détoxifier le sang, permet la répartition dans les différents organes des nutriments, participe au métabolisme des protéines, lipides, glucides.
Cœur : Permet à chaque organe d’être alimenté en sang et donc en oxygène.
Pancréas : Régule la glycémie et produit des enzymes pour assurer la digestion des nutriments.
Yeux : Emerveillent nos journées, nous permettent de travailler, de conduire, de faire du sport, nos loisirs, nos passions, nos passe-temps, de lire, regarder un film, de percevoir un danger, etc…
Cerveau : Est notre centre de commande de tout le corps.
Ces quelques organes sont vitaux, et ils fonctionnent tous grâce aux 7 tonnes d’aliments que nous absorberons au cours de notre vie. Notre corps n’a pas de prix, chacun de ces organes nous appartient, nous sommes responsables d’en prendre soin afin que chaque fonction soit assurée correctement. En nutrition fonctionnelle, nous apportons les micronutriments nécessaires à la vitalité de chaque organe et à l’homéostasie du corps.
Céline Matrullo – Nutritionniste fonctionnelle – Pour votre santé
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Fatigue et la qualité du petit-déjeuner
Le contenu de notre petit-déjeuner aura un impact important sur la réduction de la fatigue, la production d’énergie et même sur notre sommeil. Les principaux neurotransmetteurs sont sécrétés tout au long de notre journée et régissent notre énergie, notre fatigue, notre humeur.
Les neurotransmetteurs sont des messagers qui partent des neurones du cerveau pour transmettre un message à un autre neurone “post-synaptique”. Il peut déclencher ou inhiber un influx nerveux.
La qualité du petit déjeuner va agir sur l’ensemble de vos hormones sécrétées toute la journée, même les hormones qui favorisent votre sommeil le soir. De quoi y apporter quelques informations :
Comment le petit-déjeuner protéiné va influer sur la réduction de votre fatigue ?
Un petit-déjeuner qui n’est pas de qualité peut effectivement avoir des répercutions sur votre endormissement et/ou la qualité de votre sommeil et sur votre niveau de fatigue.
Pour les enfants, encore plus, quelques modifications dans la composition de leur premier repas peut avoir des avantages considérables en favorisant la concentration, l’apprentissage et la baisse de l’hyperactivité ou des fatigues/ tensions de fin de matinée et une amélioration du sommeil.
Rappel sur nos hormones : Dès le matin, notre corps active l’insuline, la dopamine et la noradrénaline.
L’insuline : permet le transport du sucre. Elle est sécrétée par le pancréas.
Le matin, si on apporte directement du sucre, l’insuline ira chercher les graisses de nos cellules pour permettre au sucre de monter en flèche dans le sang. En réponse, le corps va alors produire en masse de l’insuline, les cellules se serviront du nécessaire et le reste sera stocké dans les cellules graisseuses ou dans le foie.
Les deux autres neurotransmetteurs stimulés au réveil :
La dopamine : Elle agit comme starter, grâce à elle on se réveille avec envie
La noradrénaline : Elle agit comme « booster » toute la journée pour nous permettre de nous sentir bienAfin de produire ces 2 neurotransmetteurs, il faut apporter de la tyrosine (acide aminé composant de la protéine).
Par ailleurs, l’apport de bon gras (mono ou poly insaturés) est nécessaire afin de constituer la membrane cellulaire et aussi participer à la fabrication de l’ATP (énergie). => Un apport de bon gras le matin entrainera une moindre fabrication de « mauvais » cholestérol.
La sérotonine agit en nous apaisant graduellement en fin de journée. Celle-ci est synthétisée à partir du tryptophane. Le tryptophane se trouve aussi dans les protéines mais beaucoup plus dans le sucre (les hydrates de carbones). Si notre petit déjeuner est composé de sucre, plusieurs risques :
Hypoglycémie par l’excès d’insuline en fin de matinée
Apport de tryptophane au mauvais moment de la journée donc somnolence et plus assez pour le soir donc problèmes de sommeil.La présence de protéines ainsi que du gras au petit-déjeuner :
Apporte de l’énergie pour toute la journée et réduit la fatigue
Favorise la satiété en évitant une forte consommation de glucides
Permet de réduire la vitesse d’assimilation des glucidesLien Article sur le petit-déjeuner => ici
Quel accompagnement en nutrition fonctionnelle concernant la qualité du petit-déjeuner et la réduction de la fatigue ?
En nutrition fonctionnelle, je travaille avec vous afin que ces neurotransmetteurs fonctionnent correctement au bon moment de la journée. On peut modifier plusieurs piliers afin de favoriser leurs actions. La régulation de ces hormones permet également de travailler sur le SOPK, l’endométriose et la fertilité en augmentant les chances de grossesse. En effet, cet équilibre retrouvé permet de diminuer le niveau de stress, de réguler la sensibilité à l’insuline, de contrôler le poids, de réduire la fatigue générale et générée par les traitements.
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Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique
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Lutter contre la fatigue et la prise de poids
Quel est le lien entre prise de poids et fatigue ?
Le cerveau doit aller chercher la tyrosine dans les protéines pour activer les deux neurotransmetteurs qui nous donneront de l’énergie, la dopamine et la noradrénaline (lien article sur les neurotransmetteurs), afin de lutter contre la fatigue et la prise de poids :
Les œufs : principal fournisseur de tyrosine, à condition de les consommer très peu cuits (coque, brouillés, plat) afin de conserver les qualités nutritionnelles.
Jambon, bacon, viandes blanches
Fromages (chèvre, brebis de préférence)Du gras : Il apporte les acides gras essentiels, permet de favoriser la satiété au cours de la journée et de baisser l’indice glycémique de votre repas (si accompagné d’une protéine) et permet de lutter contre la prise de poids. Les acides gras apportent la vitamine A, diminuent les risques cardiovasculaires, et participent au contrôle des mécanismes inflammatoires afin de favoriser la production d’énergie, lutter contre la fatigue et de favoriser la perte de poids :
Poissons gras : saumon, sardines etc…
Graines de lin moulues (non moulues, les nutriments ne sont pas absorbés correctement)
Oléagineux (noix du brésil excellent pour le sélénium, on en parlera lors d’un prochain article, amande, macadamia…)
Avocat
OlivesQue penser des fruits dans un objectif de perte de poids ? Réduisent-ils la fatigue ?
Les jus de fruits ont perdu l’ensemble de leurs fibres. Les fibres permettent de réduire le niveau de sucre. L’indice glycémique du jus de fruit sera alors trop élevé et favorisera la prise de poids. Il est donc préférable de consommer des fruits entiers, mais tous les fruits ne conviennent pas au repas du matin.
Nous devons privilégier les fruits les moins sucrés.
Mon favori est le KIWI avec toutes ses propriétés (riche en vitamine C, protège des maladies cardiovasculaires, des dommages dus à l’oxydation, bon pour le transit, très peu sucré, aide à la cicatrisation …)
Les fruits sont à consommer en début de repas.
Les fruits rouges : des vraies pépites nutritionnelles ( framboises, baies, mures, myrtilles ). Ils contiennent des acides ellagiques et galliques qui ont des vertus anti virales et anti microbiennes, des flavonoïdes qui captent les radicaux libres et préviennent une longue liste de maladies chroniques, de la vitamine C, protègent du déclin cognitif, des AVC, effets anti inflammatoires, des effets de régulation sur la pression artérielle etc…)
Lien intéressant : https://www.lettre-docteur-rueff.fr/un-coup-de-rouge-au…/Les fruits séchés sont également à consommer en fin de journée, l’indice glycémique est trop élevé mais permettent de favoriser la production d’énergie pour terminer la journée ou avant une séance de sport afin de limiter la prise de poids.
En chononutrition, les fruits sont consommés davantage en fin de journée entre 16H et 18H. C’est à ce moment que le corps les digérera mieux et utilisera à bon escient leurs nutriments. Par ailleurs, il est préférable de les consommer hors des repas afin d’éviter les fermentations. Les fruits à index glycémique plus élevé sont donc déconseillés au petit déjeuner.
Et les autres glucides ?
Le pain, les biscottes, les viennoiseries, céréales = SUCRE
Je proposerai un prochain article sur le sucre.
Le sucre du matin est trop vite assimilé et de la mauvaise manière par le corps. Il va favoriser la production d’insuline toute la journée et ne favorisera pas la satiété, à contrario aidera à la prise de poids, au manque de concentration, à l’hyperactivité, la dépression…) Par ailleurs, le sucre est pro inflammatoire et nourrit un grand nombre de pathologies tout en favorisant la fatigue.Nous pouvons favoriser les pains complets, au levain ou faits maison avec des farines à indice glycémique bas (ex : Sarrasin).
Et les enfants dans tout ça ?
Les enfants ont des besoins nutritionnels particuliers. Comme les adultes, les enfants ont des appétits inégaux. Certains adorent petit déjeuner et pour certains enfants, déjeuner le matin est très difficile par manque d’appétit. Nous pouvons tout à fait leur proposer progressivement un petit déjeuner plus protéiné avec des petits morceaux de fromage, du jambon, des œufs brouillés, des fruits rouges, des oléagineux (à partir de 6 ans ou avant si pas d’intolérances détectées). A la grande surprise de beaucoup de parents, les enfants adorent et l’appétit se dénoue. Les effets sur la concentration sont importants sur la matinée, la baisse de glycémie étant fortement diminuée entre 10H30 et midi. Dans la prise en charge du surpoids infantile, nous accordons beaucoup d’importance au contenu du petit-déjeuner. A essayer !
La maîtrise des catécholamines et la production d’énergie sont des points clés travaillés en nutrition fonctionnelle. D’autres piliers comme la qualité du sommeil, l’équilibre perso/pro, l’activité physique, le stress peuvent également être travaillés dans le cadre de mon approche pour retrouver de l’énergie.
Vous pouvez me contacter ici. Les consultations avec votre nutritionniste se déroulent à distance ou à mon cabinet situé sur Saint-Chamas entre Istres et Salon-de-Provence.
Céline Matrullo – Nutritionniste Fonctionnelle – Spécialiste Surpoids, infertilité, santé gynécologique